mercredi 21 février 2024

The MARSHALL TUCKER Band " First - Same " (1973), by Bruno

 


 
 

       Il y a malheureusement des préjugés qui ont la vie dure. Des a priori entretenus par une partie de la presse (bien pensante), qui n’a pas toujours fait l’effort de voir plus loin que le bout de sa lorgnette (même si certaines choses ont évolué, mais il semblerait plus ailleurs que par chez nous... il semblerait). Il est si facile de tomber à bras raccourcis sur les groupes de certains genres musicaux. Comme si être (bêtement) méchant avec certains donnait plus de crédit à ceux qu’ils encensent aveuglément. Ainsi, le Hard-rock/heavy-rock ne serait qu’une niche de profonds crétins, de piètres musiciens, se cachant derrière une sur- amplification (alors que les punks, non. Etonnant…), pour des auditeurs attardés, abrutis par la bière. Alors qu’il y a tant de groupes différents. Comment comparer Thin Lizzy à Queen, Led Zeppelin à Gary Moore, Mother’s Finest à Budgie, Alice Cooper à Frank Marino, Blüe Öyster Cult à Mountain, Aerosmith à Rush, Uriah Heep à Van Halen, Wishbone Ash à Cheap Trick, etc, etc… Tant de groupes si dissemblables à la discographie tellement riche. Il en va à peu près de même pour le style Southern-rock. Du moins par chez nous où, par manque de connaissances, on a vite fait de vilipender le genre sous prétexte que ce ne serait qu'un ramassis de racistes ne rêvant que d’états confédérés et du retour de lois ségrégationnistes – au pire, proches de groupuscules suprémacistes -, alors que pour l’essentiel, leur musique se base en partie sur un héritage de leurs frères afro-américains. A ce titre, on pourrait mentionner un vieil article dénigrant Blackfoot et son public, simplement parce qu’un spectateur – au milieu d’une foule de quelques milliers - s’était rappliqué avec un drapeau confédéré (et si cela avait été un drapeau breton ou occitan ?). Si l’auteur de ces lignes avait pris la peine de se renseigner un minimum sur ce groupe, il aurait découvert qu’aux trois-quarts, il s’agissait alors de natifs, d'Amérindiens (plus ou moins métis). C’est un peu comme quand Kiss ou Blue Öyster Cult étaient traités de sympathisants nazis…


     Bref…  ça digresse mais ça ne fait pas avancer le schmilblick. Initialement, on voulait parler de qui ? De quoi ? De la richesse de ces genres qui ont trop été enfermés dans une bulle, étouffé dans un étroit carcan imposé par des critiques campant sur leurs préjugés. Certains des groupes susmentionnés en ont fait les frais. Il en va de même pour ceux qui sont emboîtés dans la case Southern-rock. Ainsi, un sextet de Caroline du Sud, originaire d'une petite ville, n'a jamais eu les faveurs de notre presse. Sinon, tardivement, de quelques courageux passionnés. Même chez eux, aux USA, par faute d'une certaine singularité, 
s'il n'y avait eu l'appui de deux poids lourds comme le Allman Brothers Band et Wet Willie, il aurait probablement longtemps continué à végéter avant de se déliter. La providence arrive d'abord par le biais des Allman Brothers qui, jouant dans le coin, donne sa chance au groupe local pour chauffer la salle. Stupéfaction ! Ces gars-là, dont personne n'a jamais entendu parler (en dehors du comté) assurent. Il n'en faut pas plus pour que les Allmans, séduits, les embarquent alors pour effectuer leur première partie pour la tournée couvrant le sud-est.

     Plus tard, c'est Wet Willie qui les prend en première partie. Ces derniers, tombés sous le charme de leur musique, insistent lourdement auprès de Phil Walden pour qu'il accueille ce groupe au sein de Capricorn Records. Maison de référence, toujours considérée comme le label du Southern-rock. Walden ayant déjà entendu parler de ces gars par les Allmans Bros, finit par les inviter à venir faire un petit concert, afin de juger par lui-même. 

