Le Hellfest, l’un des plus grands rassemblements de hard rock de métal et
de rock alternatif en Europe derrière le Wacken Open Air en
Allemagne.
Le Warm Up ? L’antichambre du Hellfest
Le Hellfest un endroit que certains rédacteurs du Déblocnot fuiraient.
On n’y verra jamais Claude Toon. S'il devait, par un malheureux hasard, y aller, il emmènerait une
valise remplie de boules Quiès alors que Bruno, grand spécialiste de hard rock et de heavy métal, se délecterait de
l’endroit où la bière y coule à flot et les décibels poussent entre les
pavés. Beaucoup de personnes pensent que le Hellfest est un endroit
rempli de barbus maléfiques revêtus de leurs battlejackets constellés de
patchs qui ne viennent ici que pour sacrifier des vierges et s’abreuver
de leur sang tout en écoutant les éructations de groupes sataniques. Les
idées préconçues ont la vie tenace, le hard rocker n’est pas méchant
malgré son look patibulaire, sa barbe hirsute, sa longue tignasse et sa
proéminence abdominale due à une grande consommation de boissons à base
de houblon qui le font ressembler plus à un bûcheron canadien qu’à un
moine bouddhiste après une période de jeûne*. Donner lui du rock fort,
de la bière et un sandwich merguez frite et il vous fout une paix
royale.
(*) Ce qui caractérise le style narratif de Pat Slade est la concision
de ses métaphores ("Claude Toon")
Je ne suis jamais allez à Clisson, la petite ville de
Loire-Atlantique qui accueille le festival, une population locale de plus
de 19 000 âmes qui passe à plus de 180 000 pendant trois jours et
qui relance les ventes du muscadet local. Tous les grands groupes sont
passés par Clisson : Motörhead,
Kiss,
Lynyrd Skynyrd,
ZZTop,
Dream Theater,
Iron Maiden,
Deep Purple… etc. ! En décembre
dernier, le père Noël m’a apporté un pavé de 336 pages sur l’histoire
détaillée du Hellfest, des groupes qui y sont passés, du public, des
roadcrews, le tout agrémenté de très belles photos.
«Si tu ne viens pas au Hellfest, le Hellfest viendra à toi !» le slogan du Warm up créé en 2012 en même temps que le festival,
c’est un avant goût de ce que tu trouveras à Clisson. Quelques groupes
font une tournée nationale (Voirmême internationale) pour
ceux qui n’auraient pas la possibilité de venir en pays Nantais. En
2019 après les derniers accords de
Kiss, la pandémie va mettre en veille la
grosse machine hard rock. Elle va arrêter d’emboucaner les cages à miel
des gens à l’oreille délicate. Mais la bête ne dort que d’une seule
oreille l’ampli de guitare toujours branché et en juin 2022, elle
renaitra de ses cendres… On ressort la grosse artillerie : les bières, les
merguez et les vierges à sacrifier pour accueillir le gratin des groupes
de hard, heavy et trash de la planète.
Crisix et Tagada Jones
Le Warm up reprend la route et s’arrêtera le soir du 24 avril au
Bataclan avec à l’affiche trois groupe : Crisix
un groupe de trash métal espagnol, As They Burn, un groupe de deathcore de la région parisienne qui, ce soir-là,
remettait le pied à l’étrier après un arrêt de 7 ans et Tagada Jones, la tête d’affiche de ce mini festival.
David Vincent
Quand tu vas en concert, tu retrouves toujours des potes et des amis et tu
t’en fais d’autres. Une anecdote (j’en ai toujours plein ma besace !), attablé en terrasse d’un bar devant une bière en attendant l’ouverture
des portes, nous discutions avec un gars qui portait un teeshirt du
Hellfest, nous échangeons quelques banalités musicales et pour plus de
convivialité nous donnons nos prénoms respectifs, ce dernier s’appelait
David, mais son nom n’était pas banal… c’était Vincent ! J’ai rencontré
David Vincent (Il m’a fait voir sa carte d’identité !), j’ai
tout de suite regardé son auriculaire, pour vérifier si celui-ci n’était pas
dressé. Je sais dorénavant que David Vincent existe et qu’il a pris forme
humaine et qu’il va falloir prévenir un monde incrédule que le Hellfest va
bientôt recommencer !
