dimanche 22 décembre 2019

BEST OF SUR LES RAILS...




Lundi : Luc, sur conseil de Claude, est parti en Patagonie récupérer une météorite étrange de 25 000 tonnes pour la taille d'une fourgonnette ! De la Terre de feu à l'Antarctique, et il est revenu à la fois en hypothermie et enflammé par Ice Limit, un techno-thriller survolté du duo Preston & Child. Il aimerait une adaptation ciné de Roland Emmerich, le spécialiste du genre (Le jour d'après, 2012, etc.)

Mardi : Pat est arrivé couvert d'ecchymoses après une nuit sur les barricades. Blague à part, notre spécialiste en chanteurs(ses) anarchistes en pince pour Fanchon Daemers, belge d'origine. Au programme son album "contre la résignation", florilège de chansons militantes chez la dame qui se révèle une femme orchestre de talent. Donc à découvrir…

Mercredi : Bruno se fait lyrique à propos de l'album de 2014 de Trigger Hippy. "…il y a cette galette, ou plutôt ce calice de vin capiteux et épicé, fort en bouche et égaillant les humeurs. Une sélection de divers cépages américains. Cépages issus du Country-rock, du Southern-rock de Floride et de Géorgie, cépage Soul de Memphis avec une pincée de Blues…". Si ça ne fait pas envie, c'est désespérant…

Jeudi : Rockin a écouté un opus de Not Your Animal de l'univers post-punk/ rock indé – alternatif. Un mini album EP 5 titres vraiment prometteur mené pied au plancher et qui porte mal son titre de "Not rock and roll", d'ailleurs et si le nom du groupe et de l'album étaient un clin d'œil au "Rock'n'roll animal" de Lou Reed ? Non en fait c'en est une à Iggy Pop. Avis aux amateurs…

Vendredi : Luc a vu ou revu Man on the moon de Milos Forman, un film de 1999 donc de sa période américaine, celle de AmadeusMilos Forman utilise tous les artifices du cinéma pour rendre au mieux l’univers délirant de l'acteur et trublion comique américain Andy Kaufman. Le film de Forman est aussi délirant que son héros (si l'on peut dire) en recourant à des gags volontairement foireux, à l'image de ceux de son personnage…

Samedi : Claude revient à Chostakovitch. Il nous présente un quatuor, le 12ème  écrit en 1968 entre la chute de Khrouchtchev et le serrage de vis de Brejnev. Vieilli par 30 ans de dictature stalinienne, le compositeur tente avec adresse de composer enfin avec des modes modernistes (dodécaphonisme) et des classiques. Résultat : une œuvre étrange, de la poésie, du cynisme, une idée extravagante, poignante ou facétieuse, toutes les deux mesures, un chef-d'œuvre… Et l'interprétation du Quatuor Borodine, les fidèles des fidèles du maître.

SCOOP : suivez attentivement les chroniques de la semaine. Dès jeudi, une information capitale vous attend. Un bouleversement de la vie du Deblocnot, de la culture française, voire des espoirs de l'humanité…

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