- Drôlement pimpante cette musique Claude ce lundi matin dans ton
bureau, c'est quoi ? Divertimento ? Truc-bidulo ? hihi…
- Guillerette Sonia de si bonne heure ! Non, un octuor de Schubert pour
clarinette, basson, cor et cinq cordes. Et oui, une forme rare et une
musique très divertissante…
- Je regarde la jaquette… Gidon Kremer souvent entendu en musique
contemporaine, Tabea Zimmermann dans Berlioz je crois et quelques autres
musiciens de talent à tous les coups…
- Exact, il n'existe aucune formation permanente pour cet effectif
instrumental, donc les meilleurs disques sont soit des réunions de
virtuoses comme ici, ou alors la crème des solistes de grands orchestres
comme la Philharmonie de Vienne ou autres…
- Dis donc c'est assez long – quoique bien vivant -, et le numéro de
catalogue montre que cette œuvre est plutôt tardive malgré sa bonne
humeur…
- Il est vrai Sonia que Schubert est déjà très malade, mais merci à
celui qui a commandé ce bijou de fantaisie de la même époque que celle
des grands quatuors plutôt mélancoliques… Que ferait-on sans toi, Sonia
?
Vienne en 1824 |
xxxxxx |
Voilà bien des années que je souhaitais écouter avec vous cette perle de la
musique de chambre de notre ami
Schubert. Pourquoi cette procrastination ? Ce n'est pas les belles versions qui
manquent, notamment celles de l'octuor de Vienne. Le problème n'est pas là, mais comme pour chaque chronique "classique" se
pose une question : comment structurer mon billet ? Première approche :
commenter en détail les 55 minutes et les six mouvements, sans compter les
variations du quatrième, ou, à l'inverse présenter le contexte historique et
les artistes et laisser les lecteurs savourer ce que Sonia a défini fort à
propos comme divertimento ? Une seconde approche qui vous "affranchit"
(comme disent les gangsters) sans trop décortiquer la partition de cette
œuvre étonnement joyeuse de
Schubert, alors qu'il commence sa descente en enfer, rongé par la maladie qui nous
l'enlèvera à 31 ans !
J'ai choisi la seconde approche, même si je n'ai guère trouvé d'analyse de
haute-volée dans le web a contrario des six pages rédigées en son temps par
Brigitte Massin dans son ouvrage culte paru chez Fayard. J'en déduis
que le sujet n'est pas, en termes de solfège, très rock'n'roll 😊. De par
son choix instrumental, nous sommes face à une dimension quasi symphonique
pour cet octuor. Donc, aujourd'hui, je ne propose aucune étude trop rasoir
(qui ne serait pas lue ? He, va savoir 😊) mais l'histoire pittoresque de la
genèse, la présentation d'un casting d'enfer et quelques repères dans cet
ouvrage original et très à part dans le parcours de Franz…
~~~~~~~~~~~~~~~
Gidon Kremer - Isabelle van Keulen |
Il était une fois un instrument à anche simple qui, vers la fin du siècle des lumières fut encensé par Mozart dans ses dernières symphonies et œuvres concertantes pour piano. Le nouvel instrument mystère sera l'élu soliste dans un concerto et un quintette… La clarinette, tel était son nom, inventée vers 1690, prendra sa place définitive dans l'orchestre grâce à Haydn et à Beethoven et rivalisera définitivement avec le violon, la flûte, le piano et leurs amis comme instrument soliste grâce à Carl-Maria von Weber qui lui écrira des concertos, un concertino et d'autres pièces variées que jouera Heinrich Joseph Bärmann (1784-1847) qui l'avait adoptée comme un bébé.
Bärmann
est membre de cette première lignée de passionnés de la clarinette moderne
dont un certain
Benny Goodman
sera un représentant éloquent tant en musique classique qu'en jazz au XXème
siècle…
(Clic)
Ah si le bon vieux chalumeau baroque avait pressenti un tel destin !
