Non ! Ne craigniez rien à la vue de cette photo ! Aucun risque de violence
    avec le violon du luthier Jean-Baptiste Vuillaume (Français) de 1864.
    Hilary Hahn, c’est l’essence même de la vie à travers du bois et des
      cordes.
  
  En fait, ce geste l’a renvoie à l’âge de
    4 ans – 1 mois, jour où elle
    reçoit sa première leçon de violon. Elle imite ici, inconsciemment, ses
    copines de l’époque qui, avec divers jouets, n’en étaient encore qu’à
    martyriser leurs petits frères….
  Elle commence ses études à Baltimore, puis à l’Institut Curtis à
    Philadelphie avec Jascha Brodsky, dernier élève vivant d’Eugène Ysaÿe. Elle
    aborde sa période de perfectionnement avec Jaime Laredo.
  12 ans : elle donne son premier
    concert aux USA avec orchestre, elle enchaîne avec les plus grandes
    phalanges : New York, Cleveland.
    15 ans : elle se produit déjà en
    Europe, Beethoven et Sibelius, avec l’Orchestre symphonique de la Radio
    bavaroise à Munich et Lorin Maazel à la baguette, lui-même violoniste
    virtuose (voir la vidéo).
    16 ans : elle grave son premier
    disque, quelques sonates et partitas de Bach (la concurrence est aussi rude
    que totale, tous les violonistes ayant enregistré ces œuvres). Comme les
    grands vins, c’est un peu jeune et un peu raide, mais néanmoins un tabac
    discographique et un Diapason d’or !
  Bon OK, quand je consacre une chronique à la jeune, jolie, pittoresque et
    virtuose violoniste, je me fais charrier, surtout par ma femme (« démon de
    midi musical », « subjectivité hormonale » et autres fantasmes sur la
    femme-enfant qui a l’âge d’être ma fille…). Balivernes ! 15 ans plus tard,
    le parcours de l’artiste montre que, ce qui n’aurait pu être qu’une carrière
    éphémère de gamine surdouée et médiatisée, n’est qu’une progression
    constante vers la maturité musicale. Après son enregistrement assez
    stupéfiant du très difficile 1er concerto de Chostakovitch à
    23 ans, on était en droit
    d’espérer la poursuite de cette trajectoire, et ses deux derniers albums de
    concertos la confirment.
  Tant pis, messieurs, si actuellement le Top des grands solistes de l’archet
    est très très féminin ! Hilary Hahn aux USA, Julia Fisher (bavaroise de 27
    ans ; également pianiste pro, on aura tout vu !), Janine Jansen
    (néerlandaise de 32 ans), Chloë Hanslip (anglaise de même âge). Ce n’est pas
    bien de donner l’âge des filles, mais n’empêche que les talents masculins ne
    sont pas aussi précoces, na !
  Après ce panégyrique, parlons des compositeurs, et de ces deux
    disques.
  Les albums de Hilary Hahn associent systématiquement un concerto du grand
    répertoire et un concerto moins connu, fréquemment du XXème siècle. Cela est
    vrai tant chez Sony que chez Dgg.
  
  Si je compte bien, avec ses deux albums, sujets de la chronique, nous avons
    4 concertos de 4 compositeurs différents dont 2 modernes (c’est bien ça ?).
    Oui, bon je continue…
  4 concertos, 4 compositeurs, 4 visages, et 4 curriculum vitae :
    
