- Ah Claude merci pour la fiche travaux… Tu aimes bien me martyriser avec des orthographes surréalistes de nom de compositeur… Si on exclut la planète Mars, je suppose que ce monsieur ou cette dame est un(e) descendant(e) des vikings, hihi…
- Finlandais pour être précis Sonia… le "a" est en promotion dans le patronyme de ce musicien contemporain qui nous a quittés en 2016…
- Un finlandais de nouveau, ce petit pays a vraiment des ressources infinies de musiciens…
- Je te l'accorde. L'homme est peu connu car il n'appartenait pas à une école officielle du XXème siècle ; il a travaillé au contraire sur une synthèse de tous les modes d'écriture depuis le baroque jusqu'à notre temps…
- Leif Segerstam est ce chef finnois à la carrure de bûcheron déjà écouté il me semble… avec une barbe de prophète en prime…
- Oui, dans la symphonie n°1 de Sibelius, son compatriote historique et la symphonie n°1 du danois excentrique Rued Langgaard…
Leif Segerstam (1944-2024) |
Coïncidence inattendue et cruelle. Consultant ma messagerie dès la sortie de mon bureau de Sonia, le site Diapasonmag informe du décès et rend hommage au maestro Leif Segerstam, octogénaire depuis peu. Le maestro finlandais qui était l'un des rares à avoir gravé la symphonie prévue pour la chronique du jour se définissait lui-même avec humour comme une chimère de "Johannes Brahms, de Karl Marx et du père Noël". Description pittoresque de ce "gros bonhomme" qui s'excusa tout penaud après une critique pour le moins machiste envers l'une de ses élèves cheffe d'orchestre en disant "J'ai tendance à dire des choses stupides. J'ai toujours été si bête, si enfantin et si naïf." Quand on consulte le parcours artistique de la "victime", Susanna Mälkki, il faut admettre que la remarque était pour le moins égrillarde, mais l'enseignement plutôt efficace… Susanna dirige l'orchestre Philharmonique d'Helsinki depuis 2016, ensemble que Segerstam dirigea de 1996 à 2007. Sa carrière de chef lyrique est exceptionnelle, même en France… Comme quoi…
Surdoué de la direction, le jeune finlandais Klaus Mäkelä à la carrière exponentielle a commenté : "Segerstam… le plus grand des sibéliens avec son exact opposé, Paavo Berglund […], avec des qualités organiques dans chaque transition de tempo qui […] tiennent de la magie." Le chef compositeur composa tout au long de sa carrière 371 symphonies 😊. Des pièces courtes et originales, d'esprit chambriste, que les orchestres pouvaient jouer sans chef…
Une biographie plus générale est à lire dans la chronique consacrée à son interprétation volcanique et féérique de la 1ère symphonie de Sibelius (Clic), sans compter des compléments dans le billet dédié à la symphonie N°1 de Rued Langaard (Clic), compositeur danois tout aussi extravagant que Leif Segerstam.
La Finlande serait-elle l'un des grands pays de la musique en Europe ? Avec quatre millions d'habitants en 1900, à peine cinq de nos jours, avouez que la question est pertinente. Que ce soit le nombre de compositeurs dont un postromantique majeur, Jean Sibelius, et d'autres qui font les beaux jours des chroniques comme Erkki Melartin ou Kaija Saariaho disparue récemment, en ajoutant en ce jour : Einojuhani Rautavaara.
Quant aux maestros qui se sont illustrés en enregistrant soit les œuvres des maitres de leur patrie, soit celles vilainement oubliées de compositeurs considérés (à tort) de second plan, y compris dans leurs pays d'origines… la liste est longue en rapport avec la démographie finnoise, au risque de radoter : Robert Kajanus, Paavo Berglund (RIP), Okko Kamu, Sakari Oramo, John Storgårds, Osmo Vänskä, Jan Engstrom, Esa Pekka Salonen, Aapo Häkkinen, Ari Rasilainen, Susanna Mälkki (bientôt dans un ouvrage de Steve Reich)...
