Suite à un pari et à un projet Top Secret : Une affaire Watergate dans mon bureau…
Je traverse l’étage divin de la Rédaction du Deblocnot’, personne, un peu trop silencieux. Je vais retrouver mon cher bureau et mon boxon douillet. C’est cool de se sentir frais et guilleret face à une classique année de chroniques…. Veinard ! J’entre.
He hooo… y a un truc qui cloche !
Que fait l’intégrale André Rieu à gauche du bureau ? Ce big coffret est dédicacé par le maître de la rillette musicale low cost (pas un gramme d’oie ou de canard, que du suif, même pas du saindoux - le violoneux des coquelicots bleus ne savait pas qu’il se tirait une balle dans le pied, en me filant son pavé avec le sourire de feu Mike Brandt). Bref, il me sert de presse-papier pour les lettres des fans, mais il est toujours placé à…..droite !? Ce n’est pas tout.
Mon Diapason collector, par terre, Oh Noooonnnn ! Je ramasse. Ouf, le poster d’Hilary est toujours là, mon petit secret de pépère pervers est intact, quoique.
Tss Tss, la photo de Richard Clayderman regarde la fenêtre. Ben oui, le prince du « Clavier Bien Torturé » tel l’œil de Caïn me fixe d’habitude de son sourire niais, un cadeau à la con de Tatie Monique. Je fais dans l’affectif, j’y tiens à cette m… et là elle prend le soleil. Qui l’a tripotée ?
Et puis le lecteur de CD… il a reculé, j’en suis certain. Mise sous tension, Exit. Normal, le CD de la Danse des Canards pour préparer une rubridélire dédiée à Cat Foirien. Mais, j’y crois pas ! Il y a des traces de doigts. Là, on me cherche à mort. L’insupportable, le supplice de Prométhée, la dévoration du foie par des vautours qui doivent savoir que je suis phobique à la maltraitance de la galette. Putain, c’est scandalitique comme aurait dit Georges Marchais, ah les petits cochons, « Je vais m'enfler et souffler et le déblocnot’ défoncer ! », j’explose de partout, mes tifs érectionnent en brosse à chiottes, je verdis……
HUUUULK !!!!!
Petite Larme sur Hollywood Bd |
9H00 : Reprise d’un aspect normal, les nerfs à fleur de peau.
L’enquête de Sherlock Toon commence (ça fait moins ringard que l'inspecteur Claude Derrick, … pas difficile). Éliminer l’impossible et trouver le coupable !
Hop, j’attrape ma loupe. Examen des empreintes digitales. Elles se révèlent fines et allongées, donc : féminines ! On fait le tour du cheptel avant de penser ADN :
- Une des deux filles de la rédac’ ? Non ! Foxy est partie mater les étoiles sur le macadam d’Hollywood Boulevard, faire du trekking sur Sunset Boulevard, et pleurnicher sur la tombe de Rock Hudson. Quant à Élodie, elle pratique le bronzage intégral (malgré la météo) en lisant des pièces d’un auteur romain : Plaute ou Plote, chais plus trop…. Une seule solution : Sonia, la secrétaire recrutée par Rockin’ et Luc (je me demande toujours sur quelles compétences d’ailleurs). C’est la seule à l’étage, les autres nanas sont en dessous, marketing, compta, communication, etc. Donc pour cibler la fille, facile, et ainsi en prime un calembour qui introduit la fautive Sonia dans l’enquête (ah ah).
Maintenant, chercher le ou les complices masculins….
- Vincent ? Impossible, car au moment des faits on dînait ensemble jusqu’à pas d’heure et en Savoie. Il a fait le saut depuis la Ruhr et, avec Maggy Toon en consultante, on fomentait une OPA agressive de Deblocnot’ sur Virgin et la branche culturelle d’Amazon, un truc genre conglomérat. Avec mes 10 verres de Mondeuse dans le buffet, je n’ai pas tout suivi en détail. En tout cas, alibi en béton, ce n’est pas lui !
- Christian ? Notre génération a passé l’âge de ces conneries de potaches. Une certitude : pas lui non plus !
- Philou ? Vu le bordel souillant mon univers policé, les intrus sont restés une bonne heure. Or, aucune capsule de bière sur la moquette. Pas possible ! Ça se corse…
- À propos de Corse, Bruno ? Non, en été, il rédige ses chroniques en télé-transmission. Il appelle ça « prendre le maquis ». Encore une piste à exclure.
- Freddie ? il a pris les deux mois pour faire la tournée des festivals de jazz : Montreux, Juan-les-pins, Marciac, La Garenne-Colombes, etc… Impossible !
