dimanche 19 avril 2020

PLAY LE BEST-OF AGAIN



Lundi : On en apprend des belles ! Avant le confinement, un lundi de relâche, Sonia et Hugo avaient eu l'idée lumineuse d'expérimenter le Spiritisme avec une tablette ouija. Esprit invoqué : Beethoven, soi-disant pour fournir des infos à Claude Toon… Le Ludwig étant sourd et c'est bien connu peu commode, son poltergeist a ravagé le bureau… Ils nous auront tout fait les duettistes du "grand n'importe quoi".

Mardi : Pat repense à l'époque où il était jeune et beau (il se mésestime) et écoutait en boucle un hit de David Mcwilliams "Days of Pearly Spencer" de 1968. David McWilliam, malgré une discographie riche de quatorze albums et autant de singles restera, malgré une forte popularité en Allemagne, en Italie et surtout en France un artiste en marge du système. On se met des perruques pour faire beatniks et on nostalgique (néologisme)…

Mercredi : Bruno a écouté le deuxième album de 1969 du groupe de Hard-Rock Free qui atteint des sommets de concision, de sobriété, d’homogénéité. La musique en sera marquée au fer rouge, un peu comme Bruno et son tatouage "I love Kossoff" sur la fesse gauche. (Une info exclusive de Luc…, no comment).

Jeudi : N’ayant pas grand-chose d’autre à faire comme beaucoup, Pat poursuit le rangement de ses 45 tours, et voilà-t-y pas qu’il tombe sur "The letter", formidable tube de l’année 1967. Un hit de The Box Tops. Formé en 1967, ce groupe est tombé aujourd'hui dans l'oubli… Un single qui fait fureur dans les quatre coins du globe et donnera lieu à une flopée de reprises ; encore une séquence nostalgie.

Vendredi : Luc parvient à l'extase en nous parlant de Casablanca film culte de Michael Curtiz. Luc s'interroge : comment ce scénario à l’eau de rose, limite série B sur le papier, a pu aboutir à un tel film mythique ? Un casting d'enfer, toute une époque du NB léché, bref un classique avec ce fleuron des studios Warner, trafiquants, collabos, résistants, espions, nazis ; bienvenu dans ce merveilleux film avec un Bogart éperdu d’amour pour Ingrid Bergman.

Samedi : Claude a le souci de divertir un lectorat gagnée par la maussadité (encore un néologisme). Il nous fait voir et écouter un concert live à Munich avec au programme le Double concerto pour violoncelle et violon de Brahms. Son dernier ouvrage avec orchestre, plein de vie, écrit pour des potes… Claude nous gâte : Anne-Sophie Mutter au violon (une découverte de Karajan des années 70), le jeune et fougueux Maximilian Hornung au violoncelle et le regretté Mariss Jansons à la baguette…


Et demain c'est toujours chômage partiel. Sonia a prévu de nous faire écouter la musique pour le film "La leçon de piano"… à suivre !

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