dimanche 17 avril 2022

LE PREMIER TOUR DU BEST-OF

LUNDI : mais quelle mouche a piqué le Toon pour nous proposer un article sur le compositeur attitré de David Cronenberg, Howard Shore ? Parce que le gars a du talent à revendre, et Claude en a profité pour revenir à la genèse du film « La Mouche » remake d’une version de 1958, aussi décliné en opéra, dont les dissonances féroces vous glaceront le sang.

MARDI : on aurait volontiers voté pour elle, la petite princesse hippie Janis Joplin, et son programme de peace, love et rock’n’roll. Hélas, si la texane hurlait si bien son blues, c’est qu’elle était malheureuse, seule, complexée, elle n’aura pas eu le temps d’écouter son ultime et posthume « Pearl », que Pat a réécouté la larme à l’oeil.

MERCREDI : lui, dans le spectre politique, il se situerait très très à droite… Mais ce que retient Bruno de Ted Nugent, puisqu’il s’agit de lui, c’est son album « Scream dream », très réussi, puisque l’enfant du Michigan avait décidé de repasser en studio pour vraiment bosser. Au menu, folie douce, humour, et destruction de tympans. Tout ce qu’on aime.

JEUDI : faut-il avoir peur de la musique contemporaine ? Thèse, antithèse et exemples choisis, siouplait, vous avez trois heures. Les cancres iront relire la chronique de Claude consacrée au letton (l’est-il ?) Pēteris Vasks et à son concerto pour violon et cordes « Tāla Gaisma » interprété par la (jolie) violoniste russe Alina Pogostkina.

VENDREDI : classique et contemporain étaient aussi au programme de notre séance cinoche, avec « En Corps » de Cédric Klapisch, grand amateur de ballets, qui filme la reconstruction d’une danseuse blessée. Belles images, beaux seconds rôles, belle actrice novice, on regrette un scénario qui reste sur un chemin extrêmement balisé.

👉 On se retrouve dès lundi, Claude et Nema valseront sur Maurice Ravel, Pat révisera sa géométrie avec Triangle, Benjamin s’enfermera en taule avec Johnny Cash, et on aura la visite de l’épatant Claude Chabrol...

... Dont l’acteur fétiche de sa grande période pompidolienne (et plus tard aussi) était l’immense Michel Bouquet. Le comédien est décédé à 96 ans, dont 75 au service du théâtre et du cinéma, il faisait partie du cercle très fermé de ceux qu’on appelle des monuments nationaux, terme qui sonne vieilles pierres et charpentes mitées alors qu'après 90 balais, il respirait toujours la jeunesse et l'enthousiasme.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire