mercredi 27 mars 2024

LED ZEPPELIN " I " (1969), by Led Bruno



   Est-il mage, sorcier ou medium ? Aurait-il pactisé avec les Grands Anciens ou invoqué quelque puissance de dimensions parallèles ? Aurait-il joué de la guitare à un carrefour, à minuit, jusqu'à ce qu'une entité démoniaque lui apparaisse afin de conclure un pacte ? Ou tout simplement, les capacités de ce petit homme à la frêle allure ne relèvent-elles pas simplement du génie ? Non, mais, sérieusement. Comment ce gars a pu avoir autant d'assurance, comme s'il était absolument certain de son coup. Certes, il n'est pas tout seul, fidèlement secondé par un molosse (grassouillet mais imposant) pour l'aider à imposer sa vision auprès des cadres des maisons de disques, des tourneurs et gérants de salles de spectacle. Mais tout de même. Confiant, sans qu'il n'y ait l'ombre du moindre contrat, il décide de faire rentrer son groupe fraîchement formé en studio, pour enregistrer, quasiment d'un trait, frôlant l'épuisement, les chansons qui vont figurer sur le premier album. Ainsi, la boîte qui aura l'insigne honneur d'offrir ses services, n'aura pas d'autre choix que de promouvoir la musique telle quelle. Sans qu'elle ait son mot à dire, encore moins bidouiller le mixage ou imposer ses diktats. Même si l'époque était plutôt à l'ouverture, ce n'était pas chose courante. Loin s'en faut. Aurait-il été le sujet de maints songes prémonitoires ? Ou bien aurait-il eu la visite d'une divinité - obscure ou lumineuse - lui prédisant son avenir ? Ce petit gars originaire d'Heston va plus loin en s'imposant comme producteur, limitant Glyn Johns au rôle d'ingénieur du son devant suivre les directives qu'il lui impose. Ce dernier s'est fait un nom en tant qu'ingénieur et mixeur du son pour les Rolling Stones (depuis 1965) et les Small Faces, ainsi qu'en tant que producteur pour le Steve Miller Band. Il va même imposer la présentation de ce premier skeud.


   Est-il visionnaire pour entrer en studio avec ce groupe qui n'a alors qu'une petite poignée de concerts à son actif ? Certes, le gars en question a déjà une expérience, non seulement de la scène mais aussi des studios qu'il fréquente depuis des années déjà, et dans lesquels il est amené à jouer sur quelques-uns des hits Anglais de 1963 à 1969. (d'après ses dires, il aurait effectué tellement de séances qu'il ne peut affirmer sur lesquelles il était présent et quelle partie il jouait). Et pour assurer ses arrières, il embarque un autre habitué des studio, maintes fois croisé lors de séances. Plus jeune, mais multi-instrumentiste, aussi habile à la basse qu'aux claviers - initialement, son instrument de prédilection (par la suite, on le verra aussi sur d'autres instruments à cordes et à vent). Dans sa démarche pour fonder un groupe, il essuie deux refus qui l'amènent à douter. Le premier, 
c'est son manager qui lui promet de venir lui casser le bras s'il s'avise de démarcher son protégé (argument suffisamment persuasif pour qu'il ne réitère pas sa demande). Pour le second, alors en plein essor avec une carrière qui paraît s'annoncer fructueuse, il refuse poliment, mais lui conseille d'avoir voir un jeune paon plein de fougue et d'énergie. La destinée : alors que le second choix va injustement tomber dans un quasi anonymat, celui de substitution, le jeune paon, lui, va devenir une icône planétaire.

     Enfin, quoi qu'il en soit, lorsque ce premier album arrive dans les bacs en janvier 1969, c'est une véritable bombe. Quatre Angliches défragmentent le Blues, le fusionnent à d'autres éléments pour en faire un nouveau Golem. Un Golem qui échappera à ses créateurs, se multipliant en diverses formes jusqu'à en perdre ses derniers oripeaux Blues. Pour le meilleur et pour le pire.

     Quand retentissent les premières notes, ce power-chords binaire tempéré d'une enluminure orageuse, cette basse volumineuse prenant ses aises, cette batterie dégageant puissance et swing, et cette voix pleine d'assurance, quelque chose de nouveau arrive. C'est comme si on avait créé une brèche vers une nouvelle dimension, d'où s'étire un brouillard en de longues volutes, saturant, modifiant notre réalité. " Good Times Bad Times " est une claque monumentale. Tant pour l'auditeur que pour la concurrence. Les quatre lascars sont au taquet et on ne sait plus trop où porter son attention tant chacun y est phénoménal. A tel point que le solo, pris en étau entre une basse imposante et une batterie folle, doit redoubler d'efforts (et utiliser au passage une cabine Leslie) pour se distinguer.

