dimanche 18 septembre 2022

SI VOUS N’AIMEZ PAS LA MER, SI VOUS N’AIMEZ PAS LA MONTAGNE, SI VOUS N’AIMEZ PAS LE BEST-OF : ALLEZ VOUS FAIRE F…

 

LUNDI : il y a Claude qui écrit, et puis il y a Lars Vogt qui jouait et dirigeait de la musique, plus maintenant car il est mort, donc Claude écrit sur Lars, en lisant du Camus qui parle de l'absurdité d'un monde incompréhensible, comme mes films disent certains. On parle, on écrit, on écoute, ça s’appelle la communication.  

MARDI : les images aussi c’est la communication, le cinéma c’est 24 fois la vérité en une seconde, pour Edvard Grieg, la vérité, c’est 3 fois en une mesure, parce que c’est une valse, la « valse n°2 » à trois temps, ce qui ne veut pas dire que le temps passe trois fois plus vite. Et quand on ne sait pas quoi faire, on danse la valse hésitation. 

MERCREDI : les guitares ont six cordes, les basses quatre, elles ne font pas moins de bruit, vous jouez des deux et avez plusieurs cordes à votre art. Si vous trouvez la musique trop forte, c’est que vous êtes trop vieux, disait Ted Nugent. Dans « Detroit muscle » il est vieux et sa musique est toujours aussi forte.   

JEUDI : y'a des notes noires, blanches, rondes, qui ne se valent pas. Mises ensemble ça fait de la musique. Il y a la petite musique et la grande musique, dans la grande musique il y a plus de musiciens, comme dans les « Symphonies n°6, 7 et 8 » de Haydn. Les films de cinéma se définissent par des mots, la grande musique par des numéros.

VENDREDI : le cinéma est un moyen d’expression dont l’expression a disparu, il n'est resté qu'un moyen, parfois très moyen, comme celui de Jérôme Salle, dont les films peuvent rester petit même sur grand écran. Se compromettre c’est se mettre dans une situation critique, alors on critique « Krompromat ».

👉 On se retrouve lundi avec un hommage musical à la reine Elizabeth, un Ange passera, ainsi qu'un Big big train, ou goûtera peut être un Whyskey Myers, et on feuillettera le premier polar de Pierre Lemaitre

 

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Nous avions déjà évoqué Jean Luc Godard dans deux articles écrits après la lecture d'une biographie-somme d'Antoine de Baeque : Godard 1 et Godard 2  ainsi qu'une chronique sur Une femme est une femme . J'ai trouvé ce petit "blow up" rigolo et instructif, qui permettra peut être aux moins réceptifs d'y aller voir un peu plus près. Quoi qu'on pense du bonhomme ou du réalisateur, son influence sur le cinéma est énorme, il en a libéré le geste, dénoué le corset, en a redéfini la grammaire, son empreinte est indélébile, il a laisse derrière lui nombre de scènes et d'images passées à la postérité.  

 

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