dimanche 29 mars 2020

BEST OF A HUIS CLOS




Lundi : Confinement oblige, Hugo joue à la PlayStation chez lui et Sonia bosse en télétravail… Exceptionnellement, le Deblocnot ne peut assurer une publication le temps de s'organiser… La photo de notre salle de réflexion de planification désertée en témoigne, on respecte à la lettre le confinement !

Mardi : Pat avait prévu de nous emmener au parc Waldbühne près de Berlin où devant des milliers de spectateurs la philharmonie clôt sa saison.  En juin  2003, c'est le chef Seiji Ozawa qui dirige une soirée Gershwin en ayant invité le Marcus Roberts Trio fondé par ce grand pianiste de jazz et qui avec l'orchestre fabuleux et ses deux comparses revisitent les hits du compositeur, notamment une Rhapsodie in blue enrichie d'improvisations…

Mercredi : Le mercredi ce n'est pas ravioli mais blues et/ou rock avec Bruno qui cette semaine nous invite à découvrir la dernière mouture du groupe The Outlaws. Un groupe à géométrie d'instrumentistes variable qui n'a pas dit son dernier mot : les seconds couteaux du southern-rock sont encore vaillants. Bruno examine pour notre plaisir cet album "Dixie Highway" à la loupe…

Jeudi : Nema nous propose de la lecture passionnante : les mémoires du physicien génial Werner Heisenberg qui nous raconte à la manière d'un roman l'aventure de la physique du XXème siècle, notamment la mécanique quantique. Allemand fidèle à son pays, il traîna les pieds pour ne pas développer la bombe A. De toute façon le führer ne comprenait rien au proton, neutron, etc. Les américains émigrés ou pas eurent moins de scrupules…

Vendredi : Luc commente un grand classique de Truffaut : Tirez sur le pianiste de 1959. L’histoire d’un échec, d’un personnage qui rate tout (Aznavour). Après un premier film très autobiographique, Truffaut adaptait un polar américain de David Goodis, qui comme Jim Thomson mettait en scène avec humour noir des loosers de haute volée. La photo de Raoul Coutard, le style nouvelle vague, un grand classique du polar noir…

Samedi : Claude nous propose en cette période stressante, pour le moins, une demi-heure de musique méditative avec le Stabat Mater de Francis Poulenc. Composée après un pèlerinage à Rocamadour, l'ouvrage évite l'emphase liturgique au bénéfice de la légèreté et de la lumière… Encore Seiji Ozawa qui dirige l'orchestre de Boston avec la voix séraphique de la soprano Kathleen Battle.


Et demain c'est relâche mais pas trop. Sonia a pour mission de mettre en ligne la B.O. du film Il était une fois en Amérique signée Ennio Morricone. Claude a exigé qu'elle fasse le minutage des morceaux. Bien sûr, elle râle…

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