     Si on retrouve bien certains ingrédients propres au "Rock du Sud", la troupe de Spartanburg se démarque par la présence de Jerry Eubanks, qui insuffle quelques teintes jazzy et progressives en jouant du saxophone et surtout de la flûte traversière. Jusqu'alors, cela n'avait encore jamais été fait dans ce Southern-rock encore jeune. Ces instruments ne sont pas omniprésents, Eukbanks étant plus souvent sollicité aux chœurs. Mais suffisamment pour laisser perplexe Phil Walden. Toutefois, le dynamisme et l'énergie développés sur scène le convainc de signer ce sextet, qui se produisait alors sous le patronyme de Toy Factory

     Toy Caldwell est le fondateur du groupe. Après de longs mois au Vietnam (plus d'un an), d'où il est revenu avec une blessure, il abandonne son fusil pour reprendre la guitare qu'il avait lâchée en 1966 pour répondre à la conscription. Son frère, Tommy, également de retour (sain et sauf) du Vietnam, fait aussi parti de l'aventure. Le premier est guitariste et chanteur et le second bassiste. Toy renoue avec deux amis avec qui il jouait déjà avant son incorporation : Doug Gray, un puissant chanteur puisant son inspiration dans la Soul (avec une admiration prononcée pour les chanteuses), et George McCorkle, le guitariste rythmique. Toy, Doug et George avaient précédemment acquis une expérience de la scène en reprenant des chansons de Blues et de Soul. C'est par l'intermédiaire de George qu'un élément discret mais redoutable est intégré à la formation : le batteur Paul T. Riddle. A l'origine, voué entièrement au jazz, c'est une admiration commune avec le groupe pour les Allman Brothers, qui le décide à tenter l'expérience. L'alliance de ce batteur polyrythmique, particulièrement groovy et subtil, avec la basse ferme, dense et alerte de Tommy, va parfois entraîner le groupe sur scène dans d'intenses et singulières envolées pleines de swing, dans des rythmes parfois étonnamment proche d'un certain latin-rock. Le sixième élément est donc Eubanks qui, grâce à ses deux instruments à vent, donne au groupe cette couleur singulière.


     Suivant les recommandations du boss Walden, la troupe change de nom. L'histoire est connue : la troupe trouve un porte-clefs dans le local de répétition, sur lequel est inscrit "Marshal Tucker". Résonnant bien aux oreilles des intéressés, ils le récupèrent en y ajoutant un "L" et un "band" - sans savoir qu'il s'agit du nom d'un accordeur de piano
 aveugle. Ce dernier sera flatté quand il l'apprendra. Plus tard, le groupe l'invitera à se présenter sur scène.  Ainsi nait The Marshall Tucker Band, un groupe de southern-rock qui va rapidement devenir un acteur majeur du mouvement. Toutefois, sans jamais réussir à s'exporter.

     Leur premier disque sorti en 1973 n'a rien du coup d'essai naïf, grevé de trébuchements maladroits ou cherchant encore sa voie. La majorité des compositions ont été muries et peaufinées par d'innombrables concerts. De plus, Walden leur impose Paul Hornsby, le producteur et pianiste maison, pour les conseiller et les canaliser. Hornsby sera pendant cinq années leur producteur exclusif, apportant en même temps  ses talents de claviéristes - de piano, d'Hammond et de Fender Rhodes -. (1)

