J’ai surement déjà écrit dans les colonnes du Deblocnot ce que je pensais
de Téléphone, je ne reviendrai pas dessus. Pour faire simple, je
n’ai jamais aimé Téléphone.
Un Téléphone Aux Abonnés Absents
Le premier single |
Je redis que je n’aime pas
Téléphone mais je dois bien
avouer que leur premier album «Téléphone» aussi appelé «Anna» n'est pas trop mal. Ils enregistreront d’abord un simple en
autoproduction comprenant «Hygiaphone» et «Métro (c’est trop)». Sorti sans aucune promotion, il se vendra à deux mille exemplaires et
aura un petit succès. Après un article passé dans Rock & Folk,
ils décrochent un contrat chez Pathé-Marconi. La réalisation de l’album
sera le fruit de Mike Thorne, le
producteur de Roger Daltrey,
Bronski Beat,
Nina Hagen,
Laurie Anderson
Soft Cell et d’autres encore.
L’enregistrement commencera fin octobre et l’album finalisé sortira dans
les bacs fin novembre.
A la sortie de l'album, il y a eu un quiproquo au niveau des droits d'auteur car l'album est crédité seulement de Jean-Louis Aubert en tant qu'auteur-compositeur, et lui seul touche les royalties, à l'exception de «Flipper» qui est signée par Louis Bertignac Ce problème est réglé pour les prochains albums du groupe en créditant la composition à l'ensemble du groupe.
Le premier titre «Anna» démarre sur un riff de guitare qui sonne très AC/DC mais pour un début l’ensemble reste un peu brouillon. «Sur la Route» Téléphone commence à trouver le style de musique qu’il gardera tout au long de sa carrière. «Dans ton lit» Un bon Boogie rock avec un bon solo de guitare. «Le Vaudou (est toujours debout)» un rythme rapide, de grands coups de guitare, la frappe sèche de Kolinka et Aubert qui hurle ! Bof ! «Téléphomme» Du Aubert tout craché avec cette ballade lente qui prend de la vitesse et finit crescendo en puissance et en décibels. «Hygiaphone» premier hit du groupe avec une intro rapide à la Chuck Berry et un rythme rock’n’roll très 50’. «Métro (c’est trop)» un rythme basique mais un morceau bien fabriqué. «Prends ce que tu veux» un morceau un peu glam rock et toujours très chargé (comme tout leurs titres) en guitares qui ont tendance à couvrir la basse de Corinne. «Flipper» Bertignac dans ses œuvres et on entend bien son goût pour les Rolling Stones avec un jeu de guitare que ne renierait pas la vieille momie Keith Richards.
Voila sûrement la seule Chronique que je ferai sur Téléphone. Je raccroche, il n’y a plus d’abonnés au numéro demandé !
Pas trouvé un skeud de Ange chez moi ( faut dire que j'avais balancé ceux de ma frangine par la fenêtre à l'époque...).
RépondreSupprimerVais me remettre un petit Vaudou!
Bise Pat!!