   Le Blues, mais aussi (et déjà) le Folk, dans un arrangement particulier du "Baby I'm Gonna Leave You" (alors connu grâce à Joan Baez), bien loin de l'original. Bien plus flamboyant et complexe. A lui seul, l'arpège impose une profonde mélancolie, mais le chant implorant et totalement habité, propulse ce second morceau vers des sommets olympiens. Désinhibé, le chanteur se livre à nu, ne craignant pas d'ébranler sa virilité en paraissant blessé, au bord des larmes, l'âme meurtrie par cette inévitable séparation. Singulièrement, on peut distinguer comme un pré-écho avant le chant. Phénomène qui renforce ici la tonalité dramatique, bien qu'on la décèle sur quasiment tout le disque. Ce qui fera écho à deux explications : l'une serait l'exploitation des mêmes bandes pour les diverses prises, jusqu'à la limite de la rupture (" les bandes étaient presque transparentes "...) ; la voix puissante du chanteur n'ayant pu être totalement effacée de ces bandes usées jusqu'à la corde, il en reste des traces " fantômes ". L'autre serait simplement une sorte de témoin pour le chant (le groupe n'existe que depuis peu de mois et la majorité du matériel présenté est récent), qui n'a pu être effacé. Mais quel morceau mes aïeux ! Quel morceau !


   Du Blues. Du Blues balafré, malaxé, plombé, transfiguré, mais du Blues. " You Shook Me ", composition de Willie Dixon et J.B. Lenoir, a déjà été repris quelques mois auparavant par Jeff Beck sur son premier essai, " Truth ". Ce qui n'est pas du goût d'El Becko qui va en tenir longtemps rigueur à son vieil ami. Celui-là même qui l'avait pourtant bien aidé en le recommandant aux Yardbirds. Toutefois, si ce choix est indélicat (1), cette version, plus longue, bien qu'indéniablement inspirée par celle de Beck, n'est pas identique. A la fois plus explosive et lascive, sur une rythmique des plus classiques, la guitare - exceptionnellement, une Gibson Flying V - dégouline de fuzz tone-bender et écrase tout sur son passage. Jamais encore une guitare s'était permis d'être aussi pesante sur un Blues, ou sur n'importe quoi d'autre d'ailleurs. Même de la part des bourrins de Blue Cheer.

   Ce Blues pesant ne fait pratiquement qu'un avec un monstrueux " Dazed and Confused ", qui s'étire en diverses phases l'amenant à un heavy-psychédélisme - où l'on entend pour la première fois un guitariste jouer avec un archet - avant d'exploser dans une furia hard-rock poussée par cette incroyable section rythmique qui va inspirer tous les groupes de Heavy-blues et de hard-rock à venir. Impensable que ce quartet ne joue ensemble que depuis quelques semaines, tant l'osmose y est incroyable. Ainsi s'achève cette première face, laissant l'auditeur exsangue, les esgourdes rougies, la sueur perlant sur le front, mais absolument ravi.

     La seconde ? Futé, le groupe surprend (encore) en changeant une nouvelle fois d'atmosphère, avec cette longue introduction à l'orgue (un Hammond M-100), comme un prémices à une cérémonie religieuse. Un peu pompeux, "Your Time is Gonna Come" semble chercher sa voix sans la trouver, entre Folk, pop et même country avec cette guitare électrique qui mime la pedal-steel. En fait la meilleure partie pourrait se limiter au premier mouvement avec l'introduction "religieuse", où le chant intervient - l'instant folk -. Avant que les chœurs ne viennent altérer un fragile équilibre. L'enchaînement avec l'instrumental " Black Mountain Side " où la guitare acoustique (une Gibson J-200) est seulement accompagnée de tablas paraît incongrue - même si aujourd'hui, il est encensé. Une ombre au tableau de ce quartet car c'est en fait une relecture du " Black Water Side " de Bert Jansch (2) qui n'est pas mentionné. Après ce relâchement, ces instants boisés, voilà que surgit "Communication Breakdown". Un manifeste du Hard-rock nerveux, épileptique, expulsé avec une rage rare, préfigurant le punk-rock. Traumatisant définitivement et inspirant un certain John Williams Cummings, plus connu sous le pseudonyme de Johnny Ramones. Dorénavant, tous les groupes de Hard-rock se devront d'avoir au moins un titre fulgurant, celui capable d'assommer le public le plus résistant. La réponse ne va pas tarder, à commencer par Deep-Purple avec son "Speed King". Hélas, certains auront tendance à tomber dans une stérile surenchère.