     La troupe assure le coup en débutant l'album par deux classiques qui resteront indéfiniment attachés à leur répertoire scénique. Le beau "Take The Highway", débutant quasiment comme un stéréotype du southern-rock, mais propulsé par la puissante section rythmique, le morceau développe une plage où une forme de latin-rock à la Santana fricoterait avec un heavy-rock-progressif où la flûte traversière d'Eubank envoûte. Et l'irrésistible "Can't You See", où Doug laisse la place à un Toy particulièrement investi, chantant comme si cette histoire de cœur meurtri était du vécu. Franche réussite, qui a cette insidieuse faculté de rester gravée à jamais dans les méandres insondables de notre matière grise. Premier hit du groupe, il est réédité avec un succès bien moindre en 1977 ; vraisemblablement parce que l'année précédente, Jennings Waylon l'avait déjà fait grimper dans les charts - avec une version pourtant anémiée. Intemporelle, en 2010, le Zac Brown Band la reprend à son compte pour un nouveau succès. L'année suivante, on la retrouve sur le troisième disque de Black Stone Cherry, "Between the Devil & The Deep Sea". Notons que Blackberry Smoke reprend de fort belle manière ces deux chansons.

     La haute tenue de ces deux premiers morceaux justifierait presque à eux seuls l'achat du disque. Avec cette flûte enchanteresse, digne d'un Hamelin, charmant, hypnotisant, ralliant l'auditeur à sa cause.


 Mais il y a encore d'autres belles pépites. A commencer par un vif "
Hillbilly Band" où flûte, violon et guitares mordantes se côtoient pour une fiesta dansante et arrosée. Et puis le fameux "Ramblin' ", autre pièce maîtresse, passage obligé de leurs concerts car ardemment attendu par la foule. C'est une pièce nerveuse et relativement frénétique, à la fois boogie et jazzy, qui pourrait présenter l'image de ce qu'aurait pu donner Ten Years After après une immersion dans le sud est des USA. Même si, dans le dernier mouvement, le groupe met les gaz et emprunte le chemin d'un rhythm'n'blues énervé. Toy tricote furieusement sur sa Gibson Les Paul, avec ses licks hérités du Blues. Sa technique particulière qui le fait jouer - comme son frère sur sa basse -, uniquement de son pouce (2) procure un son plein, ferme, assez mat et charnu. Dépourvu d'effets - outre la sensation d'une tête Marshall bien chaude (en fait, il joue dans un ampli Fender Silverface) -, il évoque l'improbable croisement entre BB King, Dikie Betts et Angus Young. 

   Dans une moindre mesure, deux autres pièces valent le détour. Deux pièces brouillant les pistes (poussiéreuses) car peu communes avec le Southern-rock. "My Jesus Told Me" qui pactise avec la blue-eyed soul (agrémenté de chœurs gospel), et le trop bref "AB's Song", une chanson acoustique de Toy - écrite en hommage à son épouse, Abbie -, qui possède de troublantes intonations de Simon & Garfunkel.

   Par contre, "Losing You" et "See You Later, I'm Gone" peuvent être plus durs à digérer avec l'omniprésence d'une pedal-steel larmoyante, (un brin gluante ?). Dommage, car le second, bien que classique, aurait pu rivaliser avec Gram Parsons.

     La version CD offre un bonus de choix (une fois n'est pas coutume) avec une version volcanique de douze minutes du "Everyday (I Have The Blues)", capté live au Winterland de San Francisco, envoyant dans la stratosphère ce vieux classique de Blues. L'intensité et l'engagement du groupe l'amène alors sur le même terrain que celui des groupes de Boogie-rock et de hard-blues de l'époque. 

Verdict : est-ce que, en dépit de la présence d'instruments qu'on estimera originaux, The Marshall Tucker Band est a affilier au courant du Southern-rock ? Indéniablement. Et ce groupe est même à honorer dans le sens où il a contribué à élargir l'horizon de ce mouvement. Cependant... par la suite, le sextet (ou son principal compositeur, Toy Caldwell), glisse vers un Country-rock de plus en plus policé au fil des albums. Un dérapage qui va diviser les fans de la première heure  ; une bonne partie lui tournant définitivement le dos. Un bouleversement qui va le priver des amateurs de Southenr-rock corsé. Les concerts, eux, généralement torrides, restent longtemps une valeur sûre.

