- Tiens un nouvel
épisode de la saga consacrée aux symphonies de Gustav Mahler M'sieur Claude ? 10 symphonies et 6ème
article, la 4ème symphonie cette fois…
- Oui ma belle Sonia, on
continue, environ une chronique par an… Mais il y a aussi ses cycles de Lieder
et Le Chant de la Terre à écouter.
- Je sais que vous changez
d'interprète pour chaque symphonie malgré pléthore d'intégrale. Pourtant ce
Monsieur Bernard Haitink n'est pas un inconnu du blog ?
- Non, le grand chef
néerlandais qui approche des 90 ans a tellement enregistré que d'autres
chroniques l'ont mis en avant. Cela dit c'est un pionnier et un maître dans
Mahler.
- Qu'entendez-vous par
pionnier ? Et que veut dire RCO ?
- Dans les années 60,
Mahler était encore dédaigné. Haitink a entrepris l'une des premières
intégrales stéréo comme Bernstein et Kubelik au Royal Concertgebouw Orchestra
d'Amsterdam…
Mahler
et sa sœur Justine vers 1900 (GettyImage)
|
En
France, dans mon manuel "histoire de la musique" de lycéen avant Brevet
(années 62-66), Gounod ou Massenet bénéficiaient chacun d'une bio de 3
pages, et Bruckner, Mahler et Brahms
se partageaient une seule page, les trois gaillards étant considérés comme des
compositeurs mineurs et même, pour Mahler,
comme l'auteur de symphonies "ampoulées" !!! On peut en rire vue
l'époque, mais dans les années 90, le professeur de musique de mon fiston
expliquait aux élèves que Mozart
était un compositeur bien plus génial que Beethoven
car il avait écrit 41 symphonies contre seulement 9 pour l'ami Ludwig 😳. Et on s'étonnera que notre belle
jeunesse n'ait pas un goût très sûr dans leurs choix musicaux, tous genres
confondus…
Revenons
au sujet après ce coup de patte. En 1960,
le microsillon et la stéréophonie vont permettre à des chefs d'orchestre
avisés de proposer des enregistrements d'une qualité sonore compatible avec la
puissance et la complexité orchestrale des symphonies du maître autrichien. Des
intégrales vont voir le jour. Elles se compléteront plus qu'elles ne se
concurrenceront. Leonard Bernstein à New-York, Bernard
Haitink à Amsterdam
et Rafael Kubelik avec l'orchestre
de la radiodiffusion bavaroise. Trois labels de prestige : CBS,
Philips et DG. Suivront dans les années 70, Georg
Solti à Chicago
et, moins connue, mais également un cycle pionnier, celui de Maurice Abravanel à Salt
Lake City chez les mormons, intégrale presque oubliée et
pourtant remarquable ; d'ailleurs toujours disponible en CD !
La
plupart de ces grands maestros récidiveront dans les décennies suivantes, en
studio ou en live. D'autres, plus tardivement, comme Pierre
Boulez ou Vaclav Neumann
ajouteront leurs intégrales à une discographie devenue pléthorique… Parmi les inconditionnels
: Bernard Haitink qui entreprendra une
seconde intégrale exceptionnelle avec la Philharmonie de Berlin encore pour
Philips, hélas. En effet le label lâche le chef et bien d'autres et les 8ème
et 9ème ne seront jamais captées. Decca a racheté le patrimoine et
les disques sont plus ou moins disponibles, principalement au Japon.
Interview de Bernard Haitink pour ses 80 ans |
Quelques
mots sur Bernard Haitink qui continue
d'enchanter les mélomanes à près de 90 ans, sans poste de directeur attitré
bien entendu, mais en dirigeant avec vigueur l'orchestre de Chicago ou de
Dresde et bien sûr celui d'Amsterdam. Une biographie détaillée est disponible
dans l'article consacré à la 5ème symphonie de Chostakovitch. Son enregistrement récent
de la Symphonie
Alpestre de Richard Strauss
a donné lieu à une autre chronique (Clic) & (Clic).
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En
1900, Mahler semble avoir atteint
un sommet dans sa carrière malgré une vie affective tourmentée. Il a 36 ans
et occupe le poste illustre de directeur de l'Opéra de Vienne, situation difficile à obtenir
dans un empire austro-hongrois où l'antisémitisme est déjà de rigueur. Il sera
d'ailleurs congédié pour cette raison en 1907.
