lundi 25 avril 2022

SCHUBERT – Octuor pour cordes et vents D 803 (1824) – Gidon KREMER et 7 amis (1987) – par Claude Toon


- Drôlement pimpante cette musique Claude ce lundi matin dans ton bureau, c'est quoi ? Divertimento ? Truc-bidulo ? hihi…
- Guillerette Sonia de si bonne heure ! Non, un octuor de Schubert pour clarinette, basson, cor et cinq cordes. Et oui, une forme rare et une musique très divertissante…
- Je regarde la jaquette… Gidon Kremer souvent entendu en musique contemporaine, Tabea Zimmermann dans Berlioz je crois et quelques autres musiciens de talent à tous les coups…
- Exact, il n'existe aucune formation permanente pour cet effectif instrumental, donc les meilleurs disques sont soit des réunions de virtuoses comme ici, ou alors la crème des solistes de grands orchestres comme la Philharmonie de Vienne ou autres…
- Dis donc c'est assez long – quoique bien vivant -, et le numéro de catalogue montre que cette œuvre est plutôt tardive malgré sa bonne humeur…
- Il est vrai Sonia que Schubert est déjà très malade, mais merci à celui qui a commandé ce bijou de fantaisie de la même époque que celle des grands quatuors plutôt mélancoliques… Que ferait-on sans toi, Sonia ?


Vienne en 1824
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Voilà bien des années que je souhaitais écouter avec vous cette perle de la musique de chambre de notre ami Schubert. Pourquoi cette procrastination ? Ce n'est pas les belles versions qui manquent, notamment celles de l'octuor de Vienne. Le problème n'est pas là, mais comme pour chaque chronique "classique" se pose une question : comment structurer mon billet ? Première approche : commenter en détail les 55 minutes et les six mouvements, sans compter les variations du quatrième, ou, à l'inverse présenter le contexte historique et les artistes et laisser les lecteurs savourer ce que Sonia a défini fort à propos comme divertimento ? Une seconde approche qui vous "affranchit" (comme disent les gangsters) sans trop décortiquer la partition de cette œuvre étonnement joyeuse de Schubert, alors qu'il commence sa descente en enfer, rongé par la maladie qui nous l'enlèvera à 31 ans !

J'ai choisi la seconde approche, même si je n'ai guère trouvé d'analyse de haute-volée dans le web a contrario des six pages rédigées en son temps par Brigitte Massin dans son ouvrage culte paru chez Fayard. J'en déduis que le sujet n'est pas, en termes de solfège, très rock'n'roll 😊. De par son choix instrumental, nous sommes face à une dimension quasi symphonique pour cet octuor. Donc, aujourd'hui, je ne propose aucune étude trop rasoir (qui ne serait pas lue ? He, va savoir 😊) mais l'histoire pittoresque de la genèse, la présentation d'un casting d'enfer et quelques repères dans cet ouvrage original et très à part dans le parcours de Franz

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Gidon Kremer - Isabelle van Keulen

Il était une fois un instrument à anche simple qui, vers la fin du siècle des lumières fut encensé par Mozart dans ses dernières symphonies et œuvres concertantes pour piano. Le nouvel instrument mystère sera l'élu soliste dans un concerto et un quintette… La clarinette, tel était son nom, inventée vers 1690, prendra sa place définitive dans l'orchestre grâce à Haydn et à Beethoven et rivalisera définitivement avec le violon, la flûte, le piano et leurs amis comme instrument soliste grâce à Carl-Maria von Weber qui lui écrira des concertos, un concertino et d'autres pièces variées que jouera Heinrich Joseph Bärmann (1784-1847) qui l'avait adoptée comme un bébé.

Bärmann est membre de cette première lignée de passionnés de la clarinette moderne dont un certain Benny Goodman sera un représentant éloquent tant en musique classique qu'en jazz au XXème siècle… (Clic) Ah si le bon vieux chalumeau baroque avait pressenti un tel destin ! Bärmann aura un concurrent sérieux : Le comte autrichien Ferdinand Troyer (1780 - 1851), philanthrope et clarinettiste amateur. Un amateur ? peut-être, mais suffisamment doué pour commander une paire de chefs-d'œuvre aux compositeurs les plus en vue de son temps : le septuor de Beethoven créé en 1802 et l'octuor de Schubert composé en 1824. À noter que la composition du septuor sera à l'origine de la commande de l'octuor sensé reprendre la même formation instrumentale.  Schubert ajoutera un violon et sa patte personnelle. 