Bärmann
aura un concurrent sérieux : Le comte autrichien
Ferdinand Troyer
(1780 - 1851), philanthrope et clarinettiste amateur. Un amateur ?
peut-être, mais suffisamment doué pour commander une paire de chefs-d'œuvre
aux compositeurs les plus en vue de son temps : le
septuor
de
Beethoven
créé en 1802 et l'octuor
de
Schubert
composé en 1824. À noter que la composition du
septuor
sera à l'origine de la commande de l'octuor
sensé reprendre la même formation instrumentale. Schubert
ajoutera un violon et sa patte personnelle.
Tabea Zimmermann - David Geringas |
Nous sommes en février 1824,
Schubert
a beaucoup souffert fin 1823 de la syphilis qui le mènera au tombeau
en 1828. Je ne suis pas certain que le traitement au mercure améliore
sa productivité soi-disant déclinante. Soi-disant est vraiment la formule
adverbiale de circonstance car cette période de fin d'hiver sera aussi
marquée par la composition du
13ème quatuor
"Rosamunde" et du monument du genre, le
14ème
quatuor "La jeune fille et la mort"
(Index). On croit rêver !!! Une convalescence ça ?
Schubert
a-t-il voulu satisfaire un désir du commanditaire de s'inspirer du
septuor
déjà vieux de vingt ans ou était-il un admirateur de cette œuvre très
populaire de son mentor
Ludwig van
? Mystère. L'élève va surpasser le maître ! Pas démesurément, quoique
l'ouvrage dure une heure et se révèle follement plus imaginatif. Moi,
j'adore les deux, les élections s'étaient hier… (Là, je mélange tout
😊).
L'octuor est composé pour 2 violons, 1 alto, 1 violoncelle, 1 contrebasse, 1 clarinette, 1 basson et 1 cor. Et, détail musicologique surprenant, les deux œuvres comportent toutes les deux six mouvements. Pardon Sonia ? Oui on peut parler d'une symphonie en miniature d'une heure, un instrument par pupitre (d'où Violon I & II dans l'octuor). 55 minutes pour être précis, un esprit affirmé de symphonie ; vous comprendrez pourquoi je vous épargnerai un pensum musicologique (que je n'ai pas envie d'écrire, des professionnels le font bien mieux ; et puis : Partition à consulter pour les pros et les curieux).
~~~~~~~~~~~~~~~
Présentation de nos huit artistes dans l'ordre de l'orchestration
:
Alois Posch - Eduard Brunner |
Gidon Kremer
: violoniste letton né en 1947 et souvent invité ou mentionné dans
des œuvres de compositeurs contemporains dont il est porte-parole :
Glass,
Vasks,
Pärt,
Schnitke
(Clic). Et bien entendu dans le répertoire classique comme
Bach
(Clic).
Isabelle van Keulen
: violoniste néerlandaise née en 1966. En 1983, elle est
lauréate de la médaille d'argent du
concours Yehudi Menuhin. Elle a joué
avec de grands maestros comme
Riccardo Chailly,
Colin Davis,
Neville Marriner… Sa discographie est riche, dont un album consacré à
Dutilleux.
Tabea Zimmermann
: la chronique dédiée à
Harold en Italie
d'Hector Berlioz mettait en avant le talent de cette altiste de renommée internationale,
d'origine allemande et elle aussi née en 1966, une gravure en
complicité avec
Colin Davis
(Clic). Chambriste et passionnée de musique contemporaine, elle a créé la
sonate pour alto de
Ligeti
en 1994 qui lui est dédiée.
David Geringas : Natif de Vilnius en Estonie (1946), ce violoncelliste a été élève de Mstislav Rostropovitch et lauréat du concours Tchaïkovski en 1970. Son répertoire est immense et cet artiste est l'un des rares à jouer du violoncelle baryton utilisé à l'époque baroque et classique, Haydn entre autres. Sa discographie comporte une centaine d'albums. Il est dédicataire du concerto pour violoncelle de Pēteris Vasks, compositeur letton entendu il y a peu dans le concerto pour violon. Sa carrière s'est orientée vers la direction d'orchestre.
On remarquera que les artistes réunis autour de Gidon Kremer ont tous un goût prononcé pour l'interprétation de la musique contemporaine de qualité. On ne s'en étonnera pas…
Radovan Vlatkovic - Klaus Thunemann |
Alois Posch
: est un ami et partenaire de longue date de
Gidon Kremer. Ce contrebassiste autrichien né en 1959 a occupé les postes les
plus prestigieux de grands orchestres :
Philharmonie
et
Orchestre d'opéra d'Etat de Vienne
en tant que premier soliste. Cet instrumentiste est très actif dans les
projets du
festival Lockenhaus de Kremer. C'est un
spécialiste de la musique de
Piazzolla.
