The Carpenters, un joli duo, un grand succès et une belle discographie,
mais un destin tragique... Dommage !
The Carpenters Leave Us No Wood !
Un imbécile a dit que les relations de famille dans le travail ne sont jamais une bonne chose, The Carpenters vont prouver le contraire. Karen Carpenter et Richard Carpenter sont frère et sœur, l’histoire pourrait paraitre belle, parfaite et enchanteresse mais la sombre destinée va leur jouer un sale tour.
Karen
et Richard seront poussés par leurs
parents sur la voix de la musique. Richard était un enfant prodige au
piano alors que sa sœur préférait jouer au base-ball dans la rue et en fin
de compte elle rejoignit son frère dans l’orchestre se son école,
malheureusement on lui confia le glockenspiel (Un genre de xylophone) un instrument qu’elle n’aimera pas. Après avoir vu un ami batteur, elle
demanda si elle aussi pouvait s’essayer à la batterie et il s’avéra
qu’elle était douée et même très douée pour cette instrument. En
1965 le Trio Richard Carpenter est
créé avec Richard au piano,
Karen à la batterie et leur ami
Wes Jacobs au tuba et à la basse. Ils
gagnent un concours réservé aux artistes amateurs
et décrochent un contrat avec RCA qui n'aboutira à rien. L'année
suivante, ils forment le groupe
Summerchimes, changé en
Spectrum, avec des amis étudiants. L'un
d'eux est John Bettis, qui écrira ensuite
les paroles de nombreuses chansons du duo (puis pour Diana Ross,
Madonna et
Michael Jackson des années plus tard).
L'Amérique profonde adopte ce couple familial si souriant, mignon et aux si belles voix, roucoulant des chansons d'amour, le plus souvent des ballades. Une série impressionnante de hits va s’ensuivre comme «For All We Know» qui sera récompensé par l’Oscar de la meilleure chanson de film pour «Lovers And Others Strangers», une comédie romantique (et a l’eau de rose !) de 1970. Les hits s’enchainent avec le beau «Rainy Days And Mondays» suivi par « Superstar» écrit par Léon Russell, l’ancien complice de Joe Cocker à l’époque de «Mad Dogs and Englishmen». Mais ce que les gens retiendront de leurs chansons, c’est le joyeux «Sing» en 1973 avec son intro à la flûte et à la trompette, la voix calme de Karen enchaînant le texte. «Yesterday Once More» plus connu en France (et surtout plus kitsch) avec la version de Claude François «Tous les sha la la».
Le duo tente néanmoins de se maintenir et y parvient par épisodes,
en 1980, le tandem propose son propre show télévisé sur la chaîne
ABC dans lequel il invite
Ella Fitzgerald.
Karen se marie mais divorcera l’année
suivante. En juin 1981, l'album du duo «Made in America» est un échec total, bien que «Touch Me When We're Dancing», leur dernier succès intègre le Top 20. Un an plus tard, la santé de
Karen décline, elle est terrifiée à
l'idée de prendre du poids. Son abus de médicaments pour soigner une
glande thyroïde, dont elle ne souffre pas, et de laxatifs, l'a rendue
anorexique. Sa rapide reprise de poids (15kg en un mois) a épuisé
son cœur, elle s’éteint en février 1983 à l’âge de 32 ans.
Richard poursuivra une carrière
solo sans un réel succès.
The Carpenters un
duo qui a résisté au temps avec l'une
des plus belles voix féminines de la musique populaire
américaine.
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