Lundi : Luc, sur conseil de Claude, est
parti en Patagonie récupérer une météorite étrange de 25 000 tonnes pour la
taille d'une fourgonnette ! De la Terre de feu à l'Antarctique, et il est
revenu à la fois en hypothermie et enflammé par Ice Limit, un techno-thriller survolté du duo Preston
& Child. Il aimerait une adaptation ciné de Roland Emmerich, le
spécialiste du genre (Le jour d'après, 2012, etc.)
Mardi : Pat est arrivé couvert d'ecchymoses après une nuit
sur les barricades. Blague à part, notre spécialiste en chanteurs(ses)
anarchistes en pince pour Fanchon Daemers, belge d'origine. Au programme son album "contre la résignation", florilège de chansons militantes chez la dame qui se révèle une
femme orchestre de talent. Donc à découvrir…
Mercredi : Bruno se fait lyrique à propos de l'album de 2014
de Trigger Hippy. "…il y a cette
galette, ou plutôt ce calice de vin capiteux et épicé, fort en bouche et
égaillant les humeurs. Une sélection de divers cépages américains. Cépages issus
du Country-rock, du Southern-rock de Floride et de Géorgie, cépage Soul de
Memphis avec une pincée de Blues…". Si ça ne fait pas envie,
c'est désespérant…
Jeudi : Rockin a écouté
un opus de Not Your Animal de l'univers post-punk/
rock indé – alternatif. Un mini album EP 5 titres vraiment prometteur mené pied
au plancher et qui porte mal son titre de "Not rock and roll", d'ailleurs et si le
nom du groupe et de l'album étaient un clin d'œil au "Rock'n'roll
animal" de Lou
Reed ? Non en fait c'en est une à Iggy Pop. Avis
aux amateurs…
Vendredi : Luc a vu ou revu Man on the moon de Milos Forman,
un film de 1999 donc de sa période
américaine, celle de Amadeus… Milos Forman utilise tous les artifices du cinéma
pour rendre au mieux l’univers délirant de l'acteur et trublion comique américain
Andy Kaufman. Le film de Forman est aussi
délirant que son héros (si l'on peut dire) en recourant à des gags
volontairement foireux, à l'image de ceux de son personnage…
Samedi : Claude revient à Chostakovitch.
Il nous présente un quatuor, le 12ème écrit en 1968 entre la chute de Khrouchtchev et le serrage de
vis de Brejnev.
Vieilli par 30 ans de dictature stalinienne, le compositeur tente avec adresse
de composer enfin avec des modes modernistes (dodécaphonisme) et des
classiques. Résultat : une œuvre étrange, de la poésie, du cynisme, une idée extravagante,
poignante ou facétieuse, toutes les deux mesures, un chef-d'œuvre… Et
l'interprétation du Quatuor Borodine, les fidèles des fidèles du
maître.
SCOOP : suivez attentivement les chroniques de la semaine. Dès
jeudi, une information capitale vous attend. Un bouleversement de la vie du
Deblocnot, de la culture française, voire des espoirs de l'humanité…
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