mercredi 2 février 2011

THIN LIZZY - "Live and Dangerous" (1978) Deluxe Edition, par Bruno


Un écrin à la mesure de ce manifeste
YYEEAAAAHHHH !!!!!! (1)
(1) C'était mon commentaire initial. Longuement cogité, lentement mûri ; cela venait du fond du palpitant ; c'est simple, direct, concis, enthousiaste, et cela résume assez bien mon impression favorable. Seulement un collaborateur-déblocnoteur m'a sermonné, du moins je crois : "voilà une chronique définitive, Bruno..." qu'il m'a dit le collaborateur-déblocnoteur. Ne sachant si c'était ironique ou sincère, et craignant d'être mis à pied pour indiscipline, ou pire radié, j'ai préféré la jouer cool et me remettre à l'ouvrage. Alors tant pis pour vous, mais j'en ai fait une tartine. Et encore, je me suis retenu... plus freiné par le temps qu'autre chose, d'ailleurs.
*****
     Cette réédition tant attendue est l'occasion de reparler de l'excellent double-live de ce groupe de Heavy-Rock irlandais, devenu, non sans raison, pratiquement mythique.
C'est que ce quatuor n'avait pas son pareille pour allier une finesse, de métallurgiste, à un Heavy-rock enlevé et lyrique à la fois.


    Même si dès les 1ers opus de Lizzy on commençait à entrevoir des parcelles de ce lyrisme particulier qui fera son succès, c'est avec le tandem Scott Gorham-Brian Roberston qu'il acquit définitivement ses lettres de noblesses. Ces deux lascars ayant été intégré suite à la défection d' Eric Bell, le précédent guitariste, en 74 (sans omettre le passage éclair de quatre mois du vieux pote Gary Moore, avec qui ils enregistrèrent "Little Darling", mais dont le mode de vie était incompatible avec celui de Lynott et Downey). Dès lors, le groupe trouva rapidement ses marques ; il profita de sa mutation en quatuor pour développer sa structure de guitares en binôme, communément nommée Twin-Guitars (l'influence de Wishbone Ash), et concrétisa ainsi une vision d'un Heavy-rock exalté, soulfull, lyrique, parfois coloré de réminiscences celtiques. D'entrée la nouvelle mouture enchaîna avec des albums de Heavy-rock princier. « Nightlife », « Fighting », « Jailbreak », « Jimmy The Fox », « Bad Reputation ». Cinq opus à écouter, à avoir, à choyer, car des comme ça, on en fait plus. Ou sinon, il faut se lever tôt et s'équiper de l'attirail du parfait archéologue pour en dénicher un. Un quatuor soudé comme les doigts de la main, un carré d'as, quatre atouts maîtres. Un Écossais rouquin vindicatif qui assène à coup de wah-wah des chorus assassins (un proche dira que même s'il devait perdre un pied, "Robbo" jouerait avec son moignon), et un fier Californien à la crinière soyeuse descendant jusqu'aux reins, un « mélodiste-killer » (qui faillit intégrer Supertramp), à eux deux ils forment une paire de bretteurs complémentaires qui s'entendent si bien, qu'on pourrait les croire télépathes. Ce duo flamboyant posa, à l'aide de leur Gibson Les Paul, de nouveaux jalons qui serviront de terreau pour la N.W.O.B.H.M. Un batteur, Brian Downey, qui, sans chercher à en faire trop, n'en demeure pas moins un bon technicien aux rythmes solides et implacables. Et enfin un leader possédant une réelle personnalité : Phil Lynott. Un chanteur doté d'une voix feutrée, à mi-chemin entre la Soul et le Rock, terriblement expressive, et naturelle. Un chanteur spontané qui savait mettre son âme à nue, sachant exploiter ses limites pour en faire sa force.


   Et la consécration de cette époque bénite fut ce formidable double album live. Certes, les esprits chagrins lui reprocheront de n'être que le produit des tournées de « Jimmy The Fox » en 76 et de « Bad Reputation », en 77. Il a été également écrit que certaines pistes de guitares avaient été rejouées (à l'identique), afin qu'elles soient plus audibles. Mais qu'importe, l'important c'est avant tout le plaisir que procure cet opus qui paraît intemporel tant les années ne semblent pas y avoir de prise. Et puis, maintenant, il y a toujours les bons, et recommandés, « UK Tour 75 » et « Still Dangerous » pour les inconditionnels du pur, de l'authentique témoignage live. Cette polémique a été colporté par le producteur Tony Visconti qui avait avancé que près de 75 % avait été rejoué en studio. Ce que réfute Scott Gorham, qui parle lui d'une ou deux retouches (overdub). Phil Lynott, lors d'un interview en 1980, assurait fermement qu'il s'agissait d'un live authentique, que seul un minimum avait été retouché (plus dans un souci de peaufinage, de confort auditif, par respect aux fans). A leur crédit, les récentes parutions de séquences filmées (et qui, en tout cas, n'ont pu être rejouées par Lynott) de cette période démontrerait que Visconti a plus qu'exagéré.
  

    Précédemment, le double vinyl avait été regroupé sur un seul CD (de 77 minutes), ce qui, immanquablement avait pour conséquence un son compressé. La nouvelle version remastérisée, en scindant cette fois-ci, comme à l'origine, le concert sur deux galettes distinctes, offre un son un peu plus détaillé, plus ouvert. Néanmoins pas de miracle, il s'agit toujours d'un enregistrement en public, ce qui doit rendre impossible certaine retouche de mixage sans faire l'effet inverse, soit en exacerbant certains défauts inhérents. Toutefois, les lignes de basse sont parfois plus nettes, mieux définies, ce qui permet de (re)découvrir que Phil Lynott n'était pas juste un bassiste lambda. Même si son jeu n'avait aucun rapport avec les Jack Bruce, John Paul Jones, Ridley, il n'en demeurait pas moins maîtrisé et structuré, et faisait partie intégrante de ces superbes constructions musicales. Généralement des phrases simples, mais toujours pertinentes et même, au besoin, harmonieuses. Du coup, même un titre comme "The Boys Are Back in Town" laisse entrevoir un jeu plus évolué, moins monolithique que ce qu'une oreille distraite laissait entendre. Le grain des guitares paraît également avoir été mis un peu plus en valeur, les sons clairs sont plus cinglants, les soli sont de nouveau emprunt d'une petite réverbe naturelle (la salle ?), et on distincte plus aisément les deux grattes l'une de l'autre. On croit même redécouvrir des petits licks. A titre d'exemple, le solo de "Still In Love With You" prend une nouvelle dimension. Par contre, la batterie de Downey semble avoir le moins profité, excepté peut être les cymbales (qui ne sont guère prédominantes chez Brian).


   A l'écoute, la remastérisation n'est pas vraiment flagrante, mais lorsque l'on réessaye la version « 2 Records Set On 1 » (fumistes !), on l'éjecte vite fait. En fait, la remastérisation, tout en restant fidèle à l'original (donc sans booster bêtement la dynamique), offre un réel confort d'écoute.

     En cadeau, deux titres qui n'avaient pas été retenus initialement : « Opium Trail » et « Bad Reputation ». Et effectivement, ils se révèlent être les moins marquants. Néanmoins, le second a quelques attraits, malgré un deuxième solo de batterie...
     Quant au DVD, il est opportun, ce qui fait de ce "Deluxe Edition" un objet complet. (Hélas, le DVD ne couvre pas la totalité du concert. Loin de là - 10,5 pièces contre 19 sur les CD). Toutefois, rien de nouveau, car il avait déjà été édité à l'identique en 2007, sous l’appellation "Live & Dangerous". Celui-ci offre en complément des séquences télés à Top of the Pops, un concert de 83 avec John Sykes (dans une approche plus Heavy), plus un CD d'un très bon concert de 1975. D'ailleurs, à propos de ce dernier, on remarquera, qu'à ce jour, cela fait un total de quatre concerts avec le tandem Robertson-Gorham contre un avec John Sykes (et encore, il s'agit du concert d'adieu, "Live Life"), et aucun avec Snowy White. Cela prouverait-il que le départ de Robbo coïnciderait avec le début d'un déclin ? Du moins au niveau des prestations scéniques ? A titre d'information, un "pirate" avec Gary Moore époque "Black Rose" se baladerait...
     Phil Lynott, ce rocker poète, fin compositeur, forte tête, forte personnalité, à la sensibilité à fleur-de-peau, a malheureusement gâché sa vie en la brûlant des deux côtés, lui qui avait tant à offrir. Seule consolation, il nous reste ces témoignages. Son pays natale, l'Irlande, connaissait la valeur de l'homme, et en sa mémoire, lui a érigé une statue à Dublin.

P.S. : Gary Moore lui-même, qui avait pourtant aussi fait partie du groupe, pense que la meilleur formation était celle-ci, grâce à ces 2 fines gâchettes qui se comprenaient d'instinct. Ami de longue date, Gary Moore remplaça un temps Eric Bell, mais le train de vie de Lynott et de Downey lui fit craindre le pire pour sa santé. C'est Gary qui joue le solo de « Still in love with You » sur Nightlife. A nouveau, Moore servit de remplaçant après le licenciement de Robertson, et cette fois ci, le balafré joua sur l'intégralité d'un disque. En l'occurrence « Black Rose » (79), souvent considéré comme l'un des meilleurs opus de Lizzy. Gary, excédé par les excès de Phil quitte une fois de plus le groupe, et il faudra attendre 1985 pour qu'ils rejouent ensemble, avec, encore une fois, le succès à la clef avec les titres « Out in the Fields » et « Military Man ».


21 commentaires:

  1. YYEEAAAAHHHH !!!!!! Copyright Bruno ;-)

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  2. Je dirai même plus : yeeaaaah et re-yeaaahhhh !

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  3. Là je jette un gros pavé dans la marre. Explication:

    Ma culture en matière de musique seventies étant ce qu'elle est (assez mince en vérité), j'avais fait l'acquisition du DVD "Live and Dangerous" histoire de pallier à ce manquement. Verdict: Je n'ai pas accroché outre mesure.
    Ce qui m'étonne, c'est que lorsque je découvre des morceaux du groupe par l'intermédiaire d'un Chanteur comme Jorn lande, ou même Simple Minds ("J'en vois un qui rigole" - Dixit Bashung) j'y adhère beaucoup plus facilement. Peut être est ce dû au fait que je ne soit pas guitariste, et donc pas à même de pouvoir apprécier la symbiose, l'alchimie, la complémentarité des tandems guitaristiques.

    Yeeeuuuuh ! Ne m'laissez pas dans cet état ! Help me pleeeease!!!

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  4. cat foirien2/2/11 17:04

    en lisant la chronique, j'avais vraiment envie d'y croire. mais en écoutant l'extrait...bof !
    comme le dit Vincent,peut être pas à même de pouvoir apprecier la symbiose....etc

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  5. Et les gars, depuis quand un double album live s'apprécie en regardant un clip sur youtube ??? The disque in the platine, à donf, et là, z'allez voir les étoiles briller ! Parole de pas guitariste...

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  6. Attention Philou arrive à la rescousse et c'est le seul qui a vu Phil Lynott on stage !!! Non ??? bon, non mais chez qui !!! c'est qui le briscard ....
    et je dis : à posséder absolument et à écouter en se recueillant face à Dublin..

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  7. mais non, y'a pas besoin d'etre guitariste, c'est quoi cette histoire! Bon je vais la faire simple, ceci est l'un des 3 ou 4 meilleurs live de l'histoire du rock, Thin Liz est de loin le meilleur groupe de hard parce que justement pas que hard (ecoutez "dancing in the moonlight"), et ceci est le "6 étoiles" le moins sujet a contestation depuis la création de ce blog; mais bien sur tout cela n'engage que moi, chacun ses références..

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  8. Le poto qui m'avait fait découvrir ce manifeste (par ailleurs grand fan devant l'éternel d'AC/DC) vénérait ce Live, et il n'a jamais approché une six-cordes à moins de 10 mètres (devant une scène...).