Soldat finlandais de blanc vêtu... |
L'entrée de la Finlande actuellement si active dans le domaine de la musique "savante" fut tardive. Le premier compositeur officiellement reconnu est Erik Tulindberg (1761 – 1814) donc rattaché par l'époque et son style à Mozart et à la fin de l'âge classique. Les partitions qui nous sont parvenues se limitent à un concerto pour violon et six quatuors. Voici une musique à la fois fraîche et banale, de style académique et d'influence mozartienne que les labels de disques ne méprisent pas ; une petite chronique divertissante pourra donc être envisagée…
Retour sur Jean Sibelius né en 1865, cinq ans après Mahler et un an après Richard Strauss, donc ayant composé en pleine période postromantique (Biographie). Personnage tourmenté, vaguement alcoolique et dépressif, son art apparaît de nos jours comme une porte entre la tradition romantique et la modernité, notamment avec sa 4ème symphonie de 1911. Il mettra du temps à s'imposer hors des pays anglo-saxons ; des théoriciens intégristes du sérialisme de l'École de Vienne comme René Leibowitz et Theodor Adorno le traînant dans la boue à propos d'une soi-disant maîtrise insuffisante du contrepoint, entre autres médisances. Possible, mais le public s'en fiche 😊 et Leibowitz l'ennuie, a priori. La popularité (musicale) de Sibelius dans l'Allemagne nazie participant beaucoup à cet ostracisme institué par les intellectuels juifs jusqu'à sa mort à l'âge vénérable de 91 ans en 1957. Au XXIème siècle, la polémique n'est qu'un souvenir, Sibelius occupe une place essentielle dans l'art musical.
Einojuhani Rautavaara voit le jour à Turku, ville côtière de la baltique, ancienne capitale finnoise. Il va grandir dans l'une des périodes les plus agitées de son pays à la nature farouchement patriotique. Avant 1939, les relations souvent tendues avec la Russie devenue soviétique sont stabilisées, disons-le comme ça… le 1er septembre 1939, le Reich nazi envahit la Pologne et déclenche la seconde guerre mondiale. Envoyé d'Hitler en août, Ribbentrop avait signé un pacte de non-agression avec Molotov et Staline, le führer ne voulait surtout pas d'intervention des russes… Ceux-ci n'étaient sans doute pas aussi naïfs tel que les historiens l'ont longtemps suggéré. Ils assurent donc leurs arrières en envahissant en novembre, soit en plein hiver, la Carélie, région sud-est de la Finlande (les finlandais habillés de blanc et excellents skieurs dameront le pion aux russes pendant des mois). Mi-février, sur proposition de Molotov excédé par la résistance d'un si petit pays, une "grande trêve" est proposée en guise d'armistice…suivie d'une "guerre de continuation" .
Einojuhani Rautavaara (1928-2016) |
Humiliée, la Finlande se tournera vers l'Allemagne, et de fait, lors de l'opération Barbarossa, elle joint ses forces à celles démesurées de l'armada de la Wermacht. Un calme précaire régnera dans la région jusqu'en 1944, date à laquelle après l'insistance de Roosevelt, La Finlande rejoindra les alliés donc l'armée rouge. Ce revirement lui permettra de ne pas être englobée dans le bloc soviétique après la capitulation…
Pourquoi ce paragraphe ? Rautavaara pourra étudier malgré la sauvagerie ravageant l'Europe pendant cinq ans, la Finlande ne servira guère que de base logistique tantôt aux nazis puis aux russes… Sibelius, compositeur illustre d'un pays allié, sera apprécié en Allemagne, même si, de vous à moi, ses 4ème, 5ème et encore plus 7ème symphonies, modernistes, auraient pu être classées "musique dégénérée" par Goebbels, tout comme les œuvres similaires de Bartók, non juif mais anti nazi convaincu.
