dimanche 6 août 2023

BEST-OF VENTEUX


Lors de la réunion éditoriale de lundi, l'équipe rédactionnelle a décidé de proposer deux livres à lire, soit sur la plage s'il fait beau, sans vent à décorner les bœufs du village, soit au coin du feu si la météo annonce une vigilance vagues-submersion. Vous pourrez dans ce second cas écouter en même temps les disques proposés.

Claude Toon a donc été interdit de publication et nous nous excusons de cette modification de dernière heure et de la gêne occasionnée. D'autant qu'il devait commenter "Hypercube tensorielle N°23-A" pour trente harmonicas de Witold Korvaskilowicz, un chef-d'œuvre de 2 minutes et 67 secondes…

 

MARDI : Pat Slade nostalgique nous a raconté ses souvenirs lors du dernier concert de Bob Marley en France peu de temps avant son trépas. Il en a profité pour évoquer le dernier album paru avant cet événement, "Uprising". Ce soir-là, en 1980, inutile d'apporter son pétard taille magnum, la fumée de ceux du public suffisait pour faire planer gratos 😊.

 

MERCREDI : Bruno continue la rédaction de sa thèse de doctorat sur le rock des années 70. Aujourd'hui un blues rock épicée de country concocté par le groupe Hot Tuna. Les connaisseurs noteront que la subtilité et la délicatesse de nombreuses pièces studio font ici partie du passé - et on peut le regretter -, le groupe ayant fait le choix d'une musique nettement plus lourde et "rentre-dedans". L'album "Double Dose" est noté hit par notre spécialiste, même si des grincheux en doute…



JEUDI : Nema M., notre commentatrice littéraire est de retour toute bronzée et nous propose l'un des livres à lire. Un roman très actuel : "Les lois de l’apogée". Antoine, Greta et Jérôme ont voulu atteindre l'apogée de la société et la vie de château, être ceux qui sont tout comme disent certains. Pari réussi, mais, le mensonge, les magouilles, etc. les renverront à rien comme disent certains (les mêmes). Un pamphlet bien écrit de notre parisianisme épinglé par Jean Le Gall.

 

VENDREDI : Luc poursuit son exploration de l’univers Wallender, l’inspecteur d’Ystad créé par Henning Mankell, avec une enquête encore une fois retorse et foisonnante. A deux doigts de la démission, Wallander reprend du collier pour résoudre un double-meurtre qui le touche de près… Titre du polar passionnant : "L'Homme qui souriait" (1994).

 

👉 On se revoit mardi avec Pat qui consacre un RIP à une muse, Jane Birkin, Bob Marley, le saxophoniste et prophète bop présenté par Benjamin, Yusef Lateef, et un retour sur l'affaire littéraire Salman Rushdie auteur en 1988 de "Les Versets Sataniques", une enquête sans prise de position de Luc B, et bien entendu l'article surprise de Bruno…


2 commentaires:

  1. Shuffle Master.

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    1. Shuffle Master.8/8/23 09:19

      Damned, je me suis encore planté dans la procédure pour publier. Bon revenons à nos moutons (noirs).
      Birkin était à la chansonnette et au cinéma ce que l'inénarrable Johnny était au wock and roll, c'est-à-dire pas grand-chose, ou plus précisément un mélange aux ingrédients divers présentés dans un ordre différent selon les époques et les ravages du temps: provocations davidhamiltoniennes de troisième zone, grotesques pantalonnades cinématographiques, chansons à "texte" estampillés Gainsbourg (jeux de mots foireux, vacuité camouflée sous le syndrome artiste maudit...etc), prise de conscience politique après des années à émoustiller les Trente Glorieux le samedi soir chez les Carpentier. Lamentable. Le tout sans savoir ni jouer ni chanter et en cultivant un accent dont on peine à croire qu'elle ne se soit pas débarrassée au bout de 40 ans.
      A noter que comme Johnny, elle n'aura quasiment connu aucun succès à l'étranger (peut-être un poil plus à cause de la langue). Pas cons, les étrangers. Donc, RIP, effectivement et on passe à autre chose. A Friedkin, par exemple, dont on va sûrement moins parler que de l'aphone éthique.

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