Fin des années cinquante et pendant toute la période des années 60, les
slows ont déferlé dans les charts et ont aidé au rapprochement entre les
deux sexes (3 combinaisons possibles avec la révolution sexuelle).
LES DIX SLOWS INCONTOURNABLES DES 60’s
A l’époque des boums, des surpates, les jeunes allaient guincher,
surtout les garçons qui cherchaient à avoir un ticket avec une fille
pour pouvoir mélanger leurs enzymes salivaires voire même apercevoir les profondeurs du corsage de la
demoiselle, mirage dont ils leurs faillaient une semaine (voire plus !) pour s’en remettre. Mais aidera à abattre les barrières de la
timidité et de la bonne vieille morale judéo-chrétienne qui pour
certains auraient été infranchissables. Et comme aurait pu dire le
Marquis de Sade «Bécotage et tripotage sont les deux mamelles de
l’inconvenance»
Le slow, une dance pour ceux qui, comme moi, ne savent pas danser mais qui,
pour emballer les filles, est le seul moment propice pour les piètres
danseurs. Grâce à lui beaucoup d’entre nous verrons le jour grâce à la
pénombre d’une piste de dance. Il était plus facile de draguer sur un slow
que sur une java. Les groupes de rock et les chanteurs de soul et de rhythm
‘n’blues de l’époque profiteront de cette période ou la planète vivait une
révolution dans tout les domaines, que ce soit culturelle ou politique, avec
des chansons ou les corps allaient se rapprocher. J’ai fait une sélection
qui est, a mon avis, liste les disques les plus significatifs et qui auront
marqués le plus leur époque.
Tous les disques seront présentés du plus ancien au plus récent soit sur
une période de quatorze ans. Pour commencer, même si je ne suis pas un
admirateur du bonhomme, le premier slow qui a fait du bruit dans les
chaumières sera quand même «Love Me Tender» d’Elvis Presley en 1956. Une
chanson adaptée d’une ballade datant de la guerre de sécession. Mais il y
eu un premier enregistrement en 1930 par un groupe de country
The Shelton Brothers. Elvis la chante
dans un western "Le Cavalier du crépuscule" à sa grande fureur... Merci Colonel Parker... (film oubliable).
Six ans plus tard, en 1962, une des chanteuses noires les plus importantes des années 60, Dionne Warwick, va sortir «Don't Make Me Over» le premier single de sa carrière. Le nom Dionne Warwick est une erreur
typographique sur la pochette. La chanteuse, nommée en réalité
Dionne Warrick, a cependant décidé de le
conserver.
Le gosse de Harlem d’origine afro-jamaïcaine surnommé «The King of Calypso» Harry Belafonte, le sémillant «jeune homme» de 93 ans d'aujourd’hui chantera en 1965 le très beau morceau «Try To Remember» et l’enregistrera plusieurs fois. La première version sera chanté par Jerry Orbach un acteur et chanteur américain (Je ne connais aucun film de sa filmographie !).
1966
dopera très fort la révolution sexuelle, le chanteur de soul et de rhythm
& blues Percy Sledge
fera en 2 minutes et cinquante et une seconde fortement grimper le taux de
natalité avec «When a Man Loves a Woman». Ici aussi beaucoup de reprise, en 1979 celle de Bette Midler
pour le film «The Rose» est un modèle du genre.
1967 sera un véritable vivier de slows, Procol Harum
sortait «A Whiter Shade Of Pale». Le groupe de Gary Brooker
et de Robin Trower
sortiront le slow qui restera dans les esprits, même si selon une
légende la ligne d’orgue de la chanson s'inspire de deux pièces de
Jean-Sébastien Bach, la sinfonia en fa majeur de la cantate
(BWV 156)
et de la suite pour orchestre n°3 en ré majeur. Bien sûr elle
sera reprise plusieurs fois et il n’est pas rare de l’entendre dans
des films.
Louis Amstrong, le bon vieux Satchmo
qui fera chuter les Beatles
du top du hit parade en 1964 avec «Hello Dolly !» sortira quatre ans avant sa disparition «What a Wonderful World», une chanson qui
a beaucoup de similitude avec «Over the Rainbow» par Judy Garland
en 1938 par ses paroles parlant d’un monde beau et merveilleux.
Elle sera popularisée à nouveau vingt ans plus tard dans le film «Good Morning Vietnam».
Toujours en 1967, Otis Reading
et «(Sittin’ On) The Dock of the Bay». Le chanteur de soul a eu une énorme carrière mais il n'est surtout
associé qu’à ce titre. Un morceau posthume enregistré en novembre
1967 qu’il n’a pas pu achever. Le sifflotement sur la fin de la chanson occupant la place d'un dernier
couplet qu'il n'avait pas encore écrit.
The Moody Blues vont, eux aussi, laisser leurs empreintes en 1967 avec «Night in White Satin». Le groupe de Ray Thomas et de Mike Pinder arroseront la planète de leur nuit de satin. Un journaliste du Melody Maker écrira à l’époque : «Le son est très remarquable, il y a eu beaucoup d'efforts investis là-dedans. Mais je ne pense pas que ce sera un tube» Certains journalistes de rock ont toujours eu une visions prémonitoire…inversée ! Tous les pays ont leur Philippe Manoeuvre !
Nous arrivons en 1969 avec le chanteur de reggae Jamaïcain
Jimmy Cliff et «Many River To Cross». Une jolie ballade qui sera aussi reprise par
Joe Cocker,
UB 40,
John Lennon le chantera avec
Linda Ronstadt. Julie Pietri
l’interprètera en français mais ça on s’en fou !
Tout à une fin et c’est en 1970 avec les Beatles
que je vais conclure cette chronique ; «Let It Be» c’est McCartney
à 100 %. La chanson qui donna son titre à l’album fut écrite et composée par
Paul McCartney. En cette fin de période
des Beatles, alors que Paul était sur une mauvaise phase psychologique, sa mère décédée 12 ans auparavant lui apparut une nuit en
rêve.
Basée sur ce rêve, cette chanson est en fait un message d’apaisement adressé aux autres membres des
Beatles à un moment ou les tensions
envahissaient de plus en plus le groupe.
Ce message fut en fait capté de manière universelle et devint un des
plus grand succès de la carrière des
Beatles.
Il y avait surement d’autres titres qui ont marqué cette époque, mais dans
ce premier lot des dix morceaux les plus emblématiques des années 60, j’en
ai retirés volontairement ou oubliés Inconsciemment. Toutes les décennies ont eu leurs slows, comme
«Still Lovin you» de Scorpions en 1984 ou «Nothing Else Matters» de Metallica en 1991 ? Cela
pourra donner un deuxième voire même un troisième chapitre ?
Possible !
Le slow reste l’arme du séducteur ou du ringard de la danse par
excellence, essaye de draguer sur du rap ou du hard rock !...bon
courage !
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