Tabea Zimmermann - David Geringas

Nous sommes en février 1824, Schubert a beaucoup souffert fin 1823 de la syphilis qui le mènera au tombeau en 1828. Je ne suis pas certain que le traitement au mercure améliore sa productivité soi-disant déclinante. Soi-disant est vraiment la formule adverbiale de circonstance car cette période de fin d'hiver sera aussi marquée par la composition du 13ème quatuor "Rosamunde" et du monument du genre, le 14ème quatuor "La jeune fille et la mort" (Index). On croit rêver !!! Une convalescence ça ?

Schubert a-t-il voulu satisfaire un désir du commanditaire de s'inspirer du septuor déjà vieux de vingt ans ou était-il un admirateur de cette œuvre très populaire de son mentor Ludwig van ? Mystère. L'élève va surpasser le maître ! Pas démesurément, quoique l'ouvrage dure une heure et se révèle follement plus imaginatif. Moi, j'adore les deux, les élections s'étaient hier… (Là, je mélange tout 😊).

L'octuor est composé pour 2 violons, 1 alto, 1 violoncelle, 1 contrebasse, 1 clarinette, 1 basson et 1 cor. Et, détail musicologique surprenant, les deux œuvres comportent toutes les deux six mouvements. Pardon Sonia ? Oui on peut parler d'une symphonie en miniature d'une heure, un instrument par pupitre (d'où Violon I & II dans l'octuor). 55 minutes pour être précis, un esprit affirmé de symphonie ; vous comprendrez pourquoi je vous épargnerai un pensum musicologique (que je n'ai pas envie d'écrire, des professionnels le font bien mieux ; et puis : Partition à consulter pour les pros et les curieux).

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Présentation de nos huit artistes dans l'ordre de l'orchestration :


Alois Posch - Eduard Brunner

Gidon Kremer : violoniste letton né en 1947 et souvent invité ou mentionné dans des œuvres de compositeurs contemporains dont il est porte-parole : Glass, Vasks, Pärt, Schnitke (Clic). Et bien entendu dans le répertoire classique comme Bach (Clic).

Isabelle van Keulen : violoniste néerlandaise née en 1966. En 1983, elle est lauréate de la médaille d'argent du concours Yehudi Menuhin. Elle a joué avec de grands maestros comme Riccardo Chailly, Colin Davis, Neville Marriner… Sa discographie est riche, dont un album consacré à Dutilleux.

Tabea Zimmermann : la chronique dédiée à Harold en Italie d'Hector Berlioz mettait en avant le talent de cette altiste de renommée internationale, d'origine allemande et elle aussi née en 1966, une gravure en complicité avec Colin Davis (Clic). Chambriste et passionnée de musique contemporaine, elle a créé la sonate pour alto de Ligeti en 1994 qui lui est dédiée.

David Geringas : Natif de Vilnius en Estonie (1946), ce violoncelliste a été élève de Mstislav Rostropovitch et lauréat du concours Tchaïkovski en 1970. Son répertoire est immense et cet artiste est l'un des rares à jouer du violoncelle baryton utilisé à l'époque baroque et classique, Haydn entre autres. Sa discographie comporte une centaine d'albums. Il est dédicataire du concerto pour violoncelle de Pēteris Vasks, compositeur letton entendu il y a peu dans le concerto pour violon. Sa carrière s'est orientée vers la direction d'orchestre.

On remarquera que les artistes réunis autour de Gidon Kremer ont tous un goût prononcé pour l'interprétation de la musique contemporaine de qualité. On ne s'en étonnera pas…

Radovan Vlatkovic - Klaus Thunemann

Alois Posch : est un ami et partenaire de longue date de Gidon Kremer. Ce contrebassiste autrichien né en 1959 a occupé les postes les plus prestigieux de grands orchestres : Philharmonie et Orchestre d'opéra d'Etat de Vienne en tant que premier soliste. Cet instrumentiste est très actif dans les projets du festival Lockenhaus de Kremer. C'est un spécialiste de la musique de Piazzolla.