 Retour au Blues avec " I Can't Quit You Baby ", composition de Willie Dixon pour Otis Rush, une des œuvres majeures et fondatrices du West-Side Blues de Chicago (de 1956). La chanson perd beaucoup de sa tonalité dramatique originale et menace de tomber dans le conventionnel, ne se différenciant guère du commun du British-blues que par la puissance (toute relative) dégagée. La guitare se dévoile alors un peu trop bavarde (et faillit à deux ou trois reprises - mais ça contribue au charme). Toutefois, de même qu'avec les deux derniers morceaux de la première face, il y a un enchaînement avec le titre suivant qui en fait un tout saisissant. C'est en effet un final en apothéose 
avec How Many More Times". Une torride bourrasque de heavy-blues faisant feu de tout bois. Certes, c'est un véritable recyclage, en partie un assemblage d'extraits classiques du Chicago-blues ; bien suffisamment pour se retrouver avec un procès aux fesses - ce qui ne va pas tarder 😁. Cambriolages principalement effectués chez le père Chester "Howlin' Wolf" Burnett (et forcément donc de son fidèle lieutenant, Humbert Sumlin), mais aussi chez Albert King, notamment avec ce riff piqué du célèbre "The Hunter" (le groupe Free, qui en a fait un élément fort de son répertoire, reprend déjà cette chanson dès son premier album). Mais le savant agencement en fait une redoutable pièce de Hard-blues. Jimmy Page sort des sons inédits de sa Fender Telecaster "Dragon", martyrisant son petit combo Supro brutalisé par sa fuzz Tone-Bender, et agrémenté aux moments opportuns de wah-wah acides et de dévastateurs coups d'archet. Même des années plus tard, peu nombreux sont ceux qui parviendront à faire rugir autant une Telecaster (même Mark Gallagher de Raven). John Bonham donne ses lettres de noblesses à la batterie, en droite ligne des Keith Moon, Ginger Baker et Carmine Appice, mais peut-être avec une force de frappe inédite. John Paul Jones lie avec aisance souplesse, puissance et rondeur, avec un swing rare et une lourdeur limite oppressante. Tandis que Robert Plant, hurle, gémit, pleure et s'extasie sans retenue. Courrouçant les mégères et émoustillant les damoiselles. 

     Et le Hard-rock fut ? Oui et non, car ce serait réducteur et injuste pour les précurseurs. A commencer par Cream et l'Experience qui en ont déjà semé les graines. Voire les Who. Et puis, il ne faudrait pas oublier Spooky Tooth,  The Gun des frères Gurvitz, l'obscur Andromeda, ainsi que Free qui lui aussi enlève (progressivement) ses gants pour boxer le Blues. Et puis Deep Purple aussi dans une certaine mesure. Mais pour ceux-là, c'est plutôt sur scène qu'ils se lâchent. Tout comme les Small Faces dont certaines pièces à convictions (en live) sont vraiment troublantes ; à croire que messieurs Page et Plant ont scrupuleusement étudié leurs prestations scéniques. D'ailleurs Steve Marriott, le premier choix de Jimmy Page, cherche à pousser le groupe vers une forme plus corsé du Rock. Pour cela, il plaque ses comparses pour fonder Humble Pie. On raconte que ce sont les disques de ce dernier qui incita Led Zeppelin à se surpasser ; et d'éviter aussi de le prendre en première partie . Et... le Jeff Beck Group. De l'autre côté de l'Atlantique, il y a déjà Steppenwolf évidemment, même si ses guitares sont muselées, le MC5 qui incendie régulièrement Detroit et ses environs ouvrant la voie aux voisins d'Amboys Dukes et de Grand Funk Railroad, et Blue Cheer (même si, dans leur cas, on peut se demander si le volume assourdissant et la grosse fuzz ne sont pas là pour cacher des lacunes). Il y a aussi déjà eu de nombreux prémices éparpillés - dont les plus connus, "You Really Got Me", "Heavy Music", "Helter Skelter", "Sunshine of Your Love", "Les cornichons", "Wild Thing" -, avant ces éclosions surgissant des deux côtés de l'Atlantique comme autant de volcans modifiant à jamais le paysage. Presque simultanément. Mais, même si on ne peut le considérer comme l'unique pièce fondatrice du Hard-rock (parfois plutôt qualifiée de Hard-blues), ce premier album demeure un phare, une borne fondamentale et monumentale. Un monolithe - rapidement soutenu par un second encore plus fort et impressionnant sorti la même année - sur lequel beaucoup vont se pencher, scruter, analyser, et surtout y puiser leur inspiration, pérennisant ainsi le Hard-rock. Pour le meilleur et pour le pire (bis repetita).


(1) D'autant que ce ne peut être une coïncidence puisque c'est John Paul Jones qui joue de l'orgue sur la version du Jeff Beck Group.

