Maxime le Forestier, époque barbe et bagout. Un deuxième album que je
préfère au premier… mais ce sont mes goûts, à chacun les siens.
«Le Steak...» le morceau qui ouvre cet opus n’est que pour ceux qui l’écoute et non
pour les critiques «Fais deux boules de pain pareilles, mets-les toi dans les oreilles,
fais comme si j’étais pas là, je ne chante pas pour toi». Au moins, il met d’entrée les choses au point. Je suppose qu’il a
composé cette chanson suite aux critiques qu’il a reçues après son pamphlet
antimilitariste «Parachutiste». «Février de cette année-la» une véritable page d’histoire, une chanson qui relate pratiquement tout
les grands événements qui se sont déroulé l’année de sa naissance en
1949. «Parlez-moi de saison» un morceau un peu jazzy avec
Georges Arvanitas au piano qui avait déjà
joué sur son album précédent et sera avec lui sur scène. «Entre 14 et 40 ans» les morceaux de
Maxime le Forestier à cette
époque ont toujours eut à lancer des pics contre l’armée et la police et
celle-là se taille la part du lion.
«Là où» tout comme la précédente est une chanson trop peu connue et à
redécouvrir. «Les lianes du temps» joli titre qui rappelle un peu Graeme Allwright. «Autre Dialogue» Chantée en duo avec sa sœur Catherine.
L’histoire d’un homme en amoureux transit pour une femme avec qui il avait
déjà eu une relation par le passé et qui reste froide à ses avances. Un
morceau précurseur de l’émancipation de la femme, quand il lui
demande : «Viens, nous ferons un enfant,
et je serais le père.» elle lui répond : «Je me suis passé de toi / Pour le mettre au monde.». «J'm'en fous d'la France» Encore un pamphlet violent sur les trois devise de la république et sur
de ses institutions «Je m'en fous de la France, on m'a menti.
On a profité de mon enfance pour me faire croire à des conneries».
Bien sur «Le Steak» n’aura pas l’impact de son grand frère, mais il reste un grand album de Maxime le Forestier et certains titres comme «Entre 14 et 40 ans» ou «Dialogue» feront en live une forte impression auprès du public. On peut s’en rendre compte sur son live à l’Olympia en 1973.
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