MARDI : il y avait du mou dans la corde à nœuds chez Pat, qui a rendu hommage au papa du Schmilblick, de Signé Furax, de l’Os à moelle, du Sâr Rabindranath Duval, le complice de Francis Blanche : Pierre Dac, homme d’esprit à l’humour surréaliste et ravageur, à qui on doit entre autres milliers de saillies « les bons crus font les bonnes cuites » !
MERCREDI : c’était une découverte pour beaucoup, le groupe canadien Headpins, dont Bruno a raconté la création (des dissidents de Chilliwack qui trouvaient leur groupe trop mollasson) qui a sorti ce bel premier opus « Turn it loud », du hard-rock carré, simpliste mais vigoureux, avant de sombrer dans l’anonymat…
JEUDI : Claude Toon se fait historien et nous conte les origines du rituel païen et saxon "la Nuit de Walpurgis" dédié aux divinités de la nature… Puis il nous parle du Faust de Goethe qui a intégré une telle fête dans sa célèbre pièce… fête pour provoquer les dévots locaux 😈. Mendelssohn en assure en 1843 la mise en musique dans une cantate virevoltante titrée « La première nuit de Walpurgis », un soupçon diabolique avec une pincée d'anticléricalisme…
VENDREDI : Luc ne pouvait pas rater la dernière Palme d’Or de Cannes (c’est contractuel) « Anora » de l’américain Sean Baker, une plongée dans l’univers des travailleuses du sexe, le cynisme des ultra riches, qui se métamorphose en comédie débridée, un beau film revigorant contaminé par l’énergie Mikey Madison.
👉 On se retrouve lundi avec une enquête du commissaire Maigret et de Nema, Hubert-Félix Thiéfaine sera chez Pat, Benjamin va s’intéresser au talentueux Harry Nillson, et Luc est allé écouter un concert de Dire Straits… Beaucoup de musique, Bruno se joindra évidemment à la fête.
Et un dernier coup de chapeau à Quincy Jones, producteur arrangeur de jazz, et de musique pop, même ceux qui n’ont jamais prêté une oreille au jazz connaissaient son nom (comme celui de Miles Davis), essentiellement pour son travail avec Michael Jackson, qui occulte une œuvre beaucoup plus vaste, notamment comme compositeur arrangeur de musique de films, de séries. Il avait débuté à la trompette chez Lionel Hampton, puis bossé avec Count Basie, Ray Charles, et toute la galaxie jazz, directeur artistique chez Barclay, chef d’orchestre… N’en jetez plus ! De là à le considérer comme un trompettiste de génie, il y a un pas que je ne franchirai pas. Malgré le respect qu'on doit au grand homme et à sa longévité dans le métier, il était un grand créateur de musique plus qu’un instrumentiste virtuose, comme a pu l’être un Dizzy Gillespie, avec qui le Quincy avait aussi collaboré.
On écoute cette petite perle très efficace pour combattre la morosité (et non c'est pas Billie Jean...)
Il sera passé du jazz à Zaz... :-)
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