Lundi : c'est relâche… Sonia se farcit une corvée essentielle pour la vie du Deblocnot : trier, ouvrir et répondre au courrier des lecteurs : menaces de mort, descendants de Beethoven admiratifs et beaucoup de poulets (billets doux, un mot en usage au XVIème siècle) des groupies de Rockin' définitivement inconsolables et en chasse d'un mari…
Mardi : Pat nous explique que début des années 80, le rock-progressif français se meurt ! Enfin pas
vraiment grâce au groupe Marillion
qui sort un album culte en 1983 "Script for a jester’s tear". Ce sera le
premier chef-d’œuvre de Marillion qui malgré
quelques défauts, reste un des meilleurs disques de rock progressif des années
80, quelques mois plus tard "Fugazi"
le surpassera largement. 1983, un grand groupe était né.
Mercredi : Bruno a déniché avec enthousiasme un nouveau
groupe qui signe sur un label indépendant : Imperial Jade et leur album "On The
Rise" 2019. Bruno s’en réjouit, d’autant qu’ils sont espagnols (bonne chance pour percer à
l’international…). Mais dites les gars, à part Led
Zep en référence ultime, vous avez quoi d’autres à proposer ?
Jeudi : Nema commente un
roman original écrit par Oliver Carzon, un
auteur Savoyard. Thriller rocambolesque dans et autour de Seysell, charmant patelin sur le Rhône, un pied en Hte-Savoie,
un autre dans l'Ain… Des espions, des
méchants très méchants, le crash d'un avion de la RAF (d'où le titre Crash à Seysell !) des poursuites et
du cocasse digne de James Bond et peut-être
même des soucoupes volantes (et pas un effet
du GénépiJ)
Vendredi : Luc nous présente Les raisins de la colère, film mythique de 1940. A ce niveau, ce n'est plus un simple film,
mais un monument ! John Ford s'empare du
bouquin de Steinbeck, et réalise un de ses
plus beaux films, même Sonia en avait les
larmes aux yeux. Luc et son épaule musclée était là pour recueillir son émotion
légitime. Tom Joad
sur la route 66, que dire... juste admirer...
Samedi : Claude nous fait partager l'immense chagrin de Felix Mendelssohn qui, après la mort
de sa sœur Fanny qu'il idolâtrait en février 1847,
compose son 6ème quatuor, œuvre
géniale en forme d'épitaphe voire de Requiem pour certains. Ouvrage survolté et
hyper romantique interprété avec passion par le quatuor
Artémis. Inconsolable, Mendelssohn la rejoindra dans la tombe en novembre, à seulement 38
ans.
RDV lundi : relâche, mais… Sonia en profite pour faire les soldes de énième
démarque de disques : Gims, André Rieu… En épluchant son choix, Pat est mdr !!!
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