Ces lieder inspirés des contes du Knaben Wunderhorn et ses trois premières symphonies ont été créés,
d'abord sous les sifflets et des opprobres de la critique puis avec de plus en
plus d'estime. À noter que Mahler
possède plus d'affinité avec la pensée chrétienne que juive dont la tradition
musicale est quasiment absente de ses compositions ; l'exemple le plus frappant
étant la 2ème
symphonie "Résurrection" en forme
d'oratorio. Mendelssohn avait déjà suivi
cette démarche en se fascinant pour la spiritualité protestante.
La genèse de la 4ème symphonie va s'étendre sur deux ans : de 1899 à 1900. Curieusement, Mahler aurait ébauché le final (un lied) dans les années 1892 en même temps que les autres Knaben Wunderhorn lieder. L'œuvre marque un tournant très net dans les modes d'écriture de Mahler. Sa durée de moins d'une heure en fait avec la 1ère symphonie "Titan" l'une de ses partitions les plus concises. La 3ème symphonie avec ses six mouvements dure 1H45 !
La genèse de la 4ème symphonie va s'étendre sur deux ans : de 1899 à 1900. Curieusement, Mahler aurait ébauché le final (un lied) dans les années 1892 en même temps que les autres Knaben Wunderhorn lieder. L'œuvre marque un tournant très net dans les modes d'écriture de Mahler. Sa durée de moins d'une heure en fait avec la 1ère symphonie "Titan" l'une de ses partitions les plus concises. La 3ème symphonie avec ses six mouvements dure 1H45 !
Il
est indéniable qu'en imaginant cette œuvre plutôt allègre, Mahler
ait voulu proposer une suite à la grande symphonie de 1896, cette 3ème
qui curieusement sera créée un an après la 4ème.
Oui,
une œuvre charnière car les œuvres suivantes : les symphonies
5 à 7 seront purement orchestrales, puissantes, vénéneuses et
parfois morbides, en un mot encore plus déroutantes pour le public viennois.
Mahler qui aimait intégrer des effets cataclysmiques et grandioses dans ses précédentes symphonies se tourne
vers une atmosphère musicale plus légère, même si l'orchestration reste riche
pour obtenir des sonorités féériques et pastorales ; curieusement, il n'y a ni
trombones ni tuba, comme si les fanfares de la 3ème
symphonie n'avaient plus leur place :
4
flûtes + 1 piccolo, 3 hautbois + cor anglais, 3 clarinettes + 1 petite
clarinette et une clarinette basse, 3 bassons + 1 contrebasson, 4 cors, 3
trompettes, timbales, grosse caisse, cymbales, jeu de grelots, triangle,
tam-tam, glockenspiel, harpes et groupe
des cordes. Une voix de Soprano dans le mouvement final. Un violon accordé au
ton supérieur dans le second mouvement.
Mahler assurera la création en 1901 à Munich avec comme toujours une salle clairsemée et un
accueil réservé.
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Gustav Klimt : En rêvant de grenades (1913) XXXX |
1 - Bedächtig, nicht eilen : Clinc ♫ Clinc ♫ Clinc ♫
Clinc ♫… un guilleret sautillement des grelots scande une procession rythmée
des flûtes et de deux clarinettes. Mahler,
l'homme des surprises, abandonne ses introductions dramatiques habituelles pour cette
ravissante et ludique entrée dans le monde des contes pour enfants, du tintement
des clochettes au cou des rennes du Père Noël ! N'oublions pas que les six
mouvements de la 3ème
symphonie portaient des sous-titres explicites comme "Ce que me content les animaux de la forêt"
ou encore dans le final "Ce que me conte
l'Amour". La complémentarité des deux symphonies me fait penser
pour ce mouvement à "ce que me
chantent les enfants". Pourquoi pas ? Ou encore "À quoi rêvent nos mamans" comme
pour cette femme assoupie dans une clairière, peinte par Klimt, ami de Mahler.
