dimanche 7 novembre 2021

BLOODY BEST-OF

 

MARDI : ils sont l’incarnation du rêve hippie (ahhh… Michelle Phillips…) et leur "California dreaming" la plus belle chanson des sixties (ahhh… Michelle Phillips…), Pat nous a raconté l’aventure de « The Mamas & the Papas », de courte durée (ahhh… Michelle Phillips…) mais qui aura marqué des générations entières. Ahhh… Oui on sait. Michelle Phillips.           

MERCREDI : la transition va être musicalement rude, mais Black Sabbath aura marqué aussi durablement la décennie suivante, comment dire… moins ensoleillée et vaporeuse, nettement plus sombre et brutale. Leur « Sabbath Bloody Sabbath » clôt une série de grands albums, pierre angulaire du heavy métal et du stoner.          

JEUDI : si les premiers et les seconds n’ont pas surfé sur le blues, notre troisième invité en a fait le thème de son disque en 1962. John Coltrane « Plays the blues » en six titres incendiaires et malicieux, qui mieux que Benjamin pour évoquer la fougue créatrice du saxophoniste.

VENDREDI : Jacques Chirac prophétisait la fracture sociale, Catherine Corsini la filme, dans « La Fracture », huis-clos dans un service d’urgences au bord de l’implosion, comme les patients et son personnel, à bout de nerf. Un film qui rend compte et alerte, un peu fourre tout et excessif, mais l’intention est louable.

SAMEDI : Claude se devait d’évoquer la mémoire du grand pianiste brésilien « Nelson Freire » disparu le 1er novembre, virtuose aussi génial que discret, que notre chroniqueur avait eu le bonheur d’entendre deux fois en concert à Paris au TCE et salle Pleyel, deux grands moments, avec en prime une virile poignée de main. L'ami de toujours de Martha Argerich et le spécialiste de Chopin, Debussy, Brahms et tant d'autres            

👉 On se retrouve mardi, avec Pat qui a du bon tabac dans sa tabatière, Claude qui nous refera le siège de Leningrad avec Chostakovitch, et double séance cinoche franco-norvégienne avec Luc.

Bon dimanche. 


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