Semaine estivale contrastée : soleil au sud, temps pourri au nord, donc
suggestions de lecture, entre autres
MARDI : Pat Slade a eu un
pincement au cœur lors de la disparition de
Jane Birkin. Il évoque la jeune Playmate révélée en une minute et en petite tenue par
Antonioni en 1966, la muse sexy et provocante de Gainsbourg qui composa son
répertoire de chansons, aux textes originaux parfois provoquants, et
chantées (susurrées) avec la voix sensuelle d'adolescente à l'accent so
british, l'actrice de films sympas à défaut d'être oscarisés… Chouette débat
entre lecteurs fans ou pas mais bon enfant à la suite du billet… Ça change
des invectives politicardes…
MERCREDI : Bruno avait perdu le LP poussiéreux d'un obscur groupe de Rock des années 70, son domaine d'expertise cette année et sujet du billet hebdo 😊. Il nous parle d'un beau roman culte et sans une ride de SF de 1950 signé Theodore Sturgeon et titré Cristal qui songe. Un conte étrange dans lequel un gamin de huit ans qui a fui des parents indignes trouve asile dans un cirque peuplé de personnages étranges voire difformes, généreux ou maléfiques. Un clin d'œil au film Freaks de Tod Browning ? possible ! Ah oui pourquoi des cristaux aux pouvoirs oniriques… réponse dans la chronique…
JEUDI : Entre hommage et littérature,
Benjamin nous enchante avec du jazz pour le moins coloré, mariant les
styles afro, orientaux, occidentaux, etc. Il nous charme avec sans doute la
plus belle réussite du saxophoniste
Yusef Lateef
(mais aussi flûte, basson, etc.) et prophète bop refusant de moisir dans les
vieux clichés, Yusef Lateef ramène le jazz dans le ventre fécond de la mère
Afrique, mais n’oublie ni le swing ni le blues. Au programme
"The blue Yusef Lateef", un album must de 1969…
VENDREDI : Luc, toujours intrigué par l'affaire
Salman Rushdie, a lu
Les Versets Sataniques, un roman mêlant mythe et fantaisie dont la publication provoqua un tôlé
(euphémisme) dans le monde islamique intégriste en 1989 avec une Fatwa à la
clé (appel à l'assassinat de l'écrivain) toujours en vigueur (l'auteur a été
grièvement blessé en 2022). Luc a aimé le côté satirique de la
narration talentueuse mais avoue avoir trouvé abscons les passages
nécessitant des connaissances pointues sur la théologie sur l'Islam.
👉 On se revoit mardi avec une séquence nostalgie de Pat Slade
dédiée aux
Rita Mitsouko, puis jeudi, pour se réchauffer, voyage en Norvège avec le symphoniste
Johan Svendsen, un pote de Grieg et de Claude Toon ; enfin les billets "surprise" de
Bruno mercredi et de Luc vendredi. Bon dimanche.
RIP William Friedkin (1935 - 2023)
Certains lecteurs ont déploré que l'on consacre un RIP à Jane Birkin plutôt
qu'au réalisateur génial, provocateur et sulfureux
William Friedkin, le director de l'Exorciste, ou du
très controversé La chasse…
Toujours prévoyant, l'homme qui distribuait les baffes sur les plateaux
(comme Clouzot) avait écrit donc auto biographie en 2013. Occasion
pour notre chef cinéphile Luc d'écrire un billet sur cet ouvrage en
2018. Et deux films chroniqués, L'Exorciste et French Connection (voir index cinoche).
RIP idéal que cette chronique de Luc et le comité de rédaction invite les amateurs de ce cinéaste majeur de lire ce billet (Clic).
Eh oui, certains lecteurs tiennent à ce que ce site garde une certaine tenue. Le bouquin de Friedkin, je l'ai lu il y a un bon moment, et je n'en ai plus aucun souvenir. Quand on pense qu'aucune chaîne n'a été capable de programmer un de ses films, allez French Connection, pour ne choquer personne... Ce que je mets au-dessus de tout chez Friedkin, c'est la scène d'ouverture de Sorcerer, enfin les quatre scènes. Quant à Robertson, ça a été silence radio partout. Le bouquin de Bertand Bouard sur le Band donne une idée de la foire d'empoigne qui constituait le quotidien du groupe avec les prises de bec Helm/Robertson.
RépondreSupprimerJe confesse n'avoir jamais vu Sorcerer, mon grand regret dans la vie, ce n'est pas faute d'avoir essayé de le trouver (est-il au moins passé à la télé une fois ?) mais les éditions dvd coutaient un bras. Et quand on joue de la batterie, c'est cher payé. Après Police Fédérale, le niveau baisse, jusqu'à Killer Joe, ultime sursaut, qui décoiffe comme il faut. Mais pas montrable à la télé aux heures de grandes écoutes. Cruising est très audacieux, mais là encore, pas pour tout public. Ca c'était mal passé avec Pacino, mais rendons hommage à l'acteur d'avoir osé accepter ce rôle.
SupprimerDans les années 80, Robertson avait sorti un album pas mal du tout, je ne sais plus lequel.
Il fait partie des 20 films regardables qu'on peut louer à la médiathèque, au milieu des James Bond et des Spiderman et consorts. J'ai dû l'emprunter au moins 5 fois.
SupprimerUne conclusion s'impose : nous ne fréquentons donc pas la même médiathèque ! (l'édition dvd dont je parlais une version dite 'director'cut' ressortie il y a quelques années, et dont on disait beaucoup de bien.)
Supprimer"Certains lecteurs ont déploré..."
RépondreSupprimerBen, un seul en fait... :-)
Grosse gaffe... Que vont penser les annonceurs?
RépondreSupprimerZappez directement l'article de mardi prochain alors et revenez mercredi...
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