dimanche 21 novembre 2010

NOUS PARTIMES 500 ET PAR UN PROMPT RENFORT, NOUS NOUS VIMES 5000 EN ARRIVANT AU BLOG, par Luc B.



Fort d’un chiffre d’affaire de 23 659 000 000 de dollars en 2009, la société Google, créé par Larry Page et Sergey Brin ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin, dans son désir de dominer le Monde. Les nouveaux outils se multiplient (Google Maps, Google Gears, Google Books…) et les participations financières et rachats en tous genres fleurissent, et font les beaux jours du NASDAQ.

Comme écrit dans le Financial Times du 10 novembre dernier, Page et Brin ont présenté à la presse mondiale leur dernier né : Google Blogs. La manœuvre est habile, mais n’aura échappé à personne. En ligne de mire, c’est bel et bien le DEBLOCNOT’ qui est visé, et menacé. Cette annonce s’est immédiatement concrétisée par une progression de 16% du titre du géant américain. Dès le mois de septembre, profitant d’un retour de vacances des administrateurs du DEBLOCNOT’, encore groggy de soleil et d’excès de leurs corps, nos flibustiers avaient déjà tenté une OPA (Offre Prétentieuse d’Achat) sur votre blog préféré, en nous envoyant leurs émissaires corrompus. Nous les avions évincés manu militari, à coup de manche de guitare (merci Bruno, on te la remboursera…) et de bouteilles vides consignées (merci Philou, tiens v’là tes 2,50€…). Nos vindicatifs amérloques avaient juré de revenir, et de noyer sous une montagne de Ketchup notre petit blog régional, qui fleure bon les rias bretons et les rions tourangeaux…




Larry Page, avec un micro à la main, et Sergey Brin, avec un micro à la main aussi.





Mais nous ne nous attendions pas à un retour si brutal. Les observateurs avisés, et les investisseurs redoublèrent leurs intentions cruelles, inondant la presse spécialisée d’articles et de commentaires vantant les bienfaits de ce rachat. Des campagnes de désinformation ont été montées de toutes pièces, démontrant par exemple que le flux quotidien de visiteurs n’excédait pas 45 personnes alors que nous sommes montés à 88 visites la semaine dernière ! Mensonge ! Trahison ! Déstabilisation ! Et tout ceci devant logiquement, aux yeux du grand public, décrédibiliser notre travail, et justifier la reprise en main de notre blog par de vrais professionnels du profit en tout genre et à court terme !


Et voici à quoi vous avez échappé, si nos équipes d’experts ès-infiltration n’avaient pas été aussi vigilantes (elles sont payées pour ça, vous me direz...). Un document falsifié, introduit dans notre serveur informatique sans une once de scrupule par nos bestiaux ennemis : ah l’odieuse manœuvre !

MERCREDI 17 NOVEMBRE, Ike Obispo et Tina Arena « Captain Samouraï Flower», EPIC/SONY, par Bruno




Pascal Obispo, bien que bordelais d’âme, a souvent été présenté comme le fils spirituel d'Hendrix, Van-Halen, et de George Clinton. Ce qui est assez réducteur car à l'écoute de ses disques, il est évident que Pascal, empreint d'une vaste culture musicale, est le fruit d'un foisonnement de genres, allant de Jean Jacques Goldman à Michel Polnareff, puisant chez Herbert Léonard ou Gérard Blanchard ses riffs puissants et chauds comme la braise, insatiable expérimentateur de son, n’hésitant pas à mixer un accord en ré septième avec un sample de Michel Galabru.

En fait, on peut écrire sans exagérer que Pascal Obispo, qui signe cet album chez nos amis de EPIC/SONY, est un savant condensé d'influences disparates, et bien digérées, allant de Robin Trower à Joe Dassin, de Funkadelic à Annie Cordy, d’Aerosmith aux Rubettes.

Obispo (qui travaille pour les formidables EPIC/SONY) a toujours su s'entourer de musiciens d'exception comme Michael Jones à la guitare, Christophe Maé à l’harmonica ou Yannick Noah au ukulélé. Compositeur prolixe, marchand de tubes pour Florent Pagny, Natasha St Pier, Johnny Hadesidées, Garou, Faudel, et même Michael Youn (cela serait dommage de se priver d’un talentueux interprète). Mais c’est aussi, on l’oublie trop souvent, un guitariste d’exception, qui privilégie un son organique, viscéral et épais. Il nous en fait une brillante démonstration sur cet album sorti chez les talentueux EPIC/SONY, notamment sur « Si je manquais de ta peau » ou « Banquise des anges », deux chansons dont on ne comprend déjà pas le titre, mais qui sont des petites tueries pop calibrées, sublimes, qu'on peut caser facilement, pas un cheveu qui dépasse. Et comme Obispo respecte son public, ce disque (édité par EPIC/SONY) cache une belle surprise, avec le titre « Idéaliste » qui dure 3’20, puis en dernière plage, sa version longue, qui fait 4’03. Soit 43 secondes de jouissance supplémentaire. Notre ami se donne sans compter, cela n’est pas la moindre marque d’un véritable artiste.

CAPTAIN SAMOURAI FLOWER est assurément une des plus belles créations du fameux label EPIC/SONY, qui fait honneur à la profession, et dont la cote au CAC40 a fait un bond de 43% à la sortie de cet opus magistral, alliant succès artistique et réussite financière, margeant à plus de 43% et avec un retour sur investissement déjà estimé à plus de 450 000 €. De très beaux profits sur les postes de fabrication ont été réalisés grâce à une filiale d’EPIC/SONY délocalisée. Des arguments qui parlent d’eux même, et qui valent assurément à notre ami Pascal cet éloge mérité dans les colonnes de ce blog indépendant, qui n’a aucun rapport avec cette merveilleuse institution qu’est EPIC/SONY, bien que je sache de source sûre que ses propriétaires verraient d’un bon œil l’obtention d’un RMI (Rapprochement Mutuel d’Intérêt) dans un avenir proche.
genre : musique hyper bien distribuée par EPIC/SONY, Bruno, 17/11 09h50




Voilà. Voilà ce qui nous guette. Le danger est à nos portes.
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BP 5689
Genève.

Merci



4 commentaires:

  1. Shuffle Master21/11/10 20:13

    Chez Epic/Sony, on gonfle aussi le nombre de ceux qui arrivent au port? Escrocs!

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  2. Alorssss, Obispo en pose, Keith Richards laid-back.... j'le crois pas.... j'ai pas assez bu de Médoc... je vais continuer, .... hips !!! (le beaujolpif... non, merci, vive le vin, pas la piquette !)

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  3. The Japanese avenger (alias The Japanese spacecraft)22/11/10 02:58

    Faudrait tout de même songer à arrêter la drogue, mon cher Luc. C'est pas bon pour la santé. La tisane à l'anis, t'as essayé ? Ma grande tante m'en a toujours dit le plus grand bien.

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  4. Quel mauvais esprit ce "The japanese avenger". Pouah ! Pour ma part cher Luc je trouve ta chronique acide et décalée particulièrement perspicace. Te sachant homme de goût je ne saurais trop te conseiller un nouveau blog prometteur parfaitement fascinant qui amène sa pierre à l’édifice de la culture humaine dans ce qu'elle a de plus remarquable. Ne me remercie par pour cette découverte, tu sais que j'aime faire le bien.

    http://unesecondeetleternite.blogspot.com/

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