Rétablissons une vérité après des décennies sur les opinions de Sibelius. Goebbels cherchant à faire croire que l'Allemagne est ouverte à la culture a créée une "Société Sibelius" à "l'insu du plein gré" du musicien qui, certes témoignait de son admiration pour le patrimoine musical germanique de Bach, Beethoven et Cie (comme tous les compositeurs de la planète). Mais pendant ce temps, il écrivait dans son journal intime qu'il détestait ce régime raciste ! Fin de la polémique…
Rautavaara ne devait pas être insensible aux ravages de la guerre qui n'épargna pas Turku. L'armée rouge largua 4000 bombes sur sa ville, 52 habitants périrent et 600 bâtiments furent ruinés. Les horreurs de la guerre frappent aussi les esprits des créateurs, surtout adolescents. Cela dit, j'ai tout lieu de supposer que les conservatoires finlandais pouvaient enseigner à leur guise sans le contrôle obscurantiste et répressif résultant de la théorie nazie dite "de l'art dégénéré" de Goebbels ou du "réalisme socialiste" de l'ami Maxime Gorki, cacique de Staline. Non soumis à ses contraintes dogmatiques et imbéciles des butors des deux dictatures, le jeune Einojuhani a pu sans doute étudier la composition classique, le contrepoint et la tonalité, mais vraisemblablement se familiariser avec la polyrythmie d'un Stravinsky ou encore le dodécaphonisme et le sérialisme imaginés et pratiqué pendant la république de Weimar par le compositeur juif réfugié aux USA, Arnold Schoenberg.
Einojuhani Rautavaara en 1950 |
Mon argumentation s'appuie sur l'étude de la variété de techniques utilisées par Rautavaara dans sa 3ème symphonie, un exemple parmi d'autres. Voilà bien une œuvre que l'on attribuerait à Bruckner, à savoir une partition nourrie d'un romantisme tragique revisité par un chromatisme lorgnant vers Schoenberg. On admettra aussi que le maître y déploie l'audace formelle d'un Mahler, autre juif au style indésirable dans les deux dictatures en conflit…
Au sortir du conflit, Rautavaara achève à Helsinki sa solide formation (philosophie, composition). En 1954, il rencontre en personne Sibelius nonagénaire qui admire le travail et l'ouverture d'esprit du jeune musicien et lui obtient une bourse pour partir se perfectionner à la Julliard School et à Tanglewood où il travaille avec Aaron Copland, l'un des musiciens majeurs aux US.
Rautavaara deviendra un investigateur original remettant en permanence en cause l'essence formelle de ses œuvres. Ainsi il s'intéressera autant au principe modal du chant grégorien qu'aux techniques tonales du classicisme, au dodécaphonisme, à la polyrythmie, à la musique aléatoire. Ne se posant aucune barrière, il se rapproche donc de tous les compositeurs classiques et romantiques, mais aussi de Stravinsky, Hindemith, Messiaen et même John Cage ! Je me dois d'ajouter Debussy, Moussorgski et… Bruckner, l'empereur du contrepoint dans sa forme la plus aboutie.
Il expérimentera tardivement le sérialisme, on parle de Rautavaara comme d'un néo-classique, expression qui ne m'évoque qu'une chose : le besoin frénétique des académistes de classer les créateurs dans des petites boîtes bien étiquetées …
Son catalogue de 120 partitions couvre tous les genres : 12 concertos pour divers instruments solistes (piano, violon, violoncelle, flûte, clarinette, harpe, percussions… un assortiment rarissime bien dans l'esprit imaginatif du maître) ; 8 symphonies relativement brèves mais dont la diversité des formes fait écho à l'évolution stylistique du romantisme au modernisme expérimentée en son temps par son mentor Sibelius ; 8 opéras dont la particularité consiste dans l'abandon des sujets historiques et mythologiques ou des marivaudages au bénéfice d'une inspiration plus contemporaine (exemples : la vie de Van Gogh, le soulèvement de Budapest en 1956, la vie de l'écrivain et dramaturge finnois Aleksis Kivi on encore celle du moine maléfique Raspoutine…). Ajoutons par souci d'exhaustivité : de la musique chorale, des pièces symphoniques notamment pour cordes, et bien sûr de la musique de chambre (merci Wikipédia de m'aider à découvrir ce compositeur. Préférer le site en finlandais très complet – meilleure traduction automatique avec Chrome).
