mardi 4 juillet 2023

THE BEATLES - ”A Hard Day’s Night“ (1964) par Pat Slade


Deux ans après les débuts de la Beatlemania et le succès de leurs premier album ”Please Please Me“, les Fab Four passeront pour la première fois devant la caméra.



La dure journée des 4 garçons dans le vent



                                                                      

Je suis un grand fan des Beatles, c’est un secret de polichinelle, leur discographie comptant 12 albums, j’ai réussi à ce jours à constituer une collection de vinyles de 39 albums tous différents dont cinq de ”A Hard Day’s Night“.

Nous sommes en pleine beatlemania et l’année 1964 sera bien remplie pour les quatre garçons de Liverpool. L’année précédente, ils avaient sorti deux albums ”Please Please Me“ et ”With the Beatles“ qui faisait éclater leurs talents aux yeux du monde. ”A Hard Day’s Night“ sera le premier album sans reprise où les titres seront signés uniquement Lennon/McCartney même si Harrison composera un morceau.

Premier film pour The Beatles qui représente la vie du groupe sur une période de trois jours avec tout ce que comportait leur vie à cette époque pendant laquelle chacun de leurs passage déclenchait un phénomène d’hystérie collective. D’une durée d’une heure vingt, c’est une comédie sympathique mais qui ne restera pas dans les mémoires. Hormis le groupe, la distribution ne regorge pas de vedettes exception faite de Charlotte Rampling qui fait de la figuration en danseuse dans une boite de nuit, Pattie Boyd la future madame Harrison comme passagère du train et une des personnes présentes lors de la scène du théâtre de la télévision, un certain Phil Collins. Pour le  titre, il viendra d’un lapsus de Ringo :” On a eu une longue journée au studio, et on a bossé toute la journée puis finalement une partie de la nuit. Je crois que je suis sorti en pensant qu'il faisait toujours jour, Et j'ai dit It's been a hard day…, puis j'ai regardé autour de moi pour me rendre compte qu'il faisait nuit et je me suis rattrapé : …night ! On est donc arrivés à A Hard Day's Night.

A Hard Day’s Night“ le troisième album des quatre garçons dans le vent, une face pour le film, une autre  pour la musique. ”A Hard Day’s Night“ : on attaque par le morceau du thème connu pour son accord de guitare en intro et basé sur un rythme endiablé, le chanteur racontant sa journée à sa belle. ” I Should Have Known Better“ : Du Beatles tout craché avec Lennon à l’harmonica, une scène du film où ils passent l’audition à la BBC. ”If I Fell“ Une jolie balade douce. ”I'm Happy Just to Dance with You“ : encore un titre de l’audition avec des Beatles très décontractés (dans la vidéo), écrit et chanté par Harrison. ”And I Love Her“ : une très jolie mélodie et une jolie ballade comme Paul sait en écrire. ”Tell Me Why“ Pas le titre le plus connu même s’il reste un classique, il servira d’illustration à un clip représentant la Beatlemania.  ”Can't Buy Me Love“ : enregistré au studio de Billancourt durant le séjour des Beatles à l’Olympia à Paris. C'est en réalité une composition de McCartney aidé par Georges Martins dans leurs chambres de l’Hôtel George-V dont l'une dispose d’un piano.

Il est dommage que le succès du film et de sa musique en première face occultera un peu les titres de la seconde qui pourtant sont aussi bons. Cinq titres écrit par John et un par PaulAny Time at All“ : du Lennon rock avec des paroles moins gnan-gnan, idem pour ”I'll Cry Instead“. ”Things We Said Today“ : Paul se la joue un peut folk-country et la sauce prend bien. ”When I Get Home“ : John qui demande de pouvoir rentrer chez lui pour revoir sa chérie. ”You Can't Do That“ : un morceau qui aura son petit succès. On pourra réentendre la mélodie dans le film ”Help !“. ”I'll Be Back“ : John dont toutes ses paroles exprime la course après ses amours, qu’ils soient perdus ou pas.

La particularité de cet album est le son de la guitare douze cordes utilisée pour la première fois par George Harrison. Après ”A Hard Day’s Night“ (Nuit d’une dure journée), nous passerons à ”Quatre Garçons dans le Vent“ en français, le mystère des traductions reste insondable.   




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