Lundi : On a appris que Claude étant gosse avait pour son quatre-heures des casse-croutes à la sardine à l'huile (véridique). D'où sa passion (jalousie) pour Nino Manfredi qui bénéficie du Pain et Chocolat dans une tragicomédie éponyme burlesque, et surtout une satire sociale de la galère des immigrés italiens dans la proprette et xénophobe Suisse des années 70. Film génial du méconnu Franco Brusati.
Mardi : jour de Pat, le grand maître de la chanson française et du rock un peu oubliés, et le rédacteur qui ose tout ! No limit ! Cette semaine, Elmer Food Beatn : du rock‘n’roll drôle alternatif, avec le chanteur en slip kangourou qui distille des chansons du même acabit. Derrière la grivoiserie bon enfant et assumée, beaucoup d'humanité et de drôlerie. À redécouvrir…
Mercredi : Bruno en pince pour la belle Joanne Shaw Taylor qui fait partie de ces demoiselles débarquées au début du siècle (le XXIème…) pour faire résonner leur guitare au son sur-électrifié d'un Blues-rock pêchu, et qui n'ont rien à envier à leurs homologues masculins en termes d'énergie et de vélocité.
Jeudi : grand émoi dans
la rédaction après la publication du premier papier sur un porno "Tire encore si tu peux". Au café, on
comprenait mieux pourquoi Sonia cultive avec assiduité son
"classique" chez Claude Toon, notre doyen qui à son âge… heu, est
sans doute moins féroce que les jeunes loups comme Rockin et Luc… Dernière
heure, on s'est aperçu qu'il s'agissait en réalité d'un western spaghetti
délirant vu par Rockin' : des tueries, du sexe, du plomb et de l'or… Un Ovni du
genre commenté par un JL survolté spécialiste de cette filmographie… En vedette : le félin acteur cubain Thomas Milian.
Vendredi : Il est plus rare de se poiler en lisant Bernanos ou en voyant un film de Bresson plutôt qu'une comédie grinçante italienne ou un western déjanté. Luc nous commente Mouchette, adaptation d'un drame de l'écrivain par le réalisateur obsédé par les détails, le regard sur les gestes étant privilégié aux dialogues. Mouchette ou la descente en enfer d'une adolescente mal-aimée. Chef-d'œuvre bouleversant.
Samedi : Claude apporte
une note de poésie bucolique en fin d'une semaine cinéphilique. Il nous fait
écouter la délicieuse sonate pour violon et piano n°5 dite "Le printemps" de Beethoven. En le
sachant ou pas, tout le monde connaît le thème principal. Évidemment, une
interprétation de choix : Maria Joäo Pires et Augustin Dumay. Un rayon de soleil
dans la grisaille…
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