Après un premier album, que j’avais chroniqué ici même, le frère de... Va
pondre deux autres galettes du même acabit.
Entre Le Groovy, Le Drôle et Le Déjanté
Un an après «Version Pour Doublage», Jean-Thomas Couture va de nouveau
sévir dans la chanson française. Fini la pochette noire et blanche avec un
look à la Dashiell Hammett,
Tom
Novembre se met au vert avec
une tenue printanière, la chemise Hawaïenne, la casquette et les lunettes
noires sont de sortie ! La voix reste la même, c'est-à-dire grave et suave
et le contenu de l’album restera invariablement le même. Résultat des
courses, on retrouve des textes plus construits, plus finis, toujours avec
ce petit charme désuet de choses que l’on aurait vécues
soi-même.
Quand on parle de Tom Novembre, tout de suite on voit le musicien et pourtant ce n’est pas là sa
principale occupation. Le théâtre, le cinéma et le petit écran ont pris le
dessus sur la musique et cela est bien dommage. Avec uniquement cinq
albums entre 1982 et 2006, on aimerait que le petit frère de Charlélie
revienne brûler les planches avec ses désopilants «Seul en scène» dont il a le secret («Cocktail de Sergio», «Un soir au bout du monde»).
«L’INSECTE» TOM FAIT MOUCHE !
Entre «Toile Cirée» et «L’Insecte» s'écoulent deux années, mais même si Tom n’enregistre plus, il diversifie ses activités. En 1985 il commence sa carrière d’acteur et ainsi tournera quatre films (Avec Jacques Rouffio et Claude Lelouch entre autres !), mais la même année il enregistre son troisième album.
«L’insecte», toujours des inventaires à la Prévert avec son lot d’histoires faussement naïves. «Les nains de 1.80 m» ou «Joyeuse Anniversaire» avec un rythme rock un peu rétro, la joie et la franche rigolade fusent dans les textes. Mais Tom Novembre sait aussi se faire plus sombre et plus tendre avec des morceaux comme «Dépêche- toi», «Célibataire» ou le très beau «Anna». Il sera aussi rock avec «Jure-moi que tu viendras», bizarroïde avec le titre éponyme « L’Insecte», Funky avec «Silhouettes anonymes» ; mais l’humour reprend toujours le dessus «Chanson bonheur, palais mascotte». Même si le morceau reste étrange, il commence par un savoureux talking. Et puis il y a «Djimbo», à ma connaissance, je crois que c’est la première fois que j’entends une bande annonce d’un western spaghetti, de série Z du style «Django» dans un disque de chanson française. Effet humoristique garanti.
Bien sûr le frangin a aidé aux paroles, à la musique et aux arrangements,
Jerry Lipkins est toujours derrière ses
claviers et les zicos de
Charlélie viennent donner un coup de
main, Abraham Causse à la batterie,
Alice Botté (Le gaucher silencieux) à la guitare et
Philippe
Gonnand
plus connu sous le pseudo de
F’lip Junior Mc Gonnan à la basse que
l’on retrouvera dans l’album live de l’ami
Couture «3 Folies Live» en 1989. Un bon album, mais un petit point noir tout de même, une
pochette que je trouve plutôt laide.
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