Eduard Brunner
: Ce clarinettiste suisse (1939-2017) a connu une belle
carrière : soliste de l'Orchestre de la radio Diffusion Bavaroise
à l'époque
Kubelik, bien qu'il jouât sur une clarinette système Boehm. Sa formation au
conservatoire de Paris peut expliquer ce choix peu apprécié en Allemagne. De
Nombreux compositeurs contemporains lui ont écrits des œuvres qu'il a
créées.
Eduard Brunner
était un ami de l'hautboïste
Heinz Holliger
avec qui il a gravé les ouvrages pour vents et piano de
Darius Milhaud.
Radovan Vlatkovic
: ce corniste est né à Zagreb en 1960 et a été l'un des solistes
de l'orchestre de la radio de Berlin. Ces gravures des concertos de
Richard
Strauss
ou de
Mozart
lui ont apporté de nombreux prix…
Klaus Thunemann
: Basson et sénior de cet octuor (né en Saxe en 1937),
Thunemann
a été soliste de l'orchestre de la NDR de Hambourg.
On a également entendu ce virtuose en compagnie de
Heinz Holliger
notamment dans le concerto de
Vivaldi
RV 545.
~~~~~~~~~~~~~~~
Ferdinand Troyer |
L'octuor
revendique la tonalité de fa majeur,
une tonalité plutôt optimiste, très rarement utilisée par
Schubert
d'un naturel dépressif, favorisant donc les
tonalités mineures. À ce sujet, on peut
écouter une émission passionnante en replay sur France Musique
(Clic). Cela dit,
Schubert
écrivait en usant d'une forme de chromatisme global, à la portée ou à la
mesure (et non à la note comme
Wagner, précurseur de l'atonalité donc du sérialisme) avec gourmandise. Ainsi dès
l'intro, la clarinette est notée en
sol majeur, tonalité également d'esprit
positif.
"Inutile de ricaner Sonia ! j'épargne quand même aux lecteurs la
notion de dissonance cognitive !" Ces détails de solfège expliquent les ambiguïtés bouleversantes qui
traversent la musique de
Schubert, oscillant sans cesse entre mélancolie, drame, bonhomie… Tout ce qui la
rend si émouvante…
Donc : dépressif, écrivais-je, le compositeur exprime son spleen++ à
l'époque "…Figures-toi un pauvre diable dont la santé ne se rétablira plus…, dont
les plus brillantes espérances ont avorté, à qui les joies de l’amour et
de l’amitié n’ont causé que souffrance et douleur… Chaque nuit, quand je
m’endors, je souhaite ne plus me réveiller". "Freud, à l'aide !".
Cet octuor à la gaité pastorale teintée de quelques rares accès de
nostalgie est plutôt une surprise dans le parcours de Schubert
qui débute une agonie de quatre ans. Les quatuors "Rosamunde" et "La jeune fille et la mort" contemporains seront composés en la mineur et en ré mineur, deux
tonalités pathétiques. Réécoutez les traits cinglants introduisant le
second de ces quatuors, d'une violente noirceur avec ses motifs
chagrins. Il vous éclairera sur cette remarque didactique 😊. (Clic)
La playlist suivante comporte six vidéos correspondant aux six
mouvements.
Schubert par Gustav Klimt (tableau disparu en 1945) |
1 - Adagio – Allegro – Più allegro :
Schubert
débute "à l'ancienne", à savoir un
adagio comme les
symphonies londoniennes
de
Haydn. Ô juste 18 mesures ! Un accord en tutti affirmatif mais sans agressivité.
Les trois vents maintiennent cet accord tandis que les cordes entonnent de
concert une douce mélopée. Tous les instruments développent cette élégiaque
et élégant motif. Plus raffiné, tu meurs… L'effectif minimaliste (un seul
instrument par pupitre) offre une palette de couleurs et de timbres
féériques, on pouvait s'en douter… Quelle légèreté, de la dentelle de Gand
ou de Bruges musicale (si ça ce n'est pas une métaphore haut de gamme 😊 ?).