A They Burn
Le Warm up : As They Burn
fait le tour de chauffe avec un petit set de 45 minutes, mouais !
C’est écoutable et les musiciens sont bons, surtout le batteur et le
bassiste (Un géant noir avec un maillot de basket) mais, hélas, le chanteur fait du growl. Crisix : Alors là, ce n’est pas mon truc ! Avec le trash métal,
tout les morceaux se ressemblent et encore, coup de bol, le chanteur ne
faisait pas de death growl, cette voix gutturale et caverneuse que je
déteste profondément.
Et enfin les vedettes de la soirée, Tagada Jones
qui, comme à leurs habitudes, feront un set sans bavure. Quand tu es
dans la salle du Bataclan, évidemment tu repenses aux attentats du 13
novembre 2015
et, c’est plus fort que toi, tu cherches un échappatoire, une issue de
secours. TagadaJones
a été le premier groupe à écrire un titre sur le soir des attentats,
«Vendredi 13», un morceau que tu trouves sur l’album «La Peste et le Choléra» et bien sûr, vus le contexte et l’endroit, il sera joué et certains
dans le public auront la larme à l’œil. Comme d’habitude, ils finiront
par un «Mort aux Cons» musclé repris en chœur par le public.
Chouette petit concert, même si tout n’était pas à mon goût, mais ne
nous plaignons pas, nous avons été en manque pendant trop
longtemps !
J’ai revue David Vincent après le concert, la bière avait eu raison de
lui et tout d’un coup, il était devenu plutôt envahissant 😜 !
J'aimais le rock et même le danser, mes garçons aussi ils en ont joué dans des groupes mais le Hard je n'y tiens pas. et puis le Jazz, le blues, la belle chanson française, et les classiques ça fait beaucoup finalement. J'ai l'impression que ton lien m'a été dirigée vers un autre que le tien, à voir...
je ne comprend pas la fin de ta question :"J'ai l'impression que ton lien m'a été dirigée vers un autre que le tien...". ? Il n'y a pas d'autre liens. Sinon je suis d'accord avec toi, moi aussi j'ai joué dans des groupes, au Déblocnot tout est représenté, notre eclectisme en matière de culture est très diversifié, il y en a pour tous les goûts et toutes les tendances. Au blog, je fais un peux de tout et surtout la chanson française mais aussi du cinoche, rock prog, BD, musique classique (et opéra) et quelques fois (mais plus rarement) un ou deux bouquins mais aussi du hard rock. J'aime tout les genres et je ne m'arrête pas à un seul style.
J'aimais le rock et même le danser, mes garçons aussi ils en ont joué dans des groupes mais le Hard je n'y tiens pas. et puis le Jazz, le blues, la belle chanson française, et les classiques ça fait beaucoup finalement.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que ton lien m'a été dirigée vers un autre que le tien, à voir...
je ne comprend pas la fin de ta question :"J'ai l'impression que ton lien m'a été dirigée vers un autre que le tien...". ? Il n'y a pas d'autre liens. Sinon je suis d'accord avec toi, moi aussi j'ai joué dans des groupes, au Déblocnot tout est représenté, notre eclectisme en matière de culture est très diversifié, il y en a pour tous les goûts et toutes les tendances. Au blog, je fais un peux de tout et surtout la chanson française mais aussi du cinoche, rock prog, BD, musique classique (et opéra) et quelques fois (mais plus rarement) un ou deux bouquins mais aussi du hard rock. J'aime tout les genres et je ne m'arrête pas à un seul style.
RépondreSupprimerJe confirme 😁😂 (même si je crains de succomber sous l'impressionnant débit de décibels des trois entités présentées en vidéos 😊)
RépondreSupprimer"Du rhum, des femmes et de la bière nom de dieu ! Une guitare pour danser, tant qu'on veut. Que le diable nous emporte, on a rien trouvé d'mieux"