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  9. Toutefois, nombreux sont ceux qui ont une impression mitigée, dubitatives, aux 1ères écoutes de la Fine Elisabeth. C'est l'apanage des grands groupes, ceux qui, par leur richesse innée, sont capables d'oeuvrer dans des sphères plus ou moins différentes sans perdre leur cachet, leur son, leur personnalité. Une chose plutôt rare actuellement (les artistes que j'écoute y compris).
    Malgré tous ce que l'on peut lire aujourd'hui, ce fut également le cas pour Led Zep, Hendrix, Aerosmith, les Who, et bien d'autres presque aussi célèbres qui n'arrivaient pas forcément à convaincre d'entrée (et surtout, suivant les compositions écoutées). Et je ne parle même pas de la presse ! (je me souviens d'articles qui vilipendaient AC/DC (mais oui), Aerosmith, Deep Purple, Uriah-Heep,etc...).
    Et puis, comme le fait remarquer à juste titre Luc, il est très difficile de se faire une opinion, valable, par une écoute sur ordinateur. A moins de posséder un monstre à 2999 € (et encore), un ordinateur, (ni même un Mp3 !), ne restitue pas une écoute sur une chaîne.

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  10. Si je peux me permettre...
    Lynnot est influencé par la musique traditionnelle irlandaise. Chaque musique traditionnelle utilise ses propres harmoniques, des accords construits différemment. Quand on sait qu'en hard rock on se sert le + souvent de 2 cordes pour pondre un accord de puissance ( power chord), qui est défini comme l'accord le + pauvre, on comprend qu'il est aisé de percevoir immédiatement à l'oreille l'efficacité de la suite de notes.
    Chez Thin Lizzy c'est un peu plus complexe, d'autant plus que les 2 gratteux exécutent quelquefois des partoches dissonantes.
    Là est toute la richesse de ce groupe, et je rejoins Bruno sur ce point essentiellement fondamental: les mômes écoutent leur zique sur des appareils pourraves qui ne laissent transpirer qu'une suite de notes linéaires. C'est de l'abrutissement total!
    Je persiste à croire que la zique est un art qui comme la peinture ou la sculpture demande un minimum de culture pour pouvoir en saisir toute la richesse. Thin Lizzy est de ces groupes qui se mérite.
    Faudrait l'écouter en quadriphonie!
    Bon je vais me pieuter j'ai coulé un neurone...

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  11. L'ordinateur, le MP3, tout ça je suis d'accord !
    Il n'empêche... J'ai pas 16 ans, je suis plutôt culturisé, pi en + je l'ai ce DVdééé j'vous dis !

    Hein ! Ah pardon, on me souffle à l'instant à l'oreille... "essayes encore terrien".

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  12. Oui, Vincent, mais le DVD n'est pas complet (et je n'ai pas été emballé par la prestation avec John Sykes) ; il n'y a que la moitié de ce qu'offre le CD. Pour quelle raison je l'ignore. Point de Jailbreak, Rocker, Johnny the Fox, Warriors, Suicide, qui constituent une partie du haut du panier.
    Et puis, comme j'en parlai justement la semaine dernière avec un poto, qui pourtant ne jurait que par ça il y a quelques annnées, la téloche, ou même le Home-Ciné (sauf certainement le Haut-de-Gamme), ce n'est pas idéal pour une restitution audiophile.
    Bon maintenant, mes 1ers Dit-Purepleu, Dix ans Après, Jetthro, Palaprat, Quatro et Triangle, je les ait éculés avec un vieux Teppaz à une baffle. Et plus tard, avec un magnifique K7-tophone mono (garantie saturation naturelle à transitor position à 9 heures).
    Mais, en bref (?!), ce que je veux dire, c'est que je me suis maintes fois fait avoir avec une écoute sur un Mp3 ou via le net. C-à-d. que parfois, fortement enthousiasmé, je me suis procuré le CD qui m'a alors plutôt déçu. Et d'autres fois, cela a été l'inverse.

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  13. Shuffle master3/2/11 09:18

    A l'époque, j'étais passé complètement à côté de Thin Lizzy. Grossière erreur, rattrapée depuis. D'accord avec Rockin', c'est bien plus qu'un groupe de hard.