(2) Lui-même inspiré d'un traditionnel irlandais appelé "Down by Blackwaterside"



🎶🎈
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✋ et   Robert PLANT  :  👉 " Fate of Nation " (1993)  👉  Robert Plant and Band of Joy (2010)

10 commentaires:

  1. Jamais été un grand fan de Led Zep , cependant je garde un souvenir ému en ce qui concerne ce premier disque , le LP tournait à longueur de soirée au foyer de mon bahut de Rennes cette année là , avec le premier Black Sabbath ......La bande son de mon année de seconde ! Le "II" et le "IV" restent mes préférés , sauf qu'ils prennent la poussière faute de sortir prendre l'air ! Led Zep ne m'a jamais vraiment transporté alors que Black Country Communion le groupe de Glenn Hughes et Bonamassa qui s'inspire quand même pas mal de Led Zep me parle beaucoup plus !

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  2. Shuffle Master27/3/24 20:20

    Comme je ne suis jamais d'accord avec JP G., je préfère le III (avec le disque en carton de la pochette qu'on pouvait faire tourner) et Houses of The Holy. On a cependant un point commun, les disques de Led Zep ne sortent pas souvent, mais pour des raisons différentes: je les ai trop écoutés, et ça me casse désormais un peu la tête. Curieusement, j'ai commencé, et tous les copains de l'époque aussi, avec le II, le 1er nous étant un peu passé sous le nez. Pas de disque au foyer du lycée (je suis un poil plus jeune), mais des 45 t ramenés par les frangins plus âgés. Ce premier disque reste une sacrée claque comme le In Rock de Deep Purple. J'aime beaucoup Steppenwolf, surtout les deux premiers et le live: par rapport à Led Zep, on peut considérer que les guitares sont "muselées", mais on n'est pas dans le même registre, et ça vieillit plutôt très bien.

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    1. Non, effectivement, Steppenwolf n'est pas dans le même registre - bien que lui aussi doit beaucoup aux bluesmen sans les mentionner pour autant -, mais c'est juste pour spécifier que le Hard-rock n'est pas né en un seul jour, avec ce "Led Zeppelin Un" 😋.

      Et, si je peux me permettre, si on apprécie le double live (incontournable), logiquement, on devrait également tomber sous le charme de "Monster" 😉

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  3. Ah oui Steppenwolf le live bien sûr grandiose et surtout le second studio une totale réussite

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  4. Anonyme : celui qu'est jamais d'accord avec SM !!!

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  5. Je viens de réécouter le Led Zep en question (ca faisait un bail !) deux petites réflexions me viennet , même si le plaisir est toujours présent , on a affaire à un pillage en règle du patrimoine Blues ( ce qui m'avait échapper à l'époque , n'ayant pas encore découvert les maîtres du Blues US) , pillage qui allait continuer avec le Led Zep "II" . Que dire effectivement de l'emprunt fait sans vergogne à Bert Jansch (dont je suis fan , lui et le fabuleux Pentangle) . Leur version du "Babe I'm gonna live you" est à comparer avec celle du Quicksilver Messenger Service qui est aussi bonne à mon avis . (Bande son du film Revolution datant de 1967 si j'ai bonne mémoire)

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    1. Mais absolument, et on peut aisément rajouter le " III " dans ce déballage de trésors, "d'œuvres camouflées comme des voitures volées". Et encore quelques trucs sur les " IV " et " Physical Graffiti ".
      Bert Jansch en a également fait les frais sur le " III ". Jimmy Page ne cachait d'ailleurs pas son admiration pour Jansch - mais au moment des faits, où un peu plus tard 😁. Cela paraît moins flagrant aujourd'hui car, à la suite de procès, les noms des auteurs initiaux ont dû être rajoutés, mais à l'époque, à l'exception (peut-être) sur le 1er, seuls les noms des musiciens du groupe étaient mentionnés.

      C'est la raison pour laquelle je me suis parfois insurgé, lorsqu'on a appelé à la dilapidation de certains groupes pour s'être appuyés sur l'héritage de Led Zep. alors que ce dernier, lui-même... D'autant que dans certains cas, c'était plutôt l'héritage des Humble Pie, Faces, Free, Bad Co, qui aurait dû être mentionné 😉

      Cependant, on ne peut pour autant rejeter le prodige de Page et de ses comparses dans l'art de refondre de la matière brute pour la remodeler magnifiquement. Page ET Jones. Souvent relégué en arrière plan, on oublie souvent que ce dernier a non seulement apporté son génie de l'arrangement, mais qu'il est aussi l'auteur de certains riffs parmi les plus emblématiques (dont déjà, " Good Times Bad Times ", au piano).

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    2. Découverte de cette surprenant version de Quicksilver Messendger Serv.
      Bizarre, car bien qu'apparemment totalement différente de celle de Led Zep, certains mouvements pourraient laisser croire que le Jimmy Page avait encore laissé traîner ses indiscrètes oreilles 😲😋

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  6. A ouais, "Les cornichons" quand même!...

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