  Tchaïkovski :
    le plus connus des quatre. Le compositeur russe s’est rendu célèbre avec ses
    ballets : Casse-Noisette, la Belle au Bois Dormant et le Lac de Cygnes (qui
    rend cinglée Natalie Portman dans Dark Swan). Ajoutons 6 symphonies dont la
    « Pathétique », son ultime chef d’œuvre, des quatuors et des concertos dont
    le premier pour piano est archi connu. Enfin, cet unique concerto pour
    violon est au centre du film « le concert » avec Mélanie Laurent en virtuose
    qui fait plutôt bien « semblant ». Quelques rares daubes, mais des vraies,
    entre autres : l’Ouverture de 1812 pour le cinquantenaire de la pâtée
    infligée à Bonaparte. Pas de chance, le morceau est une bérézina pour casser
    vos enceintes, il y a même des bruits de canons… de la dentelle !
  Sibelius : un
    grand compositeur finlandais. Pas très connu du grand public, c’est dommage
    pour un génie, un poète. Il puise son inspiration dans l’évocation des
    forêts, lacs, brumes et légendes de son pays. C’est très beau et surtout
    très facile à écouter. Son cycle de 7 symphonies est un modèle du passage du
    romantisme à l’ère moderne. Son concerto pour violon, dont on va parler, est
    un sommet de ce répertoire. Des œuvres pour piano, plein de pièces
    orchestrales dont une certaine Valse Triste qui fait, parait-il, les choux
    gras des pianos bars. Ah ! les crépuscules nordiques quand ils nous
    prennent… En 1933, il s’arrête de composer. Écœuré par la mainmise des nazis
    sur son pays, les ébauches de la huitième symphonie finiront
    systématiquement au feu. On le considère donc plus comme un postromantique
    qu’un moderne.
  Schoenberg :
    Il nait à la fin de l’époque romantique et disparaît dans le modernisme
    absolu en 1951. Sa carrière sera double. Avant la cinquantaine, il compose
    des œuvres modernes pour l’époque mais emprunte de romantisme voire de
    classicisme. De cette époque, naissent des perles : Gurrelieder, Pelleas et
    Mélisande et la Nuit Transfigurée, poème dramatique pour cordes. Il commence
    à innover avec le « Sprechgesang » ou chant-parlé dans Le Pierrot Lunaire.
    En 1923, décidément trop engoncé dans les modes de composition hérités du
    passé, il dynamite la tonalité en usage depuis 300 ans en inventant le
    sérialisme à partir du dodécaphonisme (voir ci-après). Tout en plongeant
    dans l’avant-gardisme avec ses amis Berg et Webern (l’École de Vienne), il
    doit fuir les persécutions nazies vers les USA. De cette période naîtront
    des œuvres totalement nouvelles pour l’oreille occidentale, notamment
    l’opéra MoÏse et Aaron et deux concertos : un pour piano et celui pour
    violon d’une difficulté technique inouïe. Cinquante ans après sa mort, sa
    musique demande toujours des interprètes hors normes pour être appréciée.
    Merci Hilary…
  Higdon :
    Jennifer de son prénom, une benjamine, est quasiment inconnue en Europe,
    même de votre serviteur. Elle consacre l’essentiel de sa carrière à
    l’enseignement. Au-delà de ce très joli concerto pour Hilary Hahn, j’ai
    trouvé à son sujet des mentions d’œuvres pour petits ensembles (et même un
    album Naxos). Est-ce que le chat participe à des compositions « aléatoires »
    en tricotant des pattes sur le clavier du PC ? Allez savoir.
  Le coin du musicologue : Dodécaphonisme et sérialisme.
  Jusqu’au début du XXème siècle, la tonalité règne en maître. En occident,
    la musique tonale repose sur un jeu élémentaire de 7 notes. Presque tout le
    monde connaît, par la pratique, ou a entendu un malheureux prof de musique à
    l’école expliquer ceci : do, ré, mi, fa, sol, la, si, do, suivi de «
    gratte-moi la puce que j’ai dans le dos ! ». Ce sont les touches blanches
    sur le clavier et, entre deux notes, il y un ton. Les cinq touches noires
    correspondent aux demi-tons ; ainsi on dispose dans une octave de 12 notes.
    Le mi et le fa ne sont séparés que d’un demi-ton pour des raisons
    d’harmonie. Pourquoi ? Je n’en sais absolument rien, mais c’est agréable à
    l’oreille tout simplement ; quand un instrument est totalement désaccordé,
    alors là, on sait pourquoi !!!
  Bach, encore lui, a figé
    définitivement ce système dans la durée en composant le Clavier bien
    Tempéré, c’est à dire en écrivant des couples suite-fugue qui utilisent
    successivement les 12 tonalités de base dans les gammes majeures et mineures
    soit 24 tonalités au total. Si on appuie sur une mauvaise touche sur un
    piano, « ça fait faux » comme dirait Averell Dalton.
  Cependant, pour obtenir des sonorités plus étranges, les dissonances, les
    musiciens ont d’abord altéré les notes par ci par là en saupoudrant des
    dièses et des bémols dans les portées, puis un peu partout comme Wagner
    (chromatisme). Les partitions deviennent confuses.
  Puis arrive Schoenberg. En 1923, le compositeur viennois admet tout à fait que le recours à la
    tonalité offre des possibilités infinies, mais pas assez pour lui. Une
    première idée lui vient à l’esprit : utiliser les douze sons chromatiques
    dans un même passage musical. C’est le principe du Dodécaphonisme.
    Cependant, utiliser tous les tons en vrac sonne de manière tellement
    insupportable que l’on songe au suicide. Il invente alors deux règles : les
    douze sons doivent être domestiqués dans une série invariable et harmonique
    dans les intervalles entre chaque note ; ensuite, chaque son ne peut être
    utilisé qu’une seule fois dans la série.
  