Nous voilà plongés dans l'univers sonore cher au compositeur : les bruits de
la nature, l'évocation de la vie simple… Les violons vont entonner un premier
thème qui fait songer à une ronde de bambins ou encore une parade champêtre. Mahler
raffole des marches, qu'elles soient militaires ou inspirées par les flonflons bucoliques
d'une fête villageoise. Sans oublier les
sombres marches funèbres des années terribles de la fin de vie… Mes métaphores ne sous-entendent pas l'écoute d'une musique à programme aussi déterminée. Donc, pour laisser place au mystère, le chef ne doit pas appuyer le trait et là, la souplesse du legato finement accentué, un
léger rubato caractéristique de l'art de Haitink
enchantent. Dans ce grand mouvement, de nombreux épisodes et changements de climat
vont se succéder de manière fantasque même si la forme sonate avec ses reprises reste
au goût du jour.
[5:24]
Une reprise de l'introduction amène le développement d'un passage plus hardi
et plus élégiaque. La nostalgie n'est jamais loin chez le compositeur qui
abhorre la dualité naissance-mort, tribut de la destinée humaine, cette existence dont il
ressent l'inévitable finalité comme absurde, incompréhension qui sera souvent illustrée de manière grotesque et
sarcastique dans sa musique. La couleur orchestrale est à la fois très
concertante, pure et follement imaginative. Le solo éthéré des flûtes à [6:27] suivant lui-même un solo de violon, un autre des cors, puis un tutti de quelques cuivres et
bois, m'a toujours fait frissonner par ses sonorités célestes, la voix des
anges… Oui, des motifs et soli qui s’enchaînent en une singulière kyrielle sonore. La fantasmagorie mélodique et orchestrale
dans cet œuvre, où se confrontent la trivialité et la poésie est inconnue jusqu'à cette nouvelle sublimation du romantisme. Le développement va gagner en puissance, empreint d'un staccato vigoureux. On peut s'interroger sur son sens : la jovialité ? Un
soupçon d'inquiétude secrète de Mahler
qui n'a pas encore rencontré l'amour avec Alma ?
On pourrait disserter sur des pages et des pages et je me ferai enguirlander
par Luc… Il faut se laisser porter par ce voyage épique et bonhomme, la métaphysique
viendra dans les symphonies postérieures.
Marc Chagall : Le violon bleu (1947) |
2 - In gemächlicher
Bewegung, ohne Hast
(Scherzo & Trio) : [17:05] le "scherzo" montre lui aussi une évolution
dans l'imaginaire enfiévré de Mahler.
Le mouvement va finir de poser les bases du style sarcastique mêlé à une ironie macabre,
signature des projets que le compositeur abordera jusqu'à la fin de sa vie. Les
timbres requis par l'écriture sont ceux les plus extrêmes que l'on peut exiger de
la tessiture des instruments, notamment des bois. Il en ressort un son à la
fois ludique, corrosif et grinçant, proche des audaces atonales qui vont s'épanouir dans les
courants modernistes du XXème siècle.
Cor,
hautbois, basson et flûte introduisent un motif conjuguant malice et comptine
villageoise. Le tempo est animé mais surtout pas précipité. Un violon solo accordé
un ton trop haut se mêle à la danse. Mahler
voulait voir en ce jeu discordant du violon un Satan d'image d’Épinal, un charmeur
de Hamelin cherchant à s'emparer des âmes. Un violoneux qui joue de son crincrin
au bal du Diable. Sérieux, angoissé ou fantaisiste ? Qui pourrait le dire ? La
pâte sonore est drôlatique, insolite et même un peu diablotine : pizzicati à
casser les cordes, sifflements de flûtes percussions cristallines et friponnes (triangle,
cymbales, glockenspiel). La structure s'éloigne sensiblement de l'organisation symétrique
d'un scherzo de Bruckner. [18:32] Le trio
adopte la cadence d'un Ländler, cette danse bohémienne si souvent présente dans
les œuvres de Mahler. Il se compose de six fantasques variations qui offrent à ce mouvement de moins de dix
minutes une fécondité mélodique inouïe, une sorte de déchainement orchestral
très aéré qui en fait l'une des pages les plus originales écrites par Mahler. La coda échappe au da capo
traditionnel et clôt le scherzo par un unique ricanement des bois aux accents
inquiétants… La direction magique de Bernard Haitink
qui, adoptant un legato-staccato proche de celui d'un Glenn
Gould au clavier, exalte cette ritournelle de démiurge voulu par
le compositeur.
