Lundi : Dire que l'on faisait confiance à Sonia et Hugo pour assurer sérieusement la permanence avant le COVID. Encore un aveu : Hugo, toujours serviable avait eu l'idée de génie d'amener Le molosse d'un pote en garderie. Pas méchant Calisson (nom du Pit-Bull) mais entre Sonia réfugiée de terreur sur l'armoire et la razzia des victuailles de Pat et Bruno… Le récit loufoque et l'occasion d'écouter Ferrat et Renaud chanter leur passion des toutous…
Mardi : Pat continue d'explorer des univers musicaux
insolites. Le reggae ne s’arrête pas à Bob Marley, il y a aussi son groupe jamaïcain préféré, Black Uhuru, qui revêt les atours du rock.
1981, le roi Bob disparaît ! Changement : look agressif, veste de cuir,
casquette, bandeau, veste en jean, nous sommes loin de l’iconographie cool du rasta. Black
Uhuru vient d’inventer le reggae roots rock,
un reggae qui va parler autant aux babas
qu’aux punks
Mercredi : Bruno et toujours les pièces oubliées du musée Rock. Cette semaine un groupe des années 70 : BEDLAM derrière qui se cachait le batteur Cozy Powell. Du hard-rock
largement saupoudré de blues, qui a gardé
toute sa saveur.
Jeudi : Bruno toujours
qui nous propose la nécrologie rock et assimilé
de 2019 épisode 2, Notre rédacteur revient sur la carrière de
quelques musiciens décédés l'an passé, dont les médias ont trop peu parlés, à
l’exception du zoulou blanc. Adieu à Gary Duncan, Léon
Redbone, Larry Junstrom…
Vendredi : Luc nous surprend en commentant un film porté à
coup de biceps, de pectoraux et de sudation par Sylvester
Stallone : Rambo de Ted Kotcheff (1979). Mal perçu à cause des suites douteuses, ce premier opus
s'impose comme un classique, montrant une Amérique méprisant les gars envoyés de
force se faire tuer au Vietnam.
Un film d’action redoutablement efficace et une charge contre l’Amérique qui ne
reconnait pas ses vétérans. Il n’est pas
content, John Rambo…
Samedi : Claude et encore Beethoven.
Le premier concerto pour piano écrit et peaufiné entre ses 25 et 30 ans, à
l'intention de "Babette", diminutif
d'une jolie princesse de ses élèves (hélas
déjà mariée). Claude nous propose la vidéo d'une interprétation pleine de feu
de Rudolf Buchbinder et Mikko France à Radio France.
Petite discographie en complément pour cette œuvre qui préfigure le romantisme et d'un rare optimisme,
donc de circonstance…
Et demain Sonia
et Claude nous font écouté la B.O.F. bien
flippante du film Shining de Stanley Kubrick, comme toujours des pièces
classiques, ici contemporaines, de Bartók, Ligeti et Penderecki…
Glaçant et diabolique.
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Et on déplore une fois de plus la disparition d'un musicien, le grand Tony Allen (79 ans), le batteur de l'afro-beat, maitre à rythmer du groupe de Fela Kuti, qui dans les années 70 a su porter la voix des insoumis du tiers monde. Synthèse de jazz, de funk et de musique tribale, longues transes hypnotiques et psychédéliques (ces gars là ne consommaient pas de l'eau de source) il est mort chez nous, en France, où il avait décidé de faire sa vie. Bye bye Tony...
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