Eduard Brunner : Ce clarinettiste suisse (1939-2017) a connu une belle carrière : soliste de l'Orchestre de la radio Diffusion Bavaroise à l'époque Kubelik, bien qu'il jouât sur une clarinette système Boehm. Sa formation au conservatoire de Paris peut expliquer ce choix peu apprécié en Allemagne. De Nombreux compositeurs contemporains lui ont écrits des œuvres qu'il a créées. Eduard Brunner était un ami de l'hautboïste Heinz Holliger avec qui il a gravé les ouvrages pour vents et piano de Darius Milhaud.

Radovan Vlatkovic : ce corniste est né à Zagreb en 1960 et a été l'un des solistes de  l'orchestre de la radio de Berlin. Ces gravures des concertos de Richard Strauss ou de Mozart lui ont apporté de nombreux prix…

Klaus Thunemann : Basson et sénior de cet octuor (né en Saxe en 1937), Thunemann a été soliste de l'orchestre de la NDR de Hambourg. On a également entendu ce virtuose en compagnie de Heinz Holliger notamment dans le concerto de Vivaldi RV 545.

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Ferdinand Troyer

L'octuor revendique la tonalité de fa majeur, une tonalité plutôt optimiste, très rarement utilisée par Schubert d'un naturel dépressif, favorisant donc les tonalités mineures. À ce sujet, on peut écouter une émission passionnante en replay sur France Musique (Clic). Cela dit, Schubert écrivait en usant d'une forme de chromatisme global, à la portée ou à la mesure (et non à la note comme Wagner, précurseur de l'atonalité donc du sérialisme) avec gourmandise. Ainsi dès l'intro, la clarinette est notée en sol majeur, tonalité également d'esprit positif.

"Inutile de ricaner Sonia ! j'épargne quand même aux lecteurs la notion de dissonance cognitive !" Ces détails de solfège expliquent les ambiguïtés bouleversantes qui traversent la musique de Schubert, oscillant sans cesse entre mélancolie, drame, bonhomie… Tout ce qui la rend si émouvante…

Donc : dépressif, écrivais-je, le compositeur exprime son spleen++ à l'époque "…Figures-toi un pauvre diable dont la santé ne se rétablira plus…, dont les plus brillantes espérances ont avorté, à qui les joies de l’amour et de l’amitié n’ont causé que souffrance et douleur… Chaque nuit, quand je m’endors, je souhaite ne plus me réveiller". "Freud, à l'aide !".

Cet octuor à la gaité pastorale teintée de quelques rares accès de nostalgie est plutôt une surprise dans le parcours de Schubert qui débute une agonie de quatre ans. Les quatuors "Rosamunde" et "La jeune fille et la mort" contemporains seront composés en la mineur et en ré mineur, deux tonalités pathétiques. Réécoutez les traits cinglants introduisant le second de ces quatuors, d'une violente noirceur avec ses motifs chagrins. Il vous éclairera sur cette remarque didactique 😊. (Clic)

La playlist suivante comporte six vidéos correspondant aux six mouvements. "Oui Sonia, on s'en doute… M'enfin, mais c'est quoi cette ironie insolente et friponne ce matin ; tss tss ?"


Schubert par Gustav Klimt (tableau disparu en 1945)

1 - Adagio – Allegro – Più allegro : Schubert débute "à l'ancienne", à savoir un adagio comme les symphonies londoniennes de Haydn. Ô juste 18 mesures ! Un accord en tutti affirmatif mais sans agressivité. Les trois vents maintiennent cet accord tandis que les cordes entonnent de concert une douce mélopée. Tous les instruments développent cette élégiaque et élégant motif. Plus raffiné, tu meurs… L'effectif minimaliste (un seul instrument par pupitre) offre une palette de couleurs et de timbres féériques, on pouvait s'en douter… Quelle légèreté, de la dentelle de Gand ou de Bruges musicale (si ça ce n'est pas une métaphore haut de gamme 😊 ?). Cor, clarinette et basson prédominent dans la mini coda sereine qui précède l'allegro.