     En matière de live, Phil Walden, malin et perspicace, constatant que ces loustics sont plus à l'aise et meilleurs  sur scène qu'en studio, n'attend pas plus tard que la fin de l'année suivante pour sortir un enregistrement en public. Sur l'album "Where We All Belong". Hélas, petite erreur stratégique, cet enregistrement est présenté dans un double album, en second disque. Le premier, bien que démarrant sur un superbe "This Ol' Cowboy", s'avère plutôt mou du genoux ; glissant vers un country-rock indolent.  

     En dépit des incertitudes de Walden, ce premier disque se vend assez bien, suffisamment pour obtenir dans l'année un premier disque d'or. Le sextet devient alors rapidement un poids lourds du Southern-rock aux USA. 


Side one
No.TitleLength
1."Take the Highway"6:10
2."Can't You See"6:00
3."Losing You"5:02
Side two
No.TitleLength
1."Hillbilly Band"2:32
2."See You Later, I'm Gone"3:01
3."Ramblin'"5:01
4."My Jesus Told Me So"5:28
5."Ab's Song"1:12

Bonus track
No.TitleLength
9."Everyday (I Have the Blues)" (Live at Winterland Auditorium, San Francisco, CA, September 1973)12:33



(1) Avant d'entamer une fructueuse carrière de producteur pour Capricorn Records, Paul Hornby jouait dans le groupe Hour Glass, avec Duane et Greg Allman. A ce moment là, il joue assez souvent avec un groupe de Macon : Grinderswitch

(2) Ce qui lui fit hériter du surnom de "Skinny Thumb"



🎼 🌟

14 commentaires:

  1. Le MTB est sur la troisième marche de mon podium estampillé "souther-rock" apres l'Allman et Lynyrd Skynyrd . Heureux hasard , hier j'ai posé sur ma platine deux live du Marshall "Live on Long Island" et le classique "Where we all belong" . Comme tu le dis si justement c'est sur scène que le groupe excellait , cependant après les premiers disques le virage country-rock ne m'a pas fait décrocher loin de là ! ( je reste un grand nostalgique des Poco , Eagles et autre Mason Profitt....) Parmi les opus studio qui ont suivi ma préférence va à "A new life " à la superbe pochette .

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    1. Ha ? Coïncidence. Et que vaut donc ce "Live on Long Island" ? Pas mal de temps que je me tâte à son sujet.
      Dernier enregistrement avec Tommy, avant la tragédie qui va toucher la famille Caldwell, dont son propre décès...

      J'aime bien "A New Life" avec ses quelques plages jazzy (la chanson éponyme est superbe)

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  2. "Live on Long Island" est excellent dans la lignée de l'autre superbe live "Stompin room only" ; Les autres live sont médiocres avec un son de bootleg (et encore) à l'exception du "Live at Pleasure Island" que je trouve très bon mais qui datant de 1997 est l'oeuvre d'une des nombreuses moutures de l'ère post Caldwell Brothers !

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  3. Shuffle Master21/2/24 17:38

    J'ai les vinyles jusqu'à Carolina Dreams, mais je n'en ai racheté aucun en CD. J'avoue que ce n'est pas mon groupe préféré (m'étonne pas que JPG le place sur le podium...), c'est souvent inégal et parfois emphatique/ampoulé. Sûrement un des groupes du Sud les moins connus et qui a donné lieu au plus de contresens. J'ai rosi de plaisir en entendant qualifier Wet Willie de "poids lourd", pendant que qui nous savons (du Lot et non de Marseille) trépignait de rage. Entièrement d'accord sur le premier paragraphe concernant les étiquettes et les préjugés.

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  4. Ca faisait combien de temps que t'avais pas rosi de plaisir Shuffle ? On dit merci Bruno! Trépigné de rage ! Non juste un petit sourire sarcastique , ca suffira!