Bon sang, il ne reste que Rockin et Luc … Doute terrifiant ! Ok, je sais qu’ils ont le démon de midi, mais je garde cela pour moi pour respecter la paix des ménages. Les jeunots boutonneux tardifs en pincent pour Sonia. Mais ça n’explique en rien l’intrusion fratricide. Même pour une partie de bagatelle avec la Sonia « à la cuisse légère » (lassée de Stallone depuis belle lurette*), ils ont des canapés dans leurs bureaux (pour méditer les articles parait-il, ouais on y croit tous). Tiens du bruit dans le couloir, je fonce….
- Heuuu bonjour Luc…Dit donc, j’ai une question ?.... mais attend…. t’en fais une tronche, vacances pourries ?
- Non Claude, pire que ça…. Tu ne vas pas le croire…. On a fouillé mon burlingue, je me triture les méninges, je ne vois pas qui…..
- Bon sang, mais c’est bien sûr… MOI SI, JE VOIS !!!!!!
Je lui raconte tout de mes investigations et déductions lumineuses sur le commando Sonia - Rockin' avec tous les détails. Luc devient blême, puis livide (Courteline)
- Bon on verra plus tard pour l’explication des gravures. J’écris une chronique vite fait, prévue avant mon départ. Un pari un peu débile avec ma chère Cat Foirien… J’assume !
Je retourne bien furax vers mon bureau profané.
Ahhh le Rockin. Il cache bien son jeu... Et que je te joue au petit chef, au père fondateur, et patati et patata. Je l’ai même vu un jour se pavaner avec une cravate en dentelle de Quimper parfumée bavure de chouchen et maculée kouig-amann. Ah, la classe du Boss autoproclamé. Si Gucci "prêt-à-portait" dans la culotte bouffante, le gilet et le chapeau rond, Jl s’érigerait en Pape armoricain du Deblocnot’. Hein, sans dec’, et ça sera quand, Gourou ?
J’ai la rage. J’avale 2 Prozac. Y a aussi le biniou pour sonner le rassemblement des troupes pour les pauses et la réunionite, une idée à creuser. Y a pas de limite au melon du farfadet fouineur qui se permet de farfouiller dans les bureaux avec cette andouille de Sonia de Guéméné (ça fait noble). Franchement, Y a des lois à respecter (art. L.120-2, devenu L.1121-1 du Code du travail; art. 9 du code civil et 22 de la constitution, et Cass. soc., 18 octobre 2006, n°04-47.400).
Si on le laisse faire, il va nous ressortir le dictatorial Comité de Salut Public rendu célèbre par le con Carnot…. Deblocnoteuse, Deblonoteur, on vous trompe, on spolie vos secrets et idées, combattons le tyran (d’eau)….* Nécessite une culture du nanard Héroic Fantasy et du people hollywoodien pointue.
10 H 00 : Bon après ce coup de gueule justifié, LA CHRONIQUE DU JOUR
On commence par la vidéo (version quadrilingue à des fins pédagogiques).
Le coin du musicologue
Sans objet pour cet étron de la chanson suisse dû au génie de l’accordéoniste Werner Thomas. À croire que seules de telles fèces musicales amusent la galerie mondiale. Il y a même un article Wikipédia. Il faudrait écrire une thèse de sociologie sur la relation entre la chanson de variété estampillée fécale et la rigolade basique. Un bon exemple valant mieux qu’une longue explication sur la richesse textuelle et mélodique de la chose, voici le récit d’un souvenir immémorial !
- Oh la la, monsieur Claude, il utilise toujours des mots rares et poétiques dans ses textes, étron, fèces, fécale. Je ne les connais pas, mais c’est beaaauuuu (Sonia)
Souvenir de mariage (pas le mien, où j’avais fascistement interdit ce chef d’œuvre)
L’affaire se passe il y a quelques semaines dans un petit bled nommé Lespeignes, faubourg crasseux dans la banlieue d’Oyonnax, pas vraiment le coin qui suggère une retraite joyeuse. Je suis invité au mariage de la cousine de la nièce de Tatie Monique : Fernande ! (Quand je pense à Fernande, je… , ben là, non, je pense plutôt à la bouffe pour amortir mes frais). Je vous épargne le cérémonial d’usage pour sauter directement au repas de noces.
Non, j'hallucine, la noble et raffinée assemblée décide d’improviser le bal number one dès l’apéro. Deux pauvres enceintes du quatrième âge (paradoxe ?) commencent à crachouiller…. « la danse des canards ». Je gagne illico 5 points de tension. La haine ! Défi à la con. Remuer ce cauchemar enfoui dans mon inconscient pour les beaux yeux d’une lectrice fidèle.
…..Coin coin coin….C'est la danse des canards….se secoue le bas des reins... remuer le popotin... en secouant vos plumes... on s'amuse comme des p'tis fous... PAS MOI !!
J’essaye de le remuer le popotin. Tu parles. Et le bas des reins, avec mes lombaires pourries, je vais encore finir en arrêt de travail.
Je continue en tentant de déballer un Apéricube glané à la sauvette… Pas facile. Bordel, le polyèdre cubique, gélatineux et blanchâtre m’échappe des mains. Arggg, sous la godasse. Je pars en vol plané, ma tronche s’incruste dans la gluenterie fromagère tartinée sur le parquet (parfum paprika). J’ai les mirettes en face de l’emballage en aluminium qui dissimule la question pour amuser les apéros engluée dans la morosité. Ce n’est pourtant pas le moment, mais de l’œil rescapé, je plonge dans l’énigme inquisitoriale de la Vache qui se Marre. La question est : « qui a écrit une chronique de 7000 mots sur Godard ? ». Je connais la réponse, lue à l’envers, et vue ma position, ça donne : .B cul. J’y peux rien, un hasard malencontreux, un demi palindrome, (Luc B. crypté par Leonard de Vinci en mode miroir). C’est dingue, l’influence de la culture du Deblocnot’ dans un produit pas très bio et de grande consommation. Ça pue l’espionnage culturel, l’Hacker Belin.
Après ce début prometteur et un brin de toilette, on passe à table. Un mariage placé sous le signe du canard, comme il y a les signes du zodiaque. Mousse de foie de Canard. P…, ils sont radins, c’est DuckDiscount leur traiteur ? La liste de mariage comportait-elle juste un ouvre-boîte, ou ont-ils tout claqué pour un voyage chez les pygmées, pour la grandeur de l’évènement ? Ah Ah, je m’auto-dérisionne. Revenons au canard. Il est gras, pas du foie gras, non de la mousse grasse avec sa gélatine ambrée. Si tout le menu est de cette farine (animale), je sens que je vais aller nourrir canard WC avant la pièce montée. Sympas le brin de persil et la tomate cerise, 7 fruits et légumes vont être difficiles à atteindre dans la soirée. Je m’efforce de penser aux petits gosses qu’ont rien à bouffer, méthode Coué ou couard qui rime avec canard.
Y’a pas de poisson, ça tombe bien, depuis que j’ai vu une émission sur des saumons norvégiens, élevés en batteries et couverts de pustules, je me limite aux sardines à l’huile.
Bon, le plat arrive. Ah non, c’est une obsession ! Le cuistot cherche le Darwin Haward en série. Du canard aux topinambours ! Et le fromage, ça sera quoi ? De la tomme de lait de canne (il y a bien du lait de poule) ? Des topinambours ! Il a pensé aux conséquences ce mec ? En moins d’une heure on va attirer GDF et le GIGN réunis, surtout si un hors la loi suicidaire allume une clope. Et la soirée dansante ? Je la sens mal (c’est le cas de le dire). Un délire en perspective, une farce, , 3..2..1.. Feu !!! Allo Houston, on a un problème de tuyère. Heureusement que le plafond de la salle paroissiale est haut. En cas de mise sur orbite, aucun risque de traumatisme crânien.
Ca y est, c’est reparti. Une valse de Vienne massacrée par Tonton André propose un répit à effet dispersant, tant mieux. Ah bah non, retour à la danse des canards, ça redémarre. En gigotant, et avec les astéracées flatulents et leurs effets secondaires, ça dégénère en TGV fantôme… Misère, tout le monde rougit. Malgré le boucan, j’entends bien… ça canarde de partout………
Noooonnnn, pas ça ! Personne ne doit s’accroupir, je hurle dans le vide méphitique, je farfouille vers mon portable, faire le 18, le 15, le 22 à Asnières. Je panique. Trop tard, l’ampli vermoulu rend l’âme par désespoir, des étincelles en jaillissent………….
J’ai survécu, un simple syndrome post-traumatique de Stockholm en tout et pour tout… Bon, pour se remonter le moral, une super discographie…
Discographie indispensable :
Le disque qui a subi le sacrilège digital (il n’existe plus qu’un exemplaire à 49,99 € sur le marché). Dépêchez-vous, le programme touche au sublime !
Nota : ce n'est ni un gag de plus ni un artefact, ce CD et son contenu existe vraiment ! Contrôlé devant huissier.
Nota : ce n'est ni un gag de plus ni un artefact, ce CD et son contenu existe vraiment ! Contrôlé devant huissier.
La déontologie du Deblocnot' impose une notation dans tous les cas.
...Brrr... effrayant... "ethrillant", devrais-je même dire !
RépondreSupprimerJe suggère Wes Craven pour adapter c't'histoire au ciné.
Hop !
A mais non vous ne comprenez pas le...film est en plein tournage...a la fin il n'y a plus d'acteur c'est comme dans rambo year !
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