Lundi : On en apprend
des belles ! Avant le confinement, un lundi de relâche, Sonia et Hugo avaient eu
l'idée lumineuse d'expérimenter le Spiritisme
avec une tablette ouija. Esprit invoqué : Beethoven,
soi-disant pour fournir des infos à Claude Toon…
Le Ludwig étant sourd et c'est bien connu
peu commode, son poltergeist a ravagé le
bureau… Ils nous auront tout fait les duettistes du "grand n'importe quoi".
Mardi : Pat repense à l'époque où il était jeune et beau
(il se mésestime) et écoutait en boucle un hit de David Mcwilliams "Days of Pearly
Spencer" de 1968. David McWilliam,
malgré une discographie riche de quatorze albums et autant de singles restera,
malgré une forte popularité en Allemagne, en Italie et surtout en France un
artiste en marge du système. On se met des perruques
pour faire beatniks et on nostalgique
(néologisme)…
Mercredi : Bruno a écouté le deuxième album de 1969 du groupe
de Hard-Rock Free
qui atteint des sommets de concision, de sobriété, d’homogénéité. La musique en
sera marquée au fer rouge, un peu comme Bruno
et son tatouage "I love Kossoff" sur la fesse gauche. (Une info
exclusive de Luc…, no comment).
Jeudi : N’ayant pas
grand-chose d’autre à faire comme beaucoup, Pat
poursuit le rangement de ses 45 tours, et voilà-t-y
pas qu’il tombe sur "The letter",
formidable tube de l’année 1967. Un hit de The Box Tops.
Formé en 1967, ce groupe est tombé aujourd'hui dans l'oubli… Un single qui fait fureur dans les quatre coins du
globe et donnera lieu à une flopée de reprises ; encore une séquence nostalgie.
Vendredi : Luc parvient à l'extase en nous parlant de Casablanca film culte de Michael Curtiz. Luc
s'interroge : comment ce scénario à l’eau de rose, limite série B sur le
papier, a pu aboutir à un tel film mythique ? Un casting d'enfer, toute une
époque du NB léché, bref un classique avec ce fleuron des studios Warner, trafiquants, collabos, résistants,
espions, nazis ; bienvenu dans ce merveilleux film avec un Bogart éperdu d’amour pour Ingrid Bergman.
Samedi : Claude a le souci de divertir un lectorat gagnée
par la maussadité (encore un néologisme). Il nous fait voir et écouter un
concert live à Munich avec au programme le Double concerto pour violoncelle et violon de Brahms. Son dernier
ouvrage avec orchestre, plein de vie, écrit pour des potes… Claude nous gâte : Anne-Sophie Mutter au violon (une découverte de Karajan des années 70), le jeune et fougueux Maximilian Hornung au violoncelle et le regretté
Mariss Jansons à la baguette…
Et demain c'est toujours chômage
partiel. Sonia a prévu de nous faire écouter la musique pour le film "La leçon de piano"… à suivre !
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