Cor, clarinette et basson prédominent dans la mini coda sereine qui précède
l'allegro.
[1:45] Fidèle à la forme sonate,
Schubert
expose deux thèmes dans l'allegro. Le
premier accuse un accent martial typique du souci de la mise en avant d'une
rythmique affirmée dans sa musique ; ceux qui connaissent la
9ème symphonie
dite "la grande" qui verra le jour en 1825 comprendront cette assertion de ma part.
Le second ressemble au premier en plus mélodique. L'allegro
se développe de manière festive telle une farandole à partir de ces thèmes.
On remarquera la complicité constante des huit instruments appelés à jouer
quasiment sans pause ; une petite exception, la clarinette pour quelques
mesures, sans doute à l'intention du commanditaire. Cet
octuor
est donc tout sauf un concertino. Comme explicité avant, les changements
incessants de tonalité, même le funèbre Ut # mineur, confirme la fantaisie
débridée de cet allegro.
Place de la porte corinthienne et le Kaerntnerortheater à Vienne |
2 – Adagio
: Transition en si bémol majeur. Un thème chaloupé laissant le champ libre
à la clarinette solo signe le climat général enchanteur du mouvement lent.
La clarinette mènera la danse de manière continue, même lors de l'exposé
du thème 2.
Un style plus concertant apparaît dans cet adagio par rapport à l'allegro. L'introduction laisse la clarinette solo dialoguer avec les cordes. Le
basson puis le cor la rejoindront plus tardivement. [5:20] Même le cor
bénéficiera d'un court solo. [7:27] Place au basson, pas de jalousie, la
forme concertino s'impose donc dans cet adagio d'où émanent par moment des
doutes, des regrets, mais cités avec une pudeur manifeste ;
Schubert
ne semble jamais vouloir nous attrister.
3 - Allegro vivace – Trio – Allegro vivace
: Retour du fa majeur. Le scherzo,
car même si
Schubert
ne le mentionne pas, il s'agit bien d'un
scherzo, commence par un chant
populaire entraînant et viril. Là encore tous les instruments se liguent,
frôlant la bacchanale.
[2:55] La verve exquise du trio apporte un air de fraîche féminité qui
contraste avec la vigueur de l'allegro. Très inventif,
Schubert
insère quelques solos des vents ; très facétieux ce trio. [4:22] Reprise
da capo de l'allegro.
Marché à la viande de Vienne |
4 - Andante – variations. Un poco più mosso – Più lento :
Schubert
aime les variations. Dans cet andante complémentaire de l'adagio en plus
joyeux, il s'en donne à cœur joie. On entendait déjà ce feu d'artifice dans
le
quintette la truite
(Thema-Andantino et cinq variations). L'andante s'articule sur un thème d'un duo ressuscité d'un opéra
"oublié" de 1815,
les amis de Salamanque
D326. De nos jours on fait des sudoku,
Schubert s'amuse aussi, presque à l'excès. Il dispose de sept instruments
différents, il y aura, logique,
sept variations pour sept combinaisons
instrumentales dominantes. Tout cela est primesautier, un chouia écrit à la
hâte, un soupçon répétitif, mais on se régale (j'ai l'impression d'écrire
une recette de cuisine). Le thème introductif donne la part belle aux cordes
et à la clarinette solo. Rigolo. S'enchaînent les sept variations :
- [1:08] Variation 1 :
Violon solo.
- [1:43] Variation 2 :
Clarinette et basson en tutti, cor solo impétueux.
- [3:27] Variation 3 : cor
solo et arpèges allègres du violon I.
- [4:45] Variation 4 : duo
violoncelle – contrebasse.
- [6:10] Variation 5 :
épique car en ut mineur, frémissante et passionnée
- [7:18] Variation 6 :
retour du la bémol, concertante, nostalgique…
- [9:22] Variation 7 :
Schubert
chasse les nuages des deux variations précédentes. Place à une jolie musique
collective dans un kiosque viennois.