  Les sonorités obtenues sont diaboliquement étranges et envoutantes, mais
    harmonieuses et ne heurtent plus nos oreilles. Le sérialisme est né.
  Exemple (un dessin vaut mieux...) :
  Rigoureusement, en musique tonale, on ne doit jouer que les notes bleues
    (en mode majeur) ou les rouges (en mineur). Les modes majeurs (favoris de
    Mozart) sonnent plus gaiement que les mineurs (Bruckner et ses
    longues symphonies ténébreuses).
  En écoutant la série imaginée par le complice Alban Berg pour son
    concerto pour violon « Á la mémoire d’un Ange », on songe à un battement
    d’ailes dans un climat onirique, sublime ! Berg a écrit son concerto en
    mémoire de la fille de son ami, l’architecte Walter Gropius. L’adolescente
    était morte de la poliomyélite à 18 ans, « un ange ».
  Hilary Hahn n’ayant pas encore enregistré ce concerto, voici une vidéo du
    début interprété par Frank-Peter Zimmerman accompagné par Daniele Gatti. On entend très bien, à travers d’évanescents arpèges
    de l’orchestre, les énoncés successifs du thème de la série.
Nota final : sur le xylophone du gamin, le sérialisme, c’est mort.
Bon, les concertos et les disques :
  Album de 2008 : Concertos de Schoenberg et de Sibelius
  Commençons par Sibelius. Dès l’introduction, le violon s’impose avec grâce en opposition avec les
    trémolos des cordes. Le trait est franc. Le tempo n’est pas rapide pour le
    premier mouvement, comme on peut le lire parfois sous certaines plumes. La
    virtuosité est présente, mais il est vrai, presque trop. Je veux dire par là
    que l’univers habituel de Sibelius se nourrit de Legato, d’une certaine
    élégie, de ce climat clair-obscur évoqué dans la présentation de l’œuvre du
    compositeur. Hilary Han joue avec gracilité et féminité mais avec un
    petit soupçon (très petit) de sécheresse qui nous éloigne de la lumière
    crépusculaire ressentie chez les grands aînés dans ce concerto. Le jeu est
    d’une souplesse parfaite, mais la violoniste nous entraîne, par instant,
    dans sa moite Virginie natale, nous détournant ainsi des froides brumes du
    nord. Ce choix d’interprétation, peu nostalgique est tout à fait licite dans
    le sens où il se poursuit dans l’adagio voulu incisif. L’Orchestre, sous la
    baguette d’Esa-Pekka Salonen, est fouillé et tient tête au fougueux violon
    de l’artiste.
  
