Lundi : Chronique
cinéma par Claude qui est ressorti groggy du ciné après la projection de Roubaix une lumière. Pas un polar au
sens strict, plutôt un docu-fiction inspiré d'un fait divers de 2002. Deux
jeunes paumées connaissent une descente en enfer dans le crime sordide à force
d'être laminées par la misère sociale et morale de la ville oubliées des dieux.
Arnaud Desplechin
dirige en maître Sara Forestier,
Léa Seydoux
et Roschdy Zem.
Mardi : Pat est
sérieux, son sujet aussi. Il nous remet en mémoire le destin du chanteur chilien humaniste et engagé Victor Jara. Trop humaniste et engagé
pour le tyran Pinochet qui prit le pouvoir en 1973, faisant assassiner le président élu
démocratiquement Salvatore Allende. Arrêté, torturé, amputé de ses doigts à la
hache pour faire taire sa guitare… Comme toujours, Pat se révèle le conteur
idéal d'un destin tragique qui méritait ce devoir de mémoire.
Mercredi : Claude pétait
un câble dans le couloir, les mains sur les oreilles… Un barouf de dingue jaillissait
du bureau de Bruno et commençait à lézarder les cloisons ! En cause un extrait
d'un incunable de Heavy-boogie-rock viril, du Street-rock, pas de la
dentelle… Une pépite de 1974 du groupe Stepson qui n'aura pas
de descendant. Ça ramone sec mais c'est diablement stimulant. Quant à Claude,
il n'a qu'à mettre un casque anti bruit ou un chapeau Stetson
à oreillettes (pour la rime).
Jeudi : Rockin' retrouve
un vieux pote, le bluesman lyonnais ZU
associé avec un groupe de musicos nommé ZIGS… Une association qui nous propose
un nouvel album et invente le concept de "Blues
bio", un blues sans artifices, de terroir et de proximité, en
direct du musicien à l'auditeur… Du blues en
français bien de chez-nous et séduisant,
groove, vraiment bien ! Comme quoi, il n'y a pas que les ricains…
Vendredi : Luc revient
de Rock en Seine 2019. Nous le sentons
ravi (de Provence). Paragraphe hilarant sur l'organisation et la problématique
des pissotières… Côté musique, notre envoyé spécial a bien profité
de cette foire survoltée avec quatre scènes… On fait son choix, on déambule, du
bon, du moins bon, mais une ambiance festive avec le groupe The Cure en point d'orgue. Luc ne parle pas de merguez mais de bibine blanche dégueue. Un oubli
ou un point faible de l'évènement ?
Samedi : Claude Toon a
fait un saut à Prague pours s'imprégner de
l'ambiance de la ville dont le public reçu de Mozart
en cadeau sa 38ème
symphonie. Oui, un cadeau sans commande officielle car Vienne boudait
de plus en plus son œuvre, notamment l'opéra Don Juan !!! Qui dit public plus
ouvert dit nouveauté et modernité. Une symphonie
grandiose avec un soupçon de nostalgie dirigée ici par le compositeur anglais Benjamin Britten. Flamboyant…
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