Le jour ou la banane refit surface, un vent de revival souffla
puissamment. perso, j'aime les bananes et le rock ”Old School“
Les Stray Cats un Groupe qui a la Banane
Au début des années 50 jusqu’à la moitié des années 60, une mode venue
d’Angleterre va faire un ravage auprès de la jeunesse, les Teddy Boys
étaient nés. La mode des Teddy Boys puise son inspiration dans les tenues victorienne
du début du XXéme siècle. Certains Teddy Boys formèrent des gangs qui firent leur notoriété en s'affrontant
lors de violentes échauffourées souvent amplifiées par la presse
populaire. Les Teddy Boys étaient racistes, l’affrontement le plus connu eu lieu en
1958 au cours duquel ils furent impliqués en grande part dans des
agressions envers des membres de la communauté des Antilles Britanniques.
Pour la musique ce sera le rockabilly, un mot-valise formé
sur rock et hillbilly (un stéréotype américain parlant d’une certaine population mais qui se
rapprocherait du redneck. En anglais, ce terme a été élargi pour
désigner toute population ou tout citoyen inculte). La date de naissance du rockabilly est généralement fixée à la date de
sortie du single ”That’s All Right Mama“ d’Elvis Presley en 1954. Le
Rockabilly est un terme souvent galvaudé pour désigner le rock
pionnier des années 1950, mais il s'agit d'un style musical bien
précis et qui s'avère quelquefois difficile à distinguer de celui de
certains chanteurs de rock'n'roll ”blanc“ comme
Eddie Cochran ou
Gene Vincent. Un groupe de rockabilly
typique comprend un chanteur, un guitariste, une batterie souvent réduite
à une caisse claire, une grosse caisse et une cymbale et une contrebasse
souvent jouée en slap.
Dans les années 70 le rockabilly connait un regain de popularité, le Royaume-Uni va se réapproprier la musique des Teddys américain des
années 1950, tout en singeant la high society anglaise portant drap jackets et chemises à jabot avec des artistes solo ou des groupes comme
Shakin’ Steven,
Matchbox ou
Crazy Cavan ans the Rythm Rockers. Les
années 80 avec Robert Gordon,
Polecats et surtout les
Stray Cats vont donner un nouveau
souffle au rockabilly
et aussi en France avec Les Alligators,
Jezebel Rock,
Victor Leed. Au Etats-Unis
les Cramps redonneront un certain
renouveau au mouvement. Pour l’anecdote (J’en ai toujours plein mon panier !) dans les années 80 je trainais souvent au marché aux Puces de
Saint-Ouen et un samedi j’ai vu une dizaine de punks surgir devant moi en
courant comme si ils avaient vu le fantôme de
Sid Vicious et juste derrière eux, une
bande Teddy-Boys enragés leur courant après, et je ne pense pas que
c’était pour débattre à bâton rompu autour d’une bière sur la dernière
galette des Sex Pistols.
”Runaway Boys“, premier titre, premier single, premier succès, le son de la Gretsch 6120
de 1960 de Brian Setzer, la lourde
rythmique de la contrebasse de
Lee Rocker et la batterie réduite de
Slim Jim Phantom suffisent à faire un
morceau solide et entrainant. ”Fishnet Stockings“, ”Storm The Embassy“, ”Rumble in Brighton“ et tous les autres titres seront du même acabit. ”Jeanie, Jeanie, Jeanie“, une chanson d’Eddie Cochran qui
serait plus un boogie-rock rapide qu’un rockabilly. ”Rock This Town“ deuxième single et deuxième succès pour le groupe qui sera répertorié
par le Rock’n’Roll Hall of Fame comme l’une des 500 chansons qui ont
façonné le rock’ n’ roll. Sans disséquer tous les titres c’est un album
très agréable à écouter pour les fans du genre ou pour ceux qui veulent
découvrir le rock des années 50-60 sans passer par la case
Eddy Cochran ou
Gene Vincent. Les
Stray Cats se reformeront de façon
épisodique au fil des années, c’est surtout
Brian Setzer qui fera une belle carrière
solo avec un peu moins d’une quarantaine d’albums contre quatorze pour les
Stray Cats.
Après plus de quarante ans de carrière avec les
Stray Cats, la banane est encore
mûre !
Ce qui est tout de même étonnant - ou fascinant - avec les Stray Cats, c'est qu'à l'époque, ils avaient réussi l'exploit de mettre tout le monde d'accord (ou presque).
RépondreSupprimerEn effet, on pouvait autant voir des fans de Motörhead, que des Cars, Status Quo, Springsteen, Renaud, Police, Carlos, Foreigners, Trust, Téléphone, sortirent de chez le disquaire avec cette première galettes des chatons New-Yorkais. Et ça, avec une musique qu'une grande majorité considérait comme ringarde quelques mois auparavant 😁
"Runaways Boy" et "Rock This Town", ça avait tout de même d'la gueule. Et leurs concerts étaient particulièrement torrides 👍
tout a fait vrai !
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