  Le final, très rapide, devient sarcastique et perd de ce fait une grande
    partie de son climat mélancolique voire sépulcral. C’est somptueux quoique
    un peu brutal.
  
  En conclusion, une belle interprétation, jeune et ardente, qui a sa place
    sur ce disque. Certes, il ne faut pas embrayer directement sur le légendaire
    enregistrement symbiotique de Ferras-Karajan qui, à mon sens, ont signé en
    1965 une quintessence aux couleurs étranges de ce chef d’œuvre.
  Le concerto de Schoenberg a
    connu des débuts difficiles. Écrit en en 1934-36 en Californie, le
    compositeur envoie sa partition au célébrissime Jascha Heifetz(*), virtuose
    coqueluche des américains. Le violoniste talentueux mais narcissique,
    craignant pour sa réputation, lui retourne en ironisant « on jouera cela
    quand les violonistes auront un sixième doigt ». Dégonflé ! Il sera créé en
    1940 par Louis Krasner, jeune spécialiste du sérialisme, créateur du
    concerto de Berg et pourtant non atteint de polydactylie. L’ouvrage réputé
    difficile est peu enregistré, Hilary Hahn n’en a fait qu’une bouchée
    et a signé une version de référence, si ce n’est plus.
  Lascifs, les premiers motifs émergent d’une pâte sonore obscure. Rapidement
    s’entremêlent gaiement l’orchestre, surtout les bois, et des notes furtives
    et agrestes du violon. Hilary Hahn habite son violon, pourchasse les
    diverses masses orchestrales hiératiques, une danse frénétique mais
    incroyablement légère. La violoniste revisite l’œuvre comme on ne l’espérait
    plus. La prouesse technique exigée de la violoniste ne semble qu’un jeu
    d’enfant sous ses mains, les pizzicati et les micros arpèges enchaînés dans
    le développement virevoltent. Ce monde de sons enchanteurs est tellement
    inventif et tourbillonnant que mes mots trouvent rapidement leur limite
    sémantique pour l’évoquer. La cadence donne l’impression que plusieurs
    violonistes jouent entre copines, ou que la déesse Shiva a appris le violon.
  
  L’andante retrouve cette veine concertante et, une tentative menaçante
    d’obscurcissement de quelques cordes graves est vite chassée par la
    hardiesse du violon. Le chassé-croisé instrumental devient enfin, dans
    l’histoire de ce concerto, une musique accessible par l’absolue clarté
    obtenue de tous les musiciens, et surtout le choix d’Hilary Hahn de refuser
    un quelconque égocentrisme instrumental.
  
