Un morceau emblématique dans la carrière des Doors et aussi un
titre très controversé.
Entre complexe d’Œdipe et rupture
Formé
en juillet 1965, The Doors est la rencontre entre Jim Morrison et Ray Manzarek qui avaient tous les deux fréquenté l‘UCLA (University of California), il ne faudra
que cinq mois pour que le groupe composé de Robby
Krieger et John Densmore ne trouve son
rythme de croisière. The Doors firent leurs premières armes dans
les bars de Los Angeles comme The London Fog. Puis, en mai 1966, ils décrochent un nouveau contrat au Whisky a Go-Go un autre bar branché de Los Angeles ou The Byrd, Otis Reading,
The Who et Jimi Hendrix sont passés sur ses planches. Ils font la
première partie du groupe irlandais Them, dont le chanteur est Van Morrison. Ces débuts difficiles permettent au
groupe de se forger une expérience scénique solide, de maîtriser de nombreuses
reprises et de tester leurs propres compositions.
Sur scène, The Doors teste leurs créations et
ça passe plutôt pas mal. Un soir, un représentant de chez Elektra à la
recherche de nouveaux talents entend Morrison et
tente de lui faire signer un contrat… seul, mais c’est en groupe que The Doors
signeront, sinon ils ne signeront pas. En août, ils signent un contrat avec la
maison de disque Elektra pour l'enregistrement de sept albums. Pour fêter ce
première album en préparation, Jim écrira un
texte «The
End», il montera sur scène au Whisky a Go-Go sous LSD et il improvisera quelques paroles crues sur une chanson qu’il avait écrite voici
plusieurs mois suite à sa rupture amoureuse avec sa petite amie de l’époque Mary Werbelow. Dans cette chanson qui parle de la
mort, il introduit sans prévenir les autres membres du groupe, des phrases
inspirées des écrits de Freud sur le Complexe
d’Œdipe. «Father. Yes son ? I want to kill you. Mother, I want to fuck you all night
long» (Père. Oui fils ? Je veux te tuer. Mère, Je veux
te baiser toute la nuit !). La légende veut que le groupe ait
été viré le soir même par le patron du Whisky a Go-Go, ce qui n’est pas
exact ! Ils honoreront leurs engagements en jouant encore trois concerts
dans le club.
Le journaliste américain Richard Goldstein écrit, à propos de «The End» la plus belle des critiques, celle qui ne
pouvait que plaire à Jim Morrison : «Quiconque conteste la
notion de littérature rock devrait méditer sur cette chanson» ! Il
sous-entend clairement qu’il existe une littérature musicale (du rock). Pour Jim
Morrison, grand amateur de littérature et de poésie classiques, le
compliment est ultime, avec «The End»,
il a réussi à faire le lien entre littérature et rock ‘n roll…
Marylin Manson fera sa version de «The End»….mais je ne donnerai pas mon avis,
je serais grossier !
Jim Morrison avec ses excès, ses abus scéniques et ses impromptus chocs
savait que la fin justifiait les moyens.
"This is the end..." Il fallait bien trouver le mot de la fin, huit années de Déblocnot et 398 articles (Pour ma part !) ou l'humour sera toujours omniprésent et la critique négative, absente (ou si peu !). Je ne reste pas sur ma faim, mais je prends un peut de recul, j'ouvre une parenthèse avec ce blog ou j'ai pu découvrir avec un grand plaisir des artistes que je n'aurais jamais connus et côtoyer en temps normal. Merci à tous les chroniqueurs de m'avoir accueilli en 2012, mais un au revoir n'est pas un adieu ! Et un retour pourrait survenir plutôt que prévu... En un mot, des adieux à la Line Renaud.
Et puis zut ! On ne va pas ce débarrasser de moi comme ça ! je serais le cheveu dans la soupe, le pavé dans la mare, la souris dans le garde manger, le renard dans le poulailler, l'harissa dans le couscous, le beurre dans le kouign amann... bref ! Je vais encore faire quelques ravages sur le net en général et sur le Deblocnot en particulier !
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