UN BEST OF BRÛLANT

Lundi : Nema a perdu la tête ou quoi ? Ah, rien de grave, elle nous parle de brûlement, un roman historique et picaresque de Elise Fontenaille. Le héros, Balthasar, croit dur comme fer à la Révolution et porte la bonne parole citoyenne en trimbalant la Louison (guillotine) de ville en ville. Époque troublée et livre dont la trame oscille entre sauvagerie et désir d’une certaine démocratie. À lire avec une minerve en acier trempé…

Mardi : Pat est parti se ressourcer en Bretagne à coup de chouchen… Une bonne raison pour nous parler de Yann Malau. Comment ? Vous ne connaissez pas ! Il n'est pas passé chez Drucker ? Logique, Yann est un défenseur de la bonne chanson française. Et il y en a du talent sous le béret orné de l’hermine et du triskell. Un style Folksong, entre textes militants et poésie. Une chouette découverte que son album "l'amour araignée"… 

Mercredi : Bruno remonte le temps pour explorer celui du blues et de la soul méconnus. Cette semaine, hommage à James Carr, un artiste de l'époque de Otis Redding, Wilson Picket, etc. qui sont restés plus célèbres. Citons Bruno " Rares, extrêmement rares sont les chansons capables de libérer autant d'émotion". Personnage tourmenté, il partira de ce monde brutal en 2001. Merci à Bruno de jouer les encyclopédistes et de ressusciter de tels chanteurs. Claude Toon a adoré cette voix chaude et a écouté un Best of sur Deezer en tapant du pied et la larme à l'œil… 

Jeudi : Rockin est étrange  on le sait depuis longtemps, c'est sans doute pour ça qu'il a apprécié  le troisième volume des "Chansons bizarres pour gens étranges" de Long Chris dans lequel l'ex parolier de Johnny donne libre cours  à son imagination fertile et sa plume débridée; un disque qui sort des sentiers battus.

Vendredi : Luc sort les colts avec "les frères sisters"  western signé de Jacques Audiard, avec un casting américain, dont Joaquim Phoenix et John C Reilly , une belle réussite avec ce qu'il faut de chevaux, de  plombs et de grands espaces, de personnages ambigus et de rebondissements.

Samedi : Claude se baguenaude dans une fête foraine. Claude : un fan des magiciens et des marionnettes. D'où l'écriture d'une chronique sur Petroucka de Stravinski, l'un des plus populaires ballets de l'époque fabuleuse des ballets russes. Une tragicomédie entre poupées devenues vivantes. Une partition échevelée et aux milles couleurs. À La suite d'un sortilège, Sonia s'est transformée en poupée Barbie… Manquait plus que cela. Ah non, rien de grave, Claude fait comme Pat dans les festivals, il abuse des boissons gazeuses au houblon…