Lundi : Confinement
oblige, Hugo joue à la PlayStation chez lui
et Sonia bosse en télétravail… Exceptionnellement, le Deblocnot
ne peut assurer une publication le temps de s'organiser… La photo de notre
salle de réflexion de planification désertée en témoigne, on respecte à la
lettre le confinement !
Mardi : Pat avait prévu de nous emmener au parc Waldbühne près de Berlin
où devant des milliers de spectateurs la philharmonie
clôt sa saison. En juin 2003, c'est le chef Seiji
Ozawa qui dirige une soirée Gershwin
en ayant invité le Marcus Roberts Trio fondé
par ce grand pianiste de jazz et qui avec l'orchestre fabuleux et ses deux comparses
revisitent les hits du compositeur, notamment une Rhapsodie
in blue enrichie d'improvisations…
Mercredi : Le mercredi
ce n'est pas ravioli mais blues et/ou rock avec Bruno
qui cette semaine nous invite à découvrir la dernière mouture du groupe The Outlaws. Un groupe à géométrie d'instrumentistes
variable qui n'a pas dit son dernier mot : les seconds couteaux du southern-rock sont encore vaillants. Bruno examine pour notre plaisir cet album "Dixie Highway" à la loupe…
Jeudi : Nema
nous
propose de la lecture passionnante : les mémoires du physicien génial Werner Heisenberg qui nous raconte à la
manière d'un roman l'aventure de la physique du XXème siècle, notamment la
mécanique quantique. Allemand fidèle à son pays, il traîna les pieds pour ne
pas développer la bombe A. De toute façon le
führer ne comprenait rien au proton, neutron,
etc. Les américains émigrés ou pas eurent moins de scrupules…
Vendredi : Luc commente un grand classique de Truffaut : Tirez sur le pianiste de 1959. L’histoire d’un échec, d’un personnage qui
rate tout (Aznavour). Après un premier film
très autobiographique, Truffaut adaptait un polar
américain de David Goodis, qui comme Jim Thomson
mettait en scène avec humour noir des loosers
de haute volée. La photo de Raoul Coutard,
le style nouvelle vague, un grand classique du
polar noir…
Samedi : Claude nous propose en cette période stressante,
pour le moins, une demi-heure de musique méditative avec le Stabat Mater de Francis Poulenc. Composée après un pèlerinage à Rocamadour, l'ouvrage évite l'emphase liturgique
au bénéfice de la légèreté et de la lumière… Encore Seiji
Ozawa qui dirige l'orchestre de Boston
avec la voix séraphique de la soprano Kathleen
Battle.
Et demain c'est relâche mais pas trop. Sonia a pour mission de mettre en ligne la B.O. du
film Il était une fois en Amérique signée Ennio Morricone. Claude a exigé qu'elle fasse le
minutage des morceaux. Bien sûr, elle râle…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire