The Korgis est surtout connu pour un titre, mais son nom n’a rien à voir
avec les synthés Korg, le rapport vient de la race de petit chien Gallois
: Welsh Corgi Pembroke.
Les Débuts avec Stackridge
Stackridge |
En 1979
The Korgis publie son premier
album éponyme «The Korgis». Ils sortent plusieurs singles cette année là dont «If I had you» et le titre qui sonne très BJH des
années 80 cartonne immédiatement.
Il faudra attendre une année pour voir leur second LP «Dumb Waiters» arriver dans les bacs des disquaires.
Au début des années 1980, la New Wave établissait rapidement une
nouvelle forme d'expression à travers la pop synthétisée,
quiconque utilisait des sons de synthétiseur modernes était catalogué New
Wave. Cependant, ce que le monde considère maintenant comme une nouvelle
vague est The
Clash,
Blondie,
The Cure,
Joy Division, peut-être même
The Police qui sont passés de statut de
groupes punk à groupes de New Wave.
The Korgis surfera sur cette vague
à grand renfort de synthés Korg, Prophet, ARP et d’échantillonneurs de toutes sortes.
The Korgis hormis Andy Davis à la guitare et à la batterie et James Warren en lead vocal et à la basse, c’est aussi Phil Harrison au clavier et aux percussions, Stuart Gordon à la guitare (acoustique) et au violon. «The Dumb Waiters» a été enregistré aux Crescent Studios à Bath à quelques kilomètres des Real World, Studios de Peter Gabriel... Le nom est cité dans les remerciements du groupe. Il y a déjà quelques années que je n’avais plus écouté cet album et un gros dépoussiérage à été obligatoire.
Face 1 : Pas de grande surprise , c’est de la musique en boîte. C’est
hermétique, tu rajoutes une batterie électronique et un tempo plus rapide
et tu aurais du New Order. Deux titres
pourraient sortir du lot «Perfect Hostess» et à la rigueur «Drawn And Quartered». Heureusement que le dernier titre viendra sauver ce début d’album «Everybody’s Got To Learn Sometime». Pour des musiciens de Bristol, le morceau va cartonner. Tous les
matins, James Warren écrit et compose,
c’est un rituel. Un jour pas comme les autres, il se met au piano. Des
mots surgissent en 15 minutes et donnent naissance à ce slow mythique.
Avec un gros arrangement de corde et un refrain joué à la cithare chinoise
à dix-huit cordes connue sous le nom de guzheng, le titre va accrocher les tops ten de beaucoup de pays.
A la demande générale, il sera réédité treize ans plus tard. La face 2 : la même sauce mais plus écoutable que la face 1. Un
beau solo de guitare dans «Intimate» et un morceau très Lennonien «If It’s Alright With You Baby». A comparer, cela sonne comme de l’Ultravox
le groupe de Midge Ure.
Actuellement, Davis et
Warren feraient la navette entre
The Korgis et
Stackridge. Enfin de compte, je connaissais
à peine The Korgis, tout le
monde doit apprendre parfois ( «Everybody's Got to Learn Sometime»).
P.S : Si vous voulez vous procurer cet album, bon courage, il est pour l’instant épuisé ! (Chez Discogs, 5 LPs en vente entre 7 et 16 $).
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