RED-MENHIR : ”Red-Menhir“ (2023) - par Pat Slade

A la vue de son nom, on pourrait croire a un nouveau groupe breton, eh bien pas du tout !

RED-MENHIR C’EST FLOU !

Second album pour les natifs de la ville de Castelmoron-d'Albret. Les girondins continuent à jouer la carte du mystère, pas de  promo, pas de pub et deux albums en deux ans. Les cinq musiciens,   Seb le batteur, Bartoloméo le guitare solo, Slap le bassiste, Jean-Sébastien aux claviers et la touche féminine, Chléo les chœurs, continuent à brouiller les pistes sur leur parcours musical. Entre rock-prog et pop 70’, la légèreté de leur musique est un camouflé au visage des nouveaux groupes actuels. En 2022, sans tambour ni trompette, ils apparaissent comme par mystère avec le nom de Flou Fighter, mais comme celui-ci était déjà pris, ils se renomment Flouzes mais le nom ne leurs rapportera pas un rond, ils changeront alors leur fusil d’épaule, les cinq musiciens étant fan des Ramoneurs de Menhir et du Red Rock Canyon dans le Nevada où ils y feront un voyage, ils combinent les deux noms pour trouver leurs propres identité, Red-Menhir était né.  

2022, ils enregistrent un premier album autoproduit ”Climbing on the red stone“ où l’on trouve des titres comme ”The Stones are old“, la magnifique ballade ”You can’t leave me“ et le controversé ”Tonight i will eat your tongue“. Un album qui restera dans les abimes des ventes avec uniquement 50 unités vendues à ce jour.

Après avoir signé chez Crumbly Pebble, ils sortent ”Red-Menhir“ le dernier opus à ce jour, quinze titres qui furent composés pendant leur dernière tournée qui traversa toute la région bordelaise et qui trouvera son apogée au festival Balterno dans la capitale girondine. Après une première écoute, un changement radical se fait sentir dans les compositions, c’est beaucoup plus rock, plus nerveux, Bartoloméo fait hurler sa strato comme un forcené, les claviers de Jean-Sébastien flamboient tellement que Jean-Michel Jarre passerait pour un manchot. ”Red is on“ ouvre le disque, une histoire qui se passe sur dans studio de cinéma. ”Life is sad and death is funny“ une gros son bien hard malgré un titre plutôt noir.  Encore une jolie ballade avec ”One more coffee to fill my night“. ”My body is yours“ Il faut toujours que Red-Menhir mette une chanson légère aux paroles qui serait plus adéquate dans le répertoire de Colette Renard que celui d’un groupe rock : ”I give you my body if you share yourself with me“ (Je te donne mon corps si tu te partages avec moi). Je ne vais pas présenter tout les morceaux, mais il y a de très bonnes surprises.

Au festival Baltermo

”A whiter shade of male“ (Une nuance plus blanche de mâle), une reprise de Proco Harum avec des paroles à leurs sauces. ”Heute nacht schlafe ich in meinem bett“ (Ce soir, je dors dans mon lit) Un titre en allemand à la façon de Rammstein. Mais pourquoi un groupe français ne chante-il pas en français ? Et bien il y a un titre en français, le dernier de l’album ”Faut-il croire tout ce que l’on peut lire ?“ Quel étrange titre ! En plus il ne dure que 27 secondes, pas une de plus, pas une de moins.      

Maintenant faisons toute la lumière sur Red-Menhir le groupe de Castelmoron-d'Albret et sa population de 52 habitants, he bien Red-Menhir n’existe pas, ils n'ont jamais enregistré un disque et tous les titres cités dans cette chronique ne sont que le pur fruit de mon imagination. J’ai eu envie de m’amuser et de faire réfléchir et rire les lecteurs. Je voudrais savoir si vous avez cru à mes inepties, mes âneries et mes bêtises. N’ayez pas peur de me donner votre avis ci-dessous, j’accepte la critique qu’elle soit bonne ou mauvaise.

Tel le docteur Frankenstein, j’ai crée une chose qui n’aura vu le jour sur le net le temps d’un moment de folie passagère. Mais Red-Menhir c’était fou… c’était flou ! Maintenant comme disait Les Nuls dans ”La Cité de la peur“ : Red is dead !

Pas de vidéo bien sûr, mais vous pouvez vous amuser à traduire les titres, même moi qui suis nul dans la langue de Shakespeare, je me suis bien amusé.

P.S : Si j’avais un tel photographe de scène, il y a longtemps que je l’aurais viré !