3 - Ruhevoll, poco adagio : [26:01] Le
mot Ruhevoll se traduit par "plein de calme", comme pour le final de
la 3ème symphonie. Mahler
fait suivre son délirant scherzo par un adagio épuré et mystique. Les cordes
vont dominer le discours dans la première partie : une longue méditation
onirique. Si les deux premiers mouvements nous plongeaient dans un monde
enfantin, son effervescence, ses diableries, ses contes plus ou moins
ensorcelés, l'adagio nous entraîne à la suite des anges dans un paradis aux
couleurs opalescentes. On retrouve comme dans le langsam de la 3ème
symphonie un chant plaintif du hautbois [30:25]. La polyphonie enchevêtre
diverses voix dans cette musique gagnée par le lyrisme et ponctuée par des
appels dramatiques de cors. L'obsession pour la thématique processionnaire est
évidement présente, mais avec une pudique discrétion : des pizzicati légers
des cordes et des notes ténues des harpes.
Paradis (anonyme daté vers 1412) |
4 - Sehr behaglich : [46:23]
N'ayant peur de rien, j'ose dire que 😋 je suis tout à fait en accord avec Mahler
qui a choisi de ne pas terminer sa symphonie par un allegro démesuré voire
tonitruant. Un lieder d'une petite dizaine de minutes, mettant en musique un
texte évoquant un paradis de conte de fée, délicieusement allégorique est une idée
de génie. Il est prouvé que ce mouvement conclusif a été composé en premier,
les autres parties servant à nous préparer à ces félicités amusantes sous-titrées
"La vie céleste".
Rapprocher le récit de ce banquet divin d'une fête villageoise est presque une
évidence.
Le
lied est découpé en plusieurs groupes de strophes. Mahler
accompagne la voix de soprano (Roberta
Alexander) d'une mélodie quasi chambriste, suave et ondulante.
Une courte introduction d'esprit semblable assure le trait d'union avec la
sérénité des dernières mesures de l'adagio. À l'opposé, le compositeur déchaîne
son orchestre entre les premières interventions vocales. Le procédé lui permet
de souligner le climat festif de "barbecue dans les nuages" évoqué sans couvrir le chant de la soliste. La
dernière strophe "mixera" les deux formes de discours musical. Je
propose ci-dessous quelques vers permettant de mieux cerner la joyeuse
simplicité qu'imagine Mahler
dans sa vision de l'au-delà. Comme le scherzo, et plus généralement toute la
partition, Bernard Haitink sublime la musique par une précision sans appel et en respectant la candeur et la souplesse
interprétatives exigées dans ce chef-d'œuvre qui s'achève dans une rêveuse félicité : un cor anglais, quelques bois, des accords de harpe, le silence…
(Partition)
(Partition)
Nous goûtons les joies célestes,
détournés des choses terrestres.
Du ciel on n'entend guère
le tumulte du monde !
Tout vit dans la plus douce paix!
Nous menons une vie angélique!
Mais quelle n'est pas notre
gaieté!
Nous dansons et bondissons,
nous gambadons et chantons!
Et Saint Pierre, en ces lieux,
nous regarde !
…
Saint Luc abat le bœuf
sans autre forme de procès.
Le vin ne coûte le moindre sou
dans les caves célestes.
Et les anges font le pain.
|
…
De bonnes pommes, poires et
grappes!
Les jardiniers nous laissent toute
liberté!
Veux-tu du chevreuil, veux-tu du
lièvre ?
Les voici qui accourent
en pleine rue !
Est-ce jour de carême?
Aussitôt affluent de frétillants
poissons !
Là-bas, Saint Pierre se jette
avec filet et appât
dans l'étang céleste.
Saint Marthe se mettra aux
fourneaux !
|
…
Nulle musique sur terre
n'est comparable à la nôtre.
Onze mille vierges
entrent dans la danse !
Sainte Ursule en rit elle-même!
Nulle musique sur terre
n'est comparable à la nôtre.
Cécile et les siens
sont de parfaits musiciens!
Ces voix angéliques
réchauffent les cœurs !
