dimanche 28 mars 2021

BEST-OF K PAR K

 

MARDI : dans le trois mille neuf cent quatre-vingt seizième article du blog, Pat nous parlait du groupe The Korgis avec un K au début, et particulièrement de leur album « Dumb Waiters » célèbre pour contenir le tube de chez tube « Everybody’s Got To Learn Sometime » un slow nappé de synthé qui a fait le tour de monde.

MERCREDI : le trois mille neuf cent quatre-vingt-dix septième article du blog, concocté par Bruno, revenait sur le groupe suisse de heavy métal Krokus avec un K au début, et l’album « Métal rendez-vous » une réussite qui leur a ouvert les portes aux scènes internationales, juste avant qu’elles ne se referment peu de temps après… 

 

JEUDI : le trois mille neuf cent quatre-vingt-dix huitième article du blog mériterait la une du Guinness Book, Claude ayant battu son record, on y compte plus de cent mille signes de ponctuation, pour nous parler de la « Messe n°3 en fa mineur » de Bruckner avec un K au milieu, une analyse prodigieuse de l’œuvre à la double croche près.

VENDREDI : le trois mille neuf cent quatre-vingt-dix neuvième article du blog était consacré à un formidable film de Richards Brooks avec à K à la fin « Elmer Gantry, le Charlatan » un pamphlet qui pourfend les évangélistes américains, représentés par un Burt Lancaster halluciné et hallucinant. Sûr que Bertrand Tavernier en a parlé dans son ouvrage de référence « 50 ans de cinéma américain ».

Car l’ex-attaché de presse, critique, journaliste, scénariste-réalisateur-producteur, historien et archiviste du cinéma, intarissable cinéphile, Bertrand Tavernier est décédé jeudi, et on est tous triste, tant ce type nous a fait aimer le cinéma. C'est grâce à lui que j'ai visionné les formidables westerns de Budd Beotticher, entre autres exemples. On a parlé ici de sa dernière réalisation, le colossal documentaire Voyage dans le cinéma français. Il avait été un des premiers à traverser l’Atlantique pour interviewer des gars comme John Ford, Raoul Walsh, Huston et décrypter leurs œuvres (au grand étonnement des intéressés eux-mêmes !), à l’instar des Truffaut ou Chabrol avec Alfred Hitchcock. Son bouquin 50 ans de cinéma américain était régulièrement remis à jour, la dernière livraison devait sortir cette année. Je possède une édition des années 90, je m’en sers pour rehausser mon écran d’ordinateur de 12 cm (véridique !) c’est vous dire la somme documentaire. On ne va pas revenir sur sa carrière, d’autres médias s’en sont chargés, disons simplement que l’auteur de Coup de torchon, Que la fête commence, La Vie et rien d’autre, L.627, La Fille de d’Artagnan ou Dans la brume électrique, mérite tout notre respect, lui qui était à Philippe Noiret ce que Scorsese a été pour de Niro. Une de ses dernières apparitions filmées était une discussion à trois, avec Patrice Leconte et Bertrand Blier, confrontation de souvenirs, d’anecdotes, de réflexions et d’analyses, en toute décontraction, j'aurais donné ma chemise pour être sur le quatrième fauteuil.

💬  Bon dimanche (à la campagne ?) on se retrouve mardi pour le quatre millième article, mazette ! Nous rendrons visite Serge Gainsbourg, Stephen King et Stanley Kubrick, un nouveau millénaire éditorial qui commence bien !   

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire