MARDI : du cinéma politique et engagé avec Pat, qui a revu « Avoir 20 ans dans les Aurès », le pamphlet antimilitariste de René Vautier, la première fiction française à montrer sans détour la guerre d’Algérie, avec le jeune Philippe Léotard (qui chantera Ferré, habile transition…).
MERCREDI : des chevelus adeptes de la pédale wah-wah, voilà qui devait intéresser l’ami Bruno, séduit par ce « Hair of » d’El Perro, qui évoque les vieux fantômes de talentueux excités issus de la fameuse décennie des années soixante-dix.
JEUDI : de la chanson française avec Claude, double rasade même, puisque le Toon nous propose un parallèle entre deux interprétations du titre « Ne chantez pas la mort » avec d’abord Jean René Caussimon (auteur du texte) puis Léo Ferré (qui en a composé l’arrangement).
VENDREDI : on est allé voir au cinéma une comédie espagnole « El buen Patron » réalisée par Fernando León de Aranoa, avec un Javier Bardem de tous les plans dans le rôle d’un patron paternaliste dégoulinant de crasse, entouré de seconds rôles savoureux.
👉 On se donne rendez-vous mardi avec Jacques Higelin (qui a toujours son couvert chez nous) le groupe Black Cat Bone, et un très vilain psychopathe qui trucide le soir d’Halloween…
Bon dimanche, et un dernier salut au comédien James Caan (1940-2022) qui avait débuté devant les caméras de Billy Wilder ou Howard Hawks (y’a pire pour commencer dans le métier), puis c’est évidemment la rencontre avec Coppola pour Le Parrain. Il est fabuleux dans Le Flambeur (Karel Reisz), iconique dans Rollerball (Norman Jewison), on l’a vu chez Peckinpah, Mann, Spielberg ou Beatty, et même chez Claude Lelouch. Impeccable dans The Yards, on se souvient surtout de son rôle d’écrivain dans Misery.
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