PLOP !!
- Oui, j'arrive! attendez moi ! Keskispass?
- C'est rien Philou, une bouteille de champ...
- Cool, mais qu'est ce qu'on fête au juste ?
- T'es pas au courant? C'est le vingtième article de Foxy!
- OK! santé ! tchin! Foxy un discours ! ouais un discours! un discours!
- Ben ...euh...hum hum... Merci pour les cadeaux, Je suis tré zémue et je voudrais remercier tous ceux qui m'ont soutenus et... euh... Vous êtes gentils mais moi les discours vous savez...
- Alors un gage ! Ouais un gage! un gage ! Tiens Foxy on en a préparé, tire au sort
- Ok bon je lis "se déguiser en Hilary Hahn et aller dans le bureau de Claude Toon"..... hein, non mais ça va pas, trop dangereux ! Et d'abord comment on se déguise en Hilary Hahn?
- Pas compliqué, tu mets une robe sexy et tu prends un violon...
- Mouai mouai, euh y'a pas un autre gage ?
- Si, nous pondre une chronique marrante sur une comédie, avec des tartes à la crème, tout ça...
- Ouais bon, passe-moi le violon Rockin', j'y vais chez le Toon, parce que là c'est un film plutôt noir...
.........................................
- Aaaaaaaaaaaah Hilary ma Chééérrriie, enfin, viens vite ..............
- Mais euh... Claude ça va pas la tête ! C'est moi, Foxy ! Range ton archet !.....HELP!!!!!!
LES TUEURS (THE KILLERS)
« The killers » (Les Tueurs) est un film américain réalisé par Robert Siodmak, sorti en 1946. Un film comme je les aime, un pur chef d’œuvre du film noir des années 40, basé sur la nouvelle éponyme d’Ernest Hemingway.
Un soir, deux hommes au visage impénétrable arrivent dans une petite commune du New Jersey, Brentwood. Ils recherchent un certain Pete Lunn, connu sous le nom « Le Suédois ». Alerté par son collègue, Lunn ne cherche pas a s’enfuir et attend avec fatalisme d’être abattu par ces tueurs à gage. Mais « Le Suédois » avait souscrit à une assurance vie…
Une enquête va donc être menée par le détective de la compagnie d’assurance, James Reardon, qui va tenter de lever le voile sur le passé du défunt en interrogeant ceux et celles qui l’ont côtoyé, et reconstituer les évènements ayant entraîné l’assassinat de celui-ci…
Dès la première scène, Siodmak donne le ton : on suit les 2 tueurs sans connaître leur motivation et on est très vite enveloppé dans la nuit noire, captif de l’intrigue qui se déroule sous nos yeux. On est subjugué par la qualité des images, par la beauté saisissante du duo principal : Ava Gardner, absolument renversante dans ce rôle de femme fatale et Burt Lancaster, dans son premier grand rôle.
Edmond O’Brian, qui interprète l’inspecteur des assurances est très convaincant dans sa recherche de la vérité.
Le film baigne dans une ambiance froide, marqué tour a tour par la beauté incandescente de Kitty Collins (Ava Gardner) et la violence du milieu dans lequel évolue chacun des personnages : petites combines, cambriolage… Face à la belle Kitty, femme troublante et vénéneuse dont on ignore les noirs desseins, les hommes sont comme des pantins, tiraillés par la jalousie, la concupiscence et le désir de la protéger.
Le film est basé sur une série de flash-back, procédé très en vogue chez les cinéastes de cette époque (Minelli dans le film « Les ensorcelés » avait eu recours à cette technique ou quelques années plus tôt Orson Welles dans "Citizen Kane"), et nous éclaire peu à peu sur la personnalité des uns et des autres.
On reconstitue le puzzle : comment et pourquoi un boxer naïf a pu participer à un cambriolage ? Ne serait-ce pas sa rencontre avec Kitty qui l’a mené à sa perte ?
N’ayons pas peur des mots, on atteint ici la perfection (ou presque) : lumière insaisissable, plongées vertigineuses, atmosphère glauque, interprétation impeccable doublée d’une sublime mise en scène.
Le film recèle de scènes mémorables comme celle du cambriolage de l’usine réalisée avec un plan séquence tourné à la grue ou encore celle ou Kitty Collins, moulée dans une robe noire sexy en diable, chante sous l’œil fasciné du Suédois, totalement sous son charme. Comment d’ailleurs pourrait-il en être autrement ? Ava Gardner a une présence animale à nous couper le souffle ! Quelque fois, l’enfer est une femme…
En 2008, le film est rentré dans le National Film Registry pour conservation à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis.
Mention spéciale à la musique signée Miklos Rozsa « Assurance sur la mort », « La maison du Dr Edward » qui est gigantesque.
Ce pur joyau esthétique et scénaristique est un incontournable des Films Noirs des années 40 . C'est une de mes références, si vous ne le connaissez pas, foncez, « Les tueurs » ne peut que vous envoûter..
Vous avez aimé "Les tueurs", alors vous aimerez aussi "criss-cross" du même Siodmak et "assurance-sur-la-mort" de Billy Wilder.
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