lundi 3 janvier 2011

SAGA - " In Transit " (1981) par Philou


Ladies and gentlemen would you welcome......SAGA !!!!

Enregistré au Danemark et en Allemagne pendant le 'World's Apart Tour' de 1981 , cet album est une excellente compilation "Live" des quatre premiers albums du groupe canadien. Baptisé par Michael Sadler lui même Les "Seigneurs Du Funk Médiéval", le groupe est vraiment au top de sa forme en ce début des années 80 et Ian Crichton (guitare), Jim Crichton ( basse, claviers), Jim Gilmour (claviers, chant), Steve Negus ( batterie), Michael Sadler (claviers, chant) nous proposent sur ce disque (seulement) 9 titres entre Prog-Rock et Hard-Pop scintillante d'une puissance et d'une énergie impressionnante. Cet album retranscrit merveilleusement bien la magie des concerts de Saga à cette époque, un son exceptionnel, frais et dynamique, basé sur les duels claviers/guitares, boosté par la basse sautillante de Jim Crichton et la batterie du puissant Steve Negus.

Le show débute avec l'excellent "Careful Where You Step" dans une version supérieure à celle présente dans l'album "Silent Knight", la mélodie est conquérante et bondissante, le public conquit d'entrée témoigne bruyamment sa joie à un Michael Sadler assurant les parties vocales avec une aisance déconcertante.
Les musiciens de Toronto enchainent ensuite avec "Don't Be Late", un monument, une des pièces maitresses de leur discographie, un morceau incontournable en concert...
La mélodie déclinée sur un tempo moyen vous prend les tripes avec ses arrangements somptueux et saccadés avant de vous envoyer définitivement au firmament avec les solos magiques de guitare de Ian Crichton. Après une flopée d'applaudissements, Michael Sadler annonce le morceau suivant "Humble Stance", extrait de leur premier album en 1978. C’est à la fois le morceau le plus emblématique du groupe et le plus célèbre. Déjà à l'époque, le groupe canadien avait su imposer son style bien particulier inspiré de Gentle Giant et de Rush, en mélangeant en plus Pop-Rock et Prog Symphonique avec l'association intime et parfaite des claviers et des guitares.
Sur "Wind Him Up" , Steve Negus, véritable métronome humain, donne le tempo sur sa batterie électronique, encore un classique des canadiens,
Jim Gilmour empilent les notes de claviers les unes sur les autres et la voix majestueuse de Michael Sadler s'envole sur le refrain imparable de cette chanson issue de l'album "Worlds Apart".
La précision du jeu de guitare de Ian Crichton sur "How Long" est exceptionnelle et le petit guitariste se livre à des duels incessants tout au long de ce morceau contre les synthétiseurs de Jim Gilmour, aidé pour l'occasion par Michael Sadler. Les musiciens font une petite pause sur la douce et nostalgique ballade "No Regrets" chantée par Jim Gilmour avant un court solo (duo !) de batterie sur "A Brief Case"Steve Negus se livre un festival de percussions avec Michael Sadler et sa batterie électronique contenue dans une mallette !!!
Le concert continue avec l'entêtant "You're Not Alone" extrait de l'album "
Images At Twilight", où Ian Crichton fait encore preuve d'un virtuosité impressionnante en nous délivrant des solos de toute beauté, le public est aux anges et reprend en cœur le refrain de la chanson...
Le show se termine (déjà) avec le percutant "On The Loose" , un véritable petit bijou de précision, dense et efficace. Sur ce dernier titre , c'est le bassiste Jim Crichton, qui mène la danse avec une basse vrombissante qui complète l'alchimie toujours parfaite entre la guitare et les claviers.











Hélas, après ce brillant album en public, les canadiens connaitront une sévère baisse de régime. En effet, ils s'englueront dans une musique beaucoup plus commerciale, lorgnant vers la FM, qui éloignera les fans de la première époque … avant de ressurgir quelques années plus tard avec une inspiration retrouvée et des albums largement plus inspirés.







1 commentaire:

  1. J'avais adoré cet album Live, avec un splendide "Don't be late". Une musique original et un superbe son. Entre Rock-progressif et Rock-FM. Cet album avait même connu un relatif succès dans l'hexagone, avec passages télés.

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