Lundi : Confinement
oblige, Hugo s'inquiète pour son Bac. Sonia qui bosse toujours en télétravail le
réconforte tout en étant connectée à Claude Toon par Skipe. Claude qui lui a
demandé d'animer le Deblocnot en publiant
la musique du film d'Enio Morricone pour le
film culte de Sergio Leone Il était une fois en
Amérique. Elle ronchonne car notre rigoureux rédacteur a exigé qu'elle
fasse le minutage ; une opération bureautique sportive…
Mardi : Pat nous voit déjà en plein Apocalypse,
dans le style "je suis une légende",
les zombies en moins, plus de gaz, plus d'électricité. Il a ressorti un gramophone pour écouter des
78 tous de Fréhel, Montand
débutant, etc. Il revient sur le temps héroïque d'Edison,
des phonographes à manivelles, etc. Sa fille pédale sur un vélo d'appartement
pour fournir du courant… Les voisins : "BOURREAU
D'ENFANT" !
Mercredi : Comme chaque
année Bruno nous propose une rubrique nécrologique détaillée en hommage aux
artistes rock-blues-pop disparus en 2019.
Les médias sont d'un silence coupable sur ce sujet. Retour sur les carrières de
: Edward "Ted"
Mckenna, Dick
Dale, Roky Erickson, Bernie Torme, Paul
Raymond, Larry Wallis Et Paul Whaley. Soit 7 R.I.P..
Une myriade de vidéos illustre son billet…
Jeudi : jeudi, Claude
délaisse Mozart, Wagner et Cie pour partager avec nous une des plus belles
chansons de Bruce Springsteen :
The River, un live de 11 minutes lors d'un concert à New-York avec solo de
Clarence Clemons et d'autres comparses du E. Street Band. Le texte en français
est fourni. Claude établit même un lien dans la démarche avec les
lieder symphoniques de Mahler et R. Strauss. Faut dire si il est emballé !!!
Vendredi : Luc commente un film troublant avec Alain Delon au sommet : Monsieur Klein de Joseph Losey de
1976. Monsieur Klein qui continue son petit
business dans un Paris occupé en étrillant les juifs sans trop de commisération…
Klein, un nom un rien sémite, une erreur
d'adresse et ce cher M.Klein, d'indifférent
va devenir victime de la Shoah, de la
machine à broyer nazie… Losey jette un
regard froid, clinique, juste des faits, des actes, et décrit droit dans les
yeux cette période abominable de lâcheté et de petites compromissions.
Samedi : Claude nous propose en cette période stressante,
pour le moins, une demi-heure de musique amusante, à savoir ka suite
symphonique de l'opéra Le Chevalier à la rose de Richard Strauss.
En 1911, le compositeur bavarois délaisse les harpies Salomé
et Elektra pour une comédie lyrique hommage
aux opéras-bouffe de Mozart, à l'époque de
la Vienne qui valse. Les femmes ont le beau rôle, les hommes son bêtas et
Andris Nelsons dirige avec vitalité et légereté…
Et demain c'est relâche mais pas trop. Sonia est placée en chômage technique. Elle écoute
la belle musique de Angelo Badalamanti pour
le film "une histoire vraie" de David Lynch (voir index film) Tout en faisant le
ménage de son appart' (un beau b**l).
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