MARDI : Alain Delon était un dieu en Australie, sa statue trône au sommet du mont Uluru, les didgeridoo imitent son râle viril, des musiciens débutants lui rendent hommage en reprenant ses initiales : AC/DC. Les deux C étaient de trop, mais pas ce « High Voltage » premier album à s’exporter en Europe, qui découvrait ce rock puissant et l’efficacité des riffs.
MERCREDI : Alain Delon fait savoir par ses avocats qu’il n’est pas le père de l’enfant d’Elin Larsson qui affiche ses jolies rondeurs sur la pochette de « Birthday » le dernier né de Blues Pills, comme il précise n’avoir jamais eu recours aux pilules bleues pour satisfaire ses admiratrices.
JEUDI : Alain Delon est flatté de l’hommage qui lui a été rendu, mais aurait pu s’en charger lui-même.
VENDREDI : Alain Delon est les trente glorieuses à lui tout seul, il n’était nul besoin que Pierre Lemaitre, par ailleurs brillant romancier, entame cette nouvelle trilogie feuilletonnesque avec « Le Grand monde », qui ne sera de toute façon plus vraiment aussi grand si Alain Delon l’a quitté.
👉 On se retrouve dès lundi avec un hommage à la chanteuse Catherine Ribeiro décédée ce vendredi, puis de bons décibels avec le groupe français Vulcain et les californiens de Great White, une BO-symphonie de Vaughan Williams, et au cinéma le dernier film-ovni de Jacques Audiard.
Bon dimanche et bonne semaine.
excellent et hilarant best-of à la mode "guignols de l'info"
RépondreSupprimerRIP : une fois de plus ! pour Catherine Ribeiro magnifique chanteuse (dans tous les sens du terme) qui s'illustra dans les années 70 avec son groupe Alpes . Artiste libertaire et engagée , ça nous change de Delon! Shufle doit bien connaître , s'il applique pour la musique ce qu'il fait pour la littérature , il doit avoir sa discographie complète vu qu'elle a pas vendu des masses de disques et récolté peu ou pas de distinctions!
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