Alvar Aalto (1898-1976) |
Composée entre 1959 et 1960, la 3ème symphonie n'est autre que le trait d'union entre les premières compositions écrites vers 1950-51 d'inspiration post romantique et celles recourant au sérialisme plus extrême de la 4ème symphonie de 1962. La 2ème symphonie de 1957 retouchée en 1984 enchaînait déjà des passages méditatifs au climat romantique en opposition avec des "vivace" trépidants et percussifs riches de motifs aux vibraphones et de glissandi de cuivres. La polyrythmie de la Symphonie en 3 mouvements de Stravinski de 1945 et, à mon sens, les couleurs contrastées de la Turangalîla symphonie de Messiaen créée à Boston en 1949 ne sont pas loin… L'étude des partitions sérielles de Berg et de Webern est patente.
Rautavaara présentait lui-même sa 3ème symphonie comme une symbiose de la mélodie tonale chère au romantisme, présente dans sa 1ème symphonie de 1955-56 commencée en Finlande et parachevée au profit de la fondation Koussevitzky lors de son voyage à Boston. L'œuvre sera corrigée en 1988 et 2003. On ne peut qu'établir une analogie dans les méthodes de travail caractérisées par des étapes de perfectionnement, celles de Rautavaara et du symphoniste autrichien Anton Bruckner. Le finlandais peaufinera sa partition de débutant pendant un demi-siècle. De même, Anton Bruckner corrigera sans relâche et de manière obsessionnelle (justifiée) ses dix symphonies. Bruckner modifiera au moins 5 fois sa 3ème symphonie ! Nous y voilà à l'hommage d'un compositeur trentenaire au vieux maître de Saint-Florian.
La création aura lieu le 10 avril 1962 à Helsinki sous la direction de Paavo Berglund (RIP). Ce grand chef n'a jamais gravé la symphonie. Il existe trois captations, j'ai choisi celle de Segerstam.
Orchestration : Elle est proche de celle établie par Beethoven et de rigueur au début du XIXème siècle, utilisée par Bruckner dans ses six premières symphonies qui renforcera les vents et les cuivres dans ses 7ème à 9ème symphonies. Rautavaara complexifie et allège les pupitres de cuivres de manière plus fantaisiste. Soit : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes en si ♭, 2 bassons, 2 cors en fa, 2 trompettes en si ♭, 2 trombones + 1 trombone basse, 2 tuba ténor en si ♭, 2 tubas en fa, 1 contre tuba en si ♭, timbales et cordes.
Akseli gallen kallela : la passion de la nature |
Rautavaara respecte le mode de notation de Bruckner pour les tempos et les climats, des indications en allemand plus précises que celles de la tradition italienne.
1 - Langsam, breit, ruhig (Lent, large, calme) [Playlist 1]. Dans ce long mouvement d'une douzaine de minutes, Rautavaara nous entraîne sans feinte dans l'univers brucknérien. Sur des trémolos de cordes, se font entendre les volatiles des forêts finnoises : des arpèges guillerets (flûte 1, 2, 1, basson), musique mystérieuse d'un charme inouï ! Les cors, nobles, font leur entrée (comment ne pas songer à la 4ème symphonie "romantique" de Bruckner - Clic).
Aucune tonalité n'est indiquée à la clé mais la saturation d'altérations dans la partition témoigne du chromatisme de nature dodécaphonique que le compositeur adopte en cette période de sa carrière. Le déroulement du mouvement échappe à la forme sonate (pas de réelle reprise). La thématique chantée aux cors gagne en puissance jusqu'à [0:58] où un vigoureux roulement de timbales accompagne un groupes d'oiseaux gazouillant sur l'ensemble des pupitres des bois. Il se dégage une force wagnérienne de ce crescendo. De mélodique et legato, le discours se disloque peu à peu. Il y a de sombres créatures qui hantent lacs et ramures… [3:13] Une marche épique et martelée aux timbales développe une nouvelle idée mêlant les chants d'oiseaux à des thrènes élégiaques aux cordes. Grandeur et fantasmagorie se côtoient.
