MARDI :
il fallait les voir, Pat et Sonia, enlacés dans notre auditorium, lascivement étreints
au son des slows des 60’s, les mots doux susurrés à oreille, joues contre joues, masques contre masques, les mains frôlant les hanches, arrffff, c'était beau ce moment
suspendu d’infime poésie, soudainement brisé par un « eh Pat, là c’est
mon cul ! »… Tout de suite les grands mots !
MERCREDI :
lui, les slows, ce n’était pas son genre. Eddie Van Halen passait la cinquième
dès qu’il avait une guitare entre les doigts. Bruno s’est fendu d’un superbe hommage
au guitariste batave décédé, qui par sa technique virtuose a révolutionné l’art
du solo, pompé par une ribambelle de gus en mal d’esbroufe.
JEUDI :
lui aussi a sérieusement changé la donne, en deux albums rugueux et bruts, Hound
Dog Taylor a propulsé son blues électrique, maltraitant son manche à coups de
bottleneck, avec pour seuls accompagnateurs un batteur et un second guitariste, mais pas de bassiste. Benjamin est notre houserocker à nous !
VENDREDI : s’en est fini des séances cinéma nocturnes pour Luc, dommage car prétexte à raccompagner Sonia chez elle, le dernier verre et tout le toutim. Il est allé voir Les Apparences, un thriller sophistiqué et chabrolien de Marc Fitoussi, ça se passe à Vienne, la ville des valses, et dès que Pat en aura fini avec son Love me Tender, il pourrait peut-être prêter sa cavalière pour un trois temps en grande pompe…
💬 Rendez-vous mardi avec Pat Slade et plein de chefs d'orchestre (superbe article), le Toon entre deux randonnées passera dire bonjour, y'aura aussi un western d’anthologie - Encore un ? Oui. Et Bruno ? Comme d'hab : surprise !
Bon dimanche, et n'oubliez pas, à 21h00 au lit.
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