Retour sur la fabuleuse épopée d’un des plus vieux groupes de rock
progressif de la planète.
BJH : Le Papillon n’est pas un éphémère
Le BJH revient trois ans plus tard avec un petit frère au précédent album, et ils vont continuer sur la voie commerciale en s’éloignant d’un prog pur et dur, mais, en écoutant l’ensemble, on y retrouve tous les éléments qui ont composé les albums «Ring Of Changes» en 1983 et «Victims of Circumstance» en 1984, c’est-à-dire avec des musiques un peu fourre-tout ou tu trouves du bon, du moins bon, mais jamais de mauvais.
«Prisoner Of Your Love»
un titre entrainant, mais un sentiment de déjà vu et de déjà entendu dans la mélodie,
Les Holroyd auraient-ils manqué
d’inspiration ? La même recette se retrouvera dans «Turn The Key» et «Following Me». Mais le grand
Barclay revient avec des
morceaux comme «Alone in the Night» et il prend même des risques avec «African» et son rythme musclé et puissant et un solo de guitare du plus belle
effet. «Panic» est aussi puissant mais un peu brouillon… à oublier ! Le
bassiste barbu sait sortir de belles mélodies et «Kiev» fait partie de celles-ci avec ses accents slaves, la version live sur
l’album «Glasnost» enregistrée à Berlin en 1987 est très belle. «Guitar Blues», bon titre un peut lent, mais qui se termine par un joli solo.
«You Need Love» est surement le titre qui reste le plus plat de l’album avec aucune
envolée lyrique comme le
BJH sait en faire. «On the Wing of Love» très beau titre, très suave. «All My Life» Musicalement très basique et très sombre et puis il y a «He Said Love» avec des paroles qui parlent de la vie du Christ et qui pourrait
faire la pige au légendaire «Hymn», le titre final des lépidoptéristes.
Des couplets simples à retenir et de grandes envolées sur le refrain, de
quoi enflammer un public en fin de concert. Cet année-là, je serais à
Bercy pour les voir en live et, comme d’habitude, on sort de la salle des
papillons plein les yeux.
«Face to Face» sera quand même une réussite commerciale et «He Said Love» un succès en radio. Mais il est quand même dommage qu’il ait fallu
attendre toutes c’est années pour avoir un succès alors que d’autres
albums plus accomplis auraient mérité un passage à la postérité. Hormis ça, c’est un bon album du
BJH, agréable à écouter.
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