Et tout s'éveille à la joie.
|
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Proposer
une discographie alternative de référence n'a aucun sens puisque historiquement
le catalogue doit approcher voire dépasser les 200 gravures ! La première
version importante (la 2ème chronologiquement après un essai au
japon en 1930) date de 1939 et, pour ne pas me démentir à propos de l'expérience
acquise par le Concertgebouw d'Amsterdam,
elle a été dirigée avec cette phalange par Willem
Mengelberg qui, patron de l'orchestre néerlandais pendant 50 ans
(1895-1945) fut l'un des premiers à inscrire les symphonies de Mahler à ses programmes. Une curiosité
disponible en CD.
Les
revues spécialisées proposent des podiums de disques de références. Je vous le
confirme, la sélection n'est jamais la même. Tu m'étonnes : entreprise stupide
et subjective, résultat stupide et subjectif, même si pertinent dans leur
globalité… J'ai donc sélectionné quelques coups de cœur personnels.
J'ai
découvert Mahler en 1968 avec cette symphonie dirigée par Rafael Kubelik. Un choc ! J'ai réécouté le
disque emprunté dans une médiathèque trois fois de suite au grand dam de ma
chère maman un peu déroutée par les sonorités surprenantes de la chose… Une
version claire, intimiste, que certains trouvent à tort un peu rêche. Mahler est certes un viennois mais n'a pas
écrit le beau
Danube Bleu… Une version subtile toujours rééditée mais avec des
pochettes grotesques. Le visuel en regard de la vidéo est celle du LP
d'origine. L'impressionnisme convient si bien à cette musique. (DG)
En
1958, Fritz
Reiner, qui avait fait de l'Orchestre symphonique
de Chicago une montre suisse orchestrale, enregistre une version
dionysiaque magnifiée par les ingénieurs de RCA qui ont déjà 4 ans d'expérience pour les prises de son
stéréophoniques. Celles-ci n'ont pas pris une ride et peuvent faire la pige à
bien des captations récentes.
Quelques
années plus tard, le mahlérien Otto Klemperer
et le Philharmonia signent une
interprétation limpide, taillée à la serpe et qui bénéficie de la voix d'Elisabeth Schwarzkopf
dans le lieder conclusif. (EMI)
Coffret commenté en 2011. (Clic)
Pour
ne pas oublier de citer une réalisation récente, le chef hongrois Ivan Fischer apporte une belle touche de
poésie dans sa vision de l'œuvre avec son orchestre du
Festival de Budapest.
Quelle prise de son ! (Channel Classics).
Tous
ces disques méritent le label "culte" et on pourrait facilement
étendre la liste. (6/6 à toute la classe).
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L'interprétation de Bernard Haitink en 1983. Le son de la vidéo présente quelques imperfections. J'ai posé un lien Deezer vers l'ultime gravure de 1992, avec la soprano Sylvia McNair et la Philharmonie de Berlin. Tempos légèrement plus retenus, intérêt au moins comparable, qualité du son très supérieure...
Une trè sbelle version, et l'un de mes tout premiers CD, acheté en 1984 ! Fort belle prise de son -du Philips des grands jours-, magnifique orchestre d'Amsterdam et excellente version, sobre et équilibrée ! J'aime beaucoup !
RépondreSupprimerEn version complémentaire et dans une toute autre optique, Sinopoli est également formidable, et le contraste entre les deux versions est étonnant !
Merci diablotin
SupprimerOui, Sinopoli est l'un des très grands mahlériens. Je pense retenir son interprétation hors norme (avec celle de Solti) bénéficiant d'une prise de son d'une clarté et d'une dynamique fascinantes quand l'on sait que près d'un millier d'exécutants sont réunis. Je n'ai pas d'exemple Youtube pour le moment mais le CD peut s'écouter sur Deezer…
Un chef disparu trop jeune et déjà sujet d'une chronique consacrée à Respighi. Il n'a pas toujours été épargné par les critiques officiels, ce qui reste pour moi un mystère. C'est aussi un as dans l'interprétation de Richard Strauss… Musique symphonique et opéras
J'ai découvert l'univers de Mahler avec le symphonie n°1 par Rafael Kubelik chez DG (Privilège), et je suis pratiquement jamais sortie de ses interprétations avec l'orchestre symphonique de la radio bavaroise. Je vais même t'étonner, mais je préfère même sa version de la première symphonie que celle d'Osawa ! La symphonie quatre était couplé avec la titan sur le double album, une version qui commence à dater mais toujours très écoutable.
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