[1:45] Fidèle à la forme sonate, Schubert expose deux thèmes dans l'allegro. Le premier accuse un accent martial typique du souci de la mise en avant d'une rythmique affirmée dans sa musique ; ceux qui connaissent la 9ème symphonie dite "la grande" qui verra le jour en 1825 comprendront cette assertion de ma part. Le second ressemble au premier en plus mélodique. L'allegro se développe de manière festive telle une farandole à partir de ces thèmes. On remarquera la complicité constante des huit instruments appelés à jouer quasiment sans pause ; une petite exception, la clarinette pour quelques mesures, sans doute à l'intention du commanditaire. Cet octuor est donc tout sauf un concertino. Comme explicité avant, les changements incessants de tonalité, même le funèbre Ut # mineur, confirme la fantaisie débridée de cet allegro.


Place de la porte corinthienne et
le Kaerntnerortheater à Vienne

2 – Adagio : Transition en si bémol majeur. Un thème chaloupé laissant le champ libre à la clarinette solo signe le climat général enchanteur du mouvement lent. La clarinette mènera la danse de manière continue, même lors de l'exposé du thème 2.

Un style plus concertant apparaît dans cet adagio par rapport à l'allegro. L'introduction laisse la clarinette solo dialoguer avec les cordes. Le basson puis le cor la rejoindront plus tardivement. [5:20] Même le cor bénéficiera d'un court solo. [7:27] Place au basson, pas de jalousie, la forme concertino s'impose donc dans cet adagio d'où émanent par moment des doutes, des regrets, mais cités avec une pudeur manifeste ; Schubert ne semble jamais vouloir nous attrister.   

 

3 - Allegro vivace – Trio – Allegro vivace : Retour du fa majeur. Le scherzo, car même si Schubert ne le mentionne pas, il s'agit bien d'un scherzo, commence par un chant populaire entraînant et viril. Là encore tous les instruments se liguent, frôlant la bacchanale.

[2:55] La verve exquise du trio apporte un air de fraîche féminité qui contraste avec la vigueur de l'allegro. Très inventif, Schubert insère quelques solos des vents ; très facétieux ce trio. [4:22] Reprise da capo de l'allegro.


Marché à la viande de Vienne

4 - Andante – variations. Un poco più mosso – Più lento : Schubert aime les variations. Dans cet andante complémentaire de l'adagio en plus joyeux, il s'en donne à cœur joie. On entendait déjà ce feu d'artifice dans le quintette la truite (Thema-Andantino et cinq variations). L'andante s'articule sur un thème d'un duo ressuscité d'un opéra "oublié" de 1815, les amis de Salamanque D326. De nos jours on fait des sudoku, Schubert s'amuse aussi, presque à l'excès. Il dispose de sept instruments différents, il y aura, logique, sept variations pour sept combinaisons instrumentales dominantes. Tout cela est primesautier, un chouia écrit à la hâte, un soupçon répétitif, mais on se régale (j'ai l'impression d'écrire une recette de cuisine). Le thème introductif donne la part belle aux cordes et à la clarinette solo. Rigolo. S'enchaînent les sept variations :

-    [1:08] Variation 1 : Violon solo.

-    [1:43] Variation 2 : Clarinette et basson en tutti, cor solo impétueux.

-    [3:27] Variation 3 : cor solo et arpèges allègres du violon I.

-    [4:45] Variation 4 : duo violoncelle – contrebasse.

-    [6:10] Variation 5 : épique car en ut mineur, frémissante et passionnée

-    [7:18] Variation 6 : retour du la bémol, concertante, nostalgique…

-    [9:22] Variation 7 : Schubert chasse les nuages des deux variations précédentes. Place à une jolie musique collective dans un kiosque viennois.