Contrairement à bien des œuvres ésotériques, d'écriture habile certes, mais froides et déconcertantes des années 60 (Boulez, Schnittke), le mixage entre phrases mélodiques tonales et atonales ne pose aucun problème à l'auditeur. Rautavaara prolonge avec héroïsme un périple à la fois poétique et émaillé de motifs héroïques, une musique enflammée par un lyrisme instrumental farouche… Waouh, quelle exubérante orchestration ! Segerstam magnifie le climat wagnérien à la fois tragique et ludique grâce à un art rigoureux des équilibres sonores entre les divers pupitres qui laisse rêveur. [10:57] À partir du thème initial, une coda onirique se dessine pour achever le mouvement.
Akseli gallen kallela : vue sur la mer |
2 - Langsam, doch nicht schleppend (Lentement, mais pas nonchalance) [Playlist 2]. Une lointaine mélopée des cors introduit le mouvement lent. Les oiseaux (flûtes et bois) leurs répondent comme dans le premier mouvement. Le climat est sombre dominé par le chant des cordes. Rautavaara décrit-il un récit expressionniste, une ballade nocturne, ou plus intimes : des souvenirs douloureux, des réflexions chagrines ? Éternelles pensées secrètes que l'on recherche dans une œuvre musicale riche d'ambiguïtés. Le mouvement s'élance et atteint un climax en variant les nuances tragiques avec de rares intermèdes plus sereins. [03:25] Un duo des cors précède quelques notes du violon solo, un bref apaisement… [05:16] Les tubas wagnériens tentent de dramatiser le climat soutenu par un tutti orchestrale. L'oiseau s'y opposera pour initier une coda aux sonorités énigmatiques…
3 - Sehr schnell (Très rapide) [Playlist 3]. Le scherzo n'épouse pas vraiment la forme académique avec un trio, mais un schéma plus libre. La musique conserve son ton puissant et lyrique de mise, la signature de l'ouvrage. Le scherzo évoque une chevauchée à l'allure débridée. [01:07] Le trio est surprenant : les conflits entre les trilles venteuses des violons et les notes tenues agrestes des bois et des cuivres impressionnent. Tempête sur la Baltique ? [03:54] Une coda rageuse conclut le mouvement, elle débute telle une variation sur le thème volubile introductif. Il faut admettre qu'il n'apporte pas une nouveauté mais une légère impression de déjà entendu… Quoique le terme poème symphonique serait moins sévère et pertinent après plusieurs écoutes...
4 - Bewegt (martial dans le contexte) [Playlist 4]. Là encore, guère d'innovation sur le plan mélodique et orchestral. Les cuivres énoncent le motif introductif du premier mouvement. L'ensemble adopte un principe récapitulatif puissant. La coda bénéficie du retour joyeux de nos oiseaux, un motif suivant la même séquence espiègle aux flûtes et aux bois (facéties du basson notamment) que dans les premières mesures du premier mouvement. [06:01] Le trémolo des cordes et les gazouillis des bois achèvent en douceur, voire de manière crépusculaire l'ouvrage. Voilà une grandiose démonstration de maturité dans la maîtrise symphonique de l'encore jeune Rautavaara…
Il existe une autre gravure de la symphonie pour le label Naxos toujours à l'affût de nouveauté : celle de Hannu Lintu avec l'Orchestre Royal d’Écosse... En prime le 1er concerto pour piano.
Écoute au casque ou avec des enceintes additionnelles plus que conseillée. Le son des PC, sauf exception, est vraiment une injure à la musique…
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INFO : Pour les vidéos ci-dessous, sous réserve d'une écoute directement sur la page web de la chronique… la lecture a lieu en continu sans publicité 😃 Cool. |
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