La soucoupe congelée... |
Claude Toon a décidé
de promouvoir pour aujourd'hui Sonia
comme rédactrice, en l'occurrence rédiger une chronique sur une B.O.F. comme
pendant le confinement. Claude est
ignoble ! C'est là son moindre défaut. Sonia est très impressionnable, craintive
; assