MARDI : Charlie Watts avait travaillé comme graphiste dans une agence de pub avant que la musique ne lui permette de gagner sa croûte. Deux ans après son arrivée chez les Stones, Mandrika publiait ses premières planches pour Vaillant et Pif Gadget. L’histoire ne dit pas si les deux dessinateurs ont croisé les pinceaux. C’est durant la STP ("Stones Touring Party", 1972) qu’est né le personnage du « Concombre Masqué ».
MERCREDI : Je n’ai pas recherché la preuve en image, mais Gary Moore a sûrement croisé le fer, ou le manche de sa Gibson, avec la bande à Jagger, étant chacun des amateurs de blues. Mais en 1982, le ténébreux irlandais pour son premier disque solo « Corridors of power » donnait davantage dans le hard rock, pas sûr que le jeu subtil de Charlie Watts eût été raccord…
JEUDI : en parallèle de sa contribution aux Stones, Charlie Watts tenait aussi les baguettes pour des formations de jazz, sa première passion, et de vieux boogie woogie. Il devait aussi tendre l’oreille vers d’autres horizons musicaux, peut-être a-t-il même écouté « Les créatures de Prométhée », un ballet composé par Ludwig Van Beethoven, seule incursion du compositeur allemand dans ce genre-là.
VENDREDI : Charlie
Watts et les Stones ont joué presque partout, même à Moscou ou à Cuba, mais les
archives n’indiquent pas de concerts en Iran, dont l’excellent film « La
loi de Téhéran » de Saeed Roustayi
nous apprend pourtant que 6,5 millions d’iraniens partagent la même passion que
Keith Richard pour les piquouzes opiacées, une addiction dans laquelle Charlie a aussi versé, mais en dilettante par rapport à certains confrères !
💬 On se retrouve mardi avec le chanteur André Claveau, le saxophoniste Cannonball Adderley, et encore des flics et de la dope, mais cette fois à Marseille. Bon dimanche.
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