MARDI : Pat aime croiser l’Histoire et le cinéma, surtout quand le second se nourrit du premier, comme le fait Claude Berri dans « Lucie Aubrac », retraçant l’itinéraire des époux Aubrac dans la Résistance, une belle reconstitution interprétée par une flopée d’acteurs formidables.
MERCREDI : du bon vieux blues-rock, y’a qu’ça de vrai, Bruno a écouté le dernier album du petit prodige Laurence Jones, qui avec « Bad luck and the blues » renoue avec le power-trio sans chichis, ça envoie du lourd en mode hard-blues visqueux, dégoulinant de fuzz enflammée.
JEUDI : parmi les grands saxophonistes du jazz, on a tendance à oublier un peu Dexter Gordon, que Benjamin remet à l’honneur, qualifié de troisième père du Bop (Dexter, pas Benji) qui a atteint des sommets de classe sur « Go », enregistré en Europe, sa terre d’exil.
VENDREDI : deux ans après la palme décernée à Julia Ducournau, Justine Triet décroche la récompense suprême (cette fois-ci méritée) avec « Anatomie d’une chute », un film de procès particulièrement brillant qui joue sur tous les registres du cinéma. Tout simplement un grand film.
👉 Au programme la semaine
prochaine, Jacques Becker, qui à force de travail a fait son trou, un certain
Wolfgang Amadeus Mozart (faudra que je demande à Claude si son gars a une page
wikipédia), un énième Jones, qui casserait la baraque, puis des chevaliers, des épées, une table ronde et John Boorman. Soyez au rendez-vous, on va encore se régaler. Pis y fait tellement chaud, rien de telle que de la lecture rafraîchissante.
Bon dimanche.
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