 

5 - Menuetto. Allegretto – Trio – Menuetto – Coda : Ce long menuet a-t-il sa place ? plus long que le scherzo, il semble ne justifier son rôle que pour reproduire le programme du septuor de Beethoven (inversion avec le scherzo d'ailleurs). Il est en fa majeur. Le thème initial est gracieux avec son galant solo de clarinette. [3:03] Le trio se veut plus ludique avec de facétieux motifs haletants du violon. [4:23] Reprise da capo du Minuetto.

 

6 - Andante molto – Allegro – Andante molto – Allegro molto : Le climat introductif est étrangement dramatique et même angoissant, frissonnant, avec des cris plaintifs des vents inconnus jusqu'alors dans cet octuor. Il paraît complètement hors sujet dans cette œuvre plutôt lumineuse. Schubert replonge-t-il dans ses affres bien justifiés par la maladie et le manque de reconnaissance qui fera de lui un musicien maudit pendant presque un siècle. [2:13] Allegro typiquement schubertien avec son rythme marqué. [6:00] Andante molto. [6:51] Allegro conclusif guilleret, plus alerte. [9:32] reprise de l'andante aux accents funestes, brièvement avant que la coda gagne la partie avec vivacité…

Une fois de plus, Schubert semble rencontrer divers écueils pour terminer ses compositions, les finals étant moins engagés que les premiers mouvements. On le constate ici avec le menuetto un brin impersonnel et l'allegro conclusif manquant d'une thématique marquante, hormis l'étrange et ténébreux andante



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La discographie est assez riche. Curieusement moins que celle des dernies quatuors ou des quintettes, sans doute du fait de l'effectif insolite qui exige une entente parfaite entre des musiciens qui se connaissent, s'apprécient et ont l'habitude de jouer ensemble…

L'enregistrement de l'Octuor de Vienne reste un incontournable par le panache de son interprétation. À noter la subtilité de la prise de son DECCA des grandes heures du label. 1958 certes, mais quelle dynamique ! L'Octuor de Vienne fut créé en 1947 par les frères Willi et Alfred Boskovsky, respectivement violoniste et clarinettiste. Les deux artistes réunissent ainsi, eux compris, huit membres de la Philharmonie de Vienne et de l'orchestre symphonique de Vienne, tous grands virtuoses. Willi Boskovsky (1909-1991) est bien connu des amateurs de valses viennoise et du répertoire de la famille Strauss. Il dirigea sans interruption le Concert du nouvel an de 1955 à 1979 !

Je vous propose d'ajouter la vidéo YouTube à celle de l'équipe Gidon Kremer. Voici le casting et le minutage de la vidéo diffusée en continu :

­      Willi Boskovsky, Philipp Matheis : Violons I & II

­      Günter Breitenbach : alto

­      Nikolaus Hübner : violoncelle

­      Johannes Krump : contrebasse

­      Alfred Boskovsky : clarinette

­      Rudolf Hanzl : basson

­      Josef Veleba : cor

  1. Adagio / Allegro [0:00]
  2. Adagio [11:57]
  3. Allegro vivace [21:51]
  4. Andante [27:48]
  5. Menuetto & Trio, Allegretto [39:11]
  6. Andante molto / Allegro [44:42]

Autre programme passionnant et d'une qualité interprétative indéniable, l'album du Melos Ensemble de Londres. 2 CD comportant : le septuor et l'octuor pour vents de Beethoven, l'octuor pour cordes de Mendelssohn, et bien entendu l'octuor de Schubert (EMI – 5/6).

Dernière référence : autour de la violoniste Isabelle Faust sont réunis Anne Katharina Schreiber (violon II), Danusha Waskiewicz (Alto), Kristin von der Goltz (violoncelle), James Munro (contrebasse), Lorenzo Coppola (clarinette), Teunis Van Der Zwart (cor), Javier Zafra (basson), tous spécialistes du jeu sur instruments d'époque. Cette option apporte un timbre acidulé à une interprétation de haute-volée (Harmonia Mundi2018 - 6/6)

En joker, l'interprétation sous la direction de la violoniste russe Viktoria Mullova et l'ensemble qui porte son nom. Tempos un peu lents à mon sens, mais la poésie et la tendresse sont magnifiées par une prise de son de grande classe. (Onyx2005 – 6/6). (Clic)



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