  Le final très riche dans ses sonorités confirme définitivement que la
    musique sérielle n’est absolument pas du tapage d’intellectuel, mais exige
    un talent confirmé. Un feu d’artifice violon – cordes - vents – percussions
    achève cet enregistrement qui n’est pas près d’être remis en cause.
  (*) Lors d’une écoute en famille et en aveugle du concerto de Brahms,
    Heifetz a terminé largement dernier. Classement : Leonid Kogan (forcément),
    Hilary Hahn (oh surprise, c’est qui ?), Henryk Szering et Jascha Heifetz.
    Quand je le dis…
  Album de 2010 : Concertos de Higdon et de Tchaïkovsky
  Classiquement découpé en trois parties, le concerto de
    Jennifer Higdon s'ouvre sur
    quelques notes très aigües rapidement rejointes par des percussions
    cristallines. Ainsi portraitisée, « Hilary - Alice au pays des merveilles »
    sautille à travers champs. Cet échange ludique va évoluer vers un
    élargissement plus grave, celui d'une jeune adulte face au défi de
    perfection qu'elle se fixe dans une carrière où elle ne s'accorde aucune
    facilité.
  Le second mouvement, plus lent et serein comme il se doit, côtoie assez
    nettement l'univers pastorale de Barber (celui de l’adagio) et Copland,
    autres compositeurs américains. Autre facette de l'artiste qui, dès le début
    de sa carrière, a abordé la musique de son pays aux sonorités et mélodies
    populaires agréables à écouter, ou qu'elle sait rendre ainsi (Ives).
    Approche typiquement américaine où le mélomane ne doit pas systématiquement
    servir de cobaye acoustique comme trop souvent en Europe (simple avis
    personnel, il y a des exceptions...). Bien entendu, une grande virtuosité
    est exigée pour donner toute la poésie champêtre voulue, notamment dans les
    dialogues violon - basson ou hautbois qui lient les développements
    orchestraux.
  Rapide et allègre, le final se présente comme une guillerette poursuite
    entre un violon virtuose et tous les instruments concertants ; Hilary Hahn
    espiègle ? Magique.
  Je ne pense pas que ce concerto bouleversera le répertoire, la recherche de
    virtuosité prend souvent le pas sur une imagination musicale que l'on aurait
    pu trouver chez un John Corigliano par exemple. Mais ce charmant et
    libre moment de musique semble indissociable du joli sourire d'éternelle
    adolescente de la musicienne.
  Le concerto de
    Tchaïkovski étant enregistré par
    tous les violonistes de talent depuis l'invention du phonographe, Hilary
    Hahn devait trouver sa voix dans ce méandre discographique où culminent des
    réussites nombreuses. Souvent rapide, Hilary Hahn adopte ici des
    tempos plus sages. Son interprétation très classique manque, non pas de
    romantisme, mais du lyrisme échevelé qui signe les grandes versions (ou
    prétendues comme telles). La surprise agréable nous vient d'un orchestre de
    Liverpool diablement énergique sous la baguette de
    Vasily Petrenko.
  Pour conclure, deux disques merveilleux et complémentaires. Pour
    Schoenberg, c’est encore plus simple, c’est la référence, et Dieu sait si j’emploie
    cette expression galvaudée avec la plus extrême parcimonie.
  Les concertos de Schoenberg et de Sibelius sous forme d'une
  Playlist. Puis les concertos de Higdon et de
  Tchaïkovski séparément.
  Bon écoute… 
 




 

Impressionnant...et un peu déprimant quand on voit tout ce qu'on ne sait pas (le classique syndrome du complexe face au classique). Intéressant même quand on n'y connait rien. J'ai pas tout lu, je finirai plus tard. Appris deux mots: phalange et partita. T'es sûr pour le sérialisme au xylophone? Quelle déception!
RépondreSupprimerMerci ! Avec un vrai vibraphone pro de jazz, pas de problème pour le sérialisme puisque tous les tons sont bla bla (le claude, ça le reprend). Pourquoi tant de deprim', je ne connais rien au Rock, je m'y mets. C'est pas le but du blog ?
RépondreSupprimerGrandiose !
RépondreSupprimerC'est un article... d'encyclopédie !
Bravo ! Bravissimo !!!
Fini la lecture. Instructif. Toute honte bue, je me suis servi de ton commentaire pour évoquer Sibelius, l'air de rien, avec ma collègue de musique. Icelle, qui me considérait jusqu'alors comme un adepte un peu obtus du tchakapoum/tchakapoum, me regarde maintenant d'un autre oeil. Merci docteur.
RépondreSupprimerJolie prose qui permet de découvrir une artiste méconnue.
RépondreSupprimerMerci Claude "Toon"
Melanbiance
Merci Melambiance...
RépondreSupprimerOn retrouve Hilary dans la très belle musique de James Newton Howard pour le film "Le Village"... Avec Joachim Phoenix.
Je l'ai, ce disque Sibelius - Schoenberg, et il dort sagement sur mes étagères... Il y a tellement mieux dans Sibelius -Ferras/Karajan, Oïstrakh/Rozhdestensky, Pike/Davis, Zimmermann/Storgards, Kavakos/Vänskä...-. Et dans Schoenberg, je préfère Zeitlin/Kubelik !
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