5 - Menuetto. Allegretto – Trio – Menuetto – Coda : Ce long menuet
a-t-il sa place ? plus long que le
scherzo, il semble ne justifier son
rôle que pour reproduire le programme du
septuor de
Beethoven (inversion avec le
scherzo d'ailleurs). Il est en fa
majeur. Le thème initial est gracieux avec son galant solo de clarinette.
[3:03] Le trio se veut plus ludique
avec de facétieux motifs haletants du violon. [4:23] Reprise da capo du
Minuetto.
6 - Andante molto – Allegro – Andante molto – Allegro molto : Le
climat introductif est étrangement dramatique et même angoissant,
frissonnant, avec des cris plaintifs des vents inconnus jusqu'alors dans cet
octuor. Il paraît complètement hors sujet dans cette œuvre plutôt lumineuse.
Schubert
replonge-t-il dans ses affres bien justifiés par la maladie et le manque de
reconnaissance qui fera de lui un musicien maudit pendant presque un siècle.
[2:13] Allegro typiquement schubertien
avec son rythme marqué. [6:00] Andante molto. [6:51]
Allegro conclusif guilleret, plus
alerte. [9:32] reprise de l'andante aux
accents funestes, brièvement avant que la
coda gagne la partie avec vivacité…
Une fois de plus,
Schubert semble rencontrer divers écueils pour terminer ses compositions, les
finals étant moins engagés que les premiers mouvements. On le constate ici
avec le menuetto un brin impersonnel et
l'allegro conclusif manquant d'une
thématique marquante, hormis l'étrange et ténébreux
andante.
~~~~~~~~~~~~~~~
La discographie est assez riche. Curieusement moins que celle des
dernies quatuors
ou des
quintettes, sans doute du fait de l'effectif insolite qui exige une entente parfaite
entre des musiciens qui se connaissent, s'apprécient et ont l'habitude de
jouer ensemble…
L'enregistrement de l'Octuor de Vienne
reste un incontournable par le panache de son interprétation. À noter la
subtilité de la prise de son DECCA des grandes heures du label.
1958 certes, mais quelle dynamique ! L'Octuor de Vienne fut créé en 1947 par les frères
Willi
et
Alfred Boskovsky, respectivement violoniste et clarinettiste. Les deux artistes réunissent
ainsi, eux compris, huit membres de la
Philharmonie de Vienne
et de l'orchestre symphonique de Vienne, tous grands virtuoses.
Willi Boskovsky
(1909-1991) est bien connu des amateurs de valses viennoise et du
répertoire de la famille
Strauss. Il dirigea sans interruption le Concert du nouvel an de 1955 à
1979 !
Je vous propose d'ajouter la vidéo YouTube à celle de l'équipe
Gidon Kremer. Voici le casting et le minutage de la vidéo diffusée en continu :
Willi Boskovsky, Philipp Matheis : Violons I & II
Günter Breitenbach : alto
Nikolaus Hübner : violoncelle
Johannes Krump : contrebasse
Alfred Boskovsky : clarinette
Rudolf Hanzl : basson
Josef Veleba : cor |
|
Autre programme passionnant et d'une qualité interprétative indéniable,
l'album du
Melos Ensemble de Londres. 2 CD comportant : le
septuor
et l'octuor pour vents de
Beethoven, l'octuor pour cordes de
Mendelssohn, et bien entendu l'octuor
de
Schubert
(EMI – 5/6).
Dernière référence : autour de la violoniste
Isabelle Faust
sont réunis
Anne Katharina Schreiber
(violon II),
Danusha Waskiewicz
(Alto),
Kristin von der Goltz
(violoncelle),
James Munro
(contrebasse),
Lorenzo Coppola
(clarinette),
Teunis Van Der Zwart
(cor),
Javier Zafra
(basson), tous spécialistes du jeu sur instruments d'époque. Cette option
apporte un timbre acidulé à une interprétation de haute-volée (Harmonia Mundi
– 2018 - 6/6)
En joker, l'interprétation sous la direction de la violoniste russe
Viktoria Mullova
et l'ensemble qui porte son nom. Tempos un peu lents à mon sens, mais la
poésie et la tendresse sont magnifiées par une prise de son de grande
classe. (Onyx – 2005 – 6/6).
(Clic)
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