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  14. Ok Bruno ! Là je commence à comprendre.
    Toujours à propos de Live, il en existe un autre avec une pochette bleue et la silhouette de Phil en son centre ("Still Dangerous" peut être bien). Il est mieux ? Moins bien ? Juste différent ?

    Je saute du coq à l'âne. Gerard Palaprat (dont tu as fait mention) dans mon souvenir lointain de minot, c'était vachement bien. Une chronique de ta part (ou d'autres) est elle envisagable ? Histoire d'étoffer notre rubrique "chanson française".

    Pour en revenir à Thin Lizzy. Bien plus qu'un groupe de Hard en effet. L'excellent Downey n'ait d'ailleurs pas un Batteur de Hard à proprement parlé. S'il ne possède pas une frappe herculéenne, son jeu ternaire ou en shuffle est absolument impeccable.

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  15. "Still Dangerous" avait été chroniqué de façon fort admirable par un certain Brutor (quel surnom ! Ouarf ! Ouarf !) sur un site marchand...
    En fait, "Still Dangerous" correspond à l'enregistrement d'un seul concert, et non de morceaux choisis. Ce qui permet de rabattre le caquet de ceux qui mettaient en doute les réelles aptitudes du quatuor en Live, car question qualité d'interprétation, il n'y a rien à redire. Le bémol, c'est que le dit concert était partagé avec un autre groupe, ce qui réduit la prestation à près de 50 minutes, contre plus de 80 pour Live & Dangerous.
    Et ce dernier, à mon goût, demeure au-dessus. Par contre "Still" est supérieur au "UK Tour 75".

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  16. THIN LIZZY ! Le simple fait de prononcer ce nom me donne là pêche et de la joie à jamais ternie par le décès de PHIL LYNOTT,mon adolescence passée entre autres à écouter tout de ce groupe( découvert lors d'un séjour en Irlande)et qui n'a pas eu la reconnaissance qu'il méritait vraiment... Cet artiste génial à la voix suave comme sa guitare à bercé une partie de mon existence et restera à jamais gravé dans ma mémoire,j'ai 52 ans et invite les plus jeunes à écouter et apprécier ce très grand groupe,LOVE YOU FOREVER THIN LIZZY Rudy

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  17. Le fait est que Thin Lizzy est un groupe "difficile" pour les néophytes. Il a les apparences et le son des groupes de Hard mais il n'est pas lourdingue. Une autre chose aussi très important, Thin Lizzy n'est pas un groupe à riff mais à mélodie (dixit Lynot himself). Cela change pas mal. A la première écoute d'ACDC par exemple, on est frappé mais ...on se lasse. Thin Lizzy demande un peu plus de travail mais ...on ne s'en lasse plus. Personnellement je ne peux écouter un CD complet de Led Zep, d'ACDC ou de ZZ top ...trop linéaire, pas assez éclectiques, une seule idée repetée tout au long d'une carrière. Idée parfois excellente, je le reconnais. Phil s'est différent...l'intelligence et la noblesse de la classe populaire. Pour ceux qui connaissent ...Hendrix, Marley étaient de ceux là.

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  18. je continue ...Brian Downey c'était le cauchemar de mes batteurs. Pas d’esbroufes mais il joue blues, ternaire...
    John Paul Jones, Bruce sont de bons bassistes mais ils ne swinguent pas. Ne comparons pas l'incomparable. Lynott travaille sur le swing, c'est de la soul !
    Sinon, bravo pour ce blog, bonne surprise et excellent article sur Grand Slam.
    Anonyme et réplicant.

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  19. Qu'est-ce que j'ai pu user mes doigts sur mon Ibanez en essayant de reprendre des solos de cet album...

    (Bises de Big Bad Pete qui passe par là !)

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    1. Ha !? BBP-Sylvestre. Tes remarques et des chros nous manquent.

      (pour ma part, je n'avais même pas osé m'y frotter. Et j'n'avais pas l'son pour. On m'avait bien appris le riff de "The Boys are Back in Town")

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