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  5. Merci à tous les deux 😁😂 Vos deux remarques m'ont bien fait sourire (rosir de plaisir 👍)
    Impayables

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  6. Je n'ai que le "Stompin room only" (pas réécouté depuis des lustres) avec notamment une belle et longue version du "Thrill is gone" de BB King. Je pense même que ça avait été l'argument à l'époque pour acheter ce disque, car je ne connaissais pas la formation. C'est vrai qu'à la première écoute, les interventions de sax ou de flûte surprennent un peu dans le contexte southern ou blues, mais on s'y fait, c'est un son différent mais pas désagréable. Je me souviens d'une discussion ici, y'a un bail, sur le thème : le saxo c'est pour le jazz, les soufflants n'ont rien à faire dans le blues ! Je crois me souvenir que Shuffle en était. De cette discussion.

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    1. Et pourtant, ça peut être tellement sympa - séduisant même - l'adjonction d'un instrument inhabituel à un certain style de musique.
      Mais le débat doit être aussi vieux que la musique.

      Cela m'évoque "d'antiques" remarques de personnes ne supportant pas les cuivres (dont le saxophone, of course), estimant hérétique d'allier ces instruments au rock ; voire même au Blues 😲. Pour d'autres, c'étaient les claviers dans le Hard-rock, avec toutefois une exception respectueuse pour Deep Purple. Et surtout, le synthétiseur : la bête noire a détruire. Un avis bien largement partagé qui incitait quelques petits malins à spécifier au verso de la pochette de disque la mention : "No synthesizer" 😉

      L'excellent groupe de Topeka, Kansas, a bêtement souffert de ce genre de préjugé avec un violoniste et une certaine abondance de claviers (Kerry Livgren lâchant parfois la guitare pour jouer aussi des claviers, avec Steve Walsh).

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    2. Que serait le rock sans le fameux "Blow your sax Big Man !" du Boss... (j'espère que Shuffle est parti se coucher...).

      Il y avait souvent des sections cuivres chez Little Richard, en appui, pas forcément un soliste. La plus belle version de "Reconsider baby", celle d'Elvis, est magnifiée par un solo de saxophone, et on entend Elvis qui le relance pour qu'il reprenne une grille de chorus.

      Le rock'n'roll puise aussi dans le rhytm'n'blues, et souvent, ces groupes étaient de petites formations issues des Big Band de jazz, à la fin des années 40, quand les grands orchestres swing n'étaient plus à la mode. Ce sont des dizaines de musiciens qui n'avaient plus de boulot, et qui n'étaient pas assez doués pour se lancer en solo. Dans le film d'Eastwood "Bird" il y a une scène ou Charlie Parker est dépité en regardant un ancien camarade faire le pitre dans un combo R'n'B. Il fallait bien payer ses factures... Dans le fabuleux album "A Man & the Blues" de Buddy Guy, il y a trois sax en renfort. Et BB King avait une section cuivres, et même les Stones parfois avaient sax/trompette sur certains titres ("Exil on main street" notamment) et l'iconique "Brown sugar".

      Par contre, la cornemuse, c'est plus délicat à placer...

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    3. Mais y'en a aussi 😲, d'la cornemuse : "It's a Long Way to the Top" 😁👍 et .... "Whiskey " de Poste 942 !

      (en plus, perso, j'adore ça, la cornemuse, tout comme la flûte traversière)

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  7. La cornemuse plus délicat à placer certes......mais certains y sont parvenu , je dirais même certaines en la personne de Grace Slick la flamboyante chanteuse du Jefferson Airplane . Sur son "Manhole" sorti en 1973 il y a carrément un pipe - band . Shuffle nous dira que ce disque est pompeux , ampoulé ....peut-être oui mais j'adore ce disque !

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  8. Ha ! J'oubliais ! Il y a aussi le breton Pat O' May qui avait fait tout un disque - ou deux - avec le support d'une troupe de musique "folklorique" comprenant en autre, de la cornemuse. Avec un Bagad.

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  9. oui mais Pat O'May est breton ça compte pas !

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  10. Shuffle Master.23/2/24 08:58

    Je n'ai rien à dire puisqu'on parle à ma place. Messieurs les psittacistes, bonsoir.

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