dimanche 23 septembre 2018

BEST OF AUTOMNAL (RIP JEAN PIAT)





Lundi : sa mort est passé un peu inaperçue pourtant l'Oranais Rachid Taha a souvent fait les unes, avec son premier groupe Carte de séjour, avec Faudel et Khaled ou lors de sa carrière solo où il mêlait adroitement rock et sonorités maghrébines comme sur sa superbe reprise des Clash Rock el casbah, on se rappellera aussi son engagement contre la xénophobie, Pat lui rend un juste hommage.

Mardi : Revoici Pat qui nous révèle que le temps passant il apprécie de plus en plus le punk, à quand les piercings et la crête verte ? Le voici fan de Tagada Jones qu'il a vu au Download et retrouvé avec plaisir en disque avec ce live enregistré au Hellfest.

Mercredi : Il n'y a pas que Rockin qui sillonne l'Australie à la recherche de ses rockers du bush, cette fois c’est BRuno qui s'y colle et nous sort DATURA4, un combo un peu allumé qui ressuscite le heavy rock estampillé seventies, fuzz, garage, boogie, heavy, tout y passe avec ces kangourous.

Jeudi : C'est un gang lyonnais complètement givré qu'à découvert Rockin, entre punk, ska, pop et heavy metal ce quatuor n'engendre pas la monotonie et manie l'humour autant que les grosses guitares, à découvrir  donc les Fastened Furious.

Vendredi : c'est ce qu'on appelle un classique du cinéma que cet Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle de 1958 (60 ans !), la musique de Miles Davis, l'intrigue de film noir, la sublime Jeanne Moreau, ce ton et ces plans qui sont les débuts de la Nouvelle Vague, bref, indispensable à tout cinéphile !

Samedi : Claude Toon a surpris Sonia pleurant comme une Madeleine en écoutant l'adagio de la symphonie "pathétique" de Tchaïkovski ! Il faut dire que le compositeur a écrit une des musiques les plus bouleversantes qui soit. Une semaine après la création, les âmes bien pensantes de la cour du tsar ont-elles poussé Tchaïkovski au suicide par homophobie ? À travers le commentaire d'une des symphonies les plus célèbres du répertoire, ici dirigée avec panache par Igor Markevitch, Claude nous entraîne dans les mystères de la vie intime du musicien russe. Le budget "mouchoirs en papier" a fait rouspéter Luc. C'est pathétique cette avarice…



Je suis persuadé que certains parmi nos lecteurs ont dû s'interroger sur la personnalité de Jean Piat qui vient de nous quitter à l'âge vénérable de 93 ans ! Un acteur de cinéma gagne la popularité à travers le cinéma, et Jean Piat était un homme de théâtre.
Mais curieusement, c'est la télévision qui le fera connaître dans les foyers, ceux de ma génération, des français moyens qui fréquentaient peu le théâtre mais aimaient les belles fresques romanesques que nous proposait la télévision en ce début des années 70, à l'époque où la téléréalité ne lavait pas encore les cerveaux des téléspectateurs.
Ah les Rois maudits, Jean Piat dans le rôle du comte d'Artois, grande gueule bravache tout de pourpre vêtu et qui n'a qu'un but : reprendre à la maléfique Mahaut d'Artois (Hélène Duc), sa tante, le duché d'Artois qui la fait pair de France auprès du roi psychopathe et dictatorial Philippe IV le Bel, le fossoyeur des templiers. Performance d'acteur inoubliable. Quatre téléfilms pendant lesquels Jean Piat crève l'écran de son sourire narquois, imaginant les plus infâmes manigances pour avoir la peau de sa tante et plus si possible… Il enverra ses cousines mariées à deux dauphins au cachot et leurs amants de la tour de Nesles se faire écorchés vifs, et il sera à sa manière (romancée) l'instigateur de la Guerre de cent ans.
Jean Piat avait occupé les planches de la comédie française dans 95 rôles. Bien entendu il fréquentait d'autres théâtres… Je l'avais vu en salle, octogénaire, reprendre le rôle du dentiste retraité immortalisé par Henry Fonda dans La Maison du lac (film de Mark Rydell de 1981). En duo avec Maria Pacôme, un moment magique au Théatre de Paris en 2008.
Jean Piat avait prêté sa voix de prophète au magicien Gandalf dans le Seigneur des anneaux et la trilogie le Hobbit, mais aussi à Peter O'Toole dans Lawrence d'Arabie, Lord Jim, et la nuit des généraux.
70 ans de carrière et un personnage qui fait encore frissonner : Le Comte d'Artois et ses maudites engeances.
Jean Piat avait vu son épouse Françoise Dorin le quitter début 2018. Il l'a rejoint pour animer les planches au paradis…

Un petit PS de la jeune génération... Jean Piat était aussi à la télé Lagardère («Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi »). Sacrée série, j'étais pas né pour Thierry La Fronde... Et ouais, Luc B. s'en souvient, comme des Rois Maudits d'ailleurs... Cette série : un choc ! Violente, grivoise. Soirée télé en famille, les grands frères, les grandes sœurs, et moi le dernier qui pouvait regarder même avec les gros mots, car ça y allait avec cette salope de Mahaut !! J'avais quoi ? Douze ou treize mois... quatorze ? (j'étais très précoce). Un acteur dont j'ai toujours adoré le verbe, la diction, la voix, et le physique. Et oui, ce mec était bel homme, comme on dit, très bel homme, la classe incarnée, pour moi une sorte de Roger Moore français, le théâtre classique en plus. RIP Jeannot ! 

4 commentaires:

  1. La semaine dernière dans le best of, on avait daté un album de 1984 en 1974 et aujourd'hui sur ma chronique sur Tagada Jones on me colle une photo de Loran guitariste des Ramoneurs de Menhirs...serait-ce un complot ? Voudrait-on me torpiller de l'intérieur ???

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    1. Ouiiiinnnn. C'est de ma faute avec tous vos guitaristes qui se ressemblent... snifff
      Je fais avec ce que je trouve...
      Envoie moi par FB une petite photo de qui tu veux dans un format supérieur à 180 x 140 px (HxL) que je te corrige ça.
      Je me sens bien seul ce soir après cette tragédie :o(

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  2. Bon je passe l'éponge pour cette fois...! Mais que cela ne ce reproduise pas !

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  3. encore un adepte de la théorie du complot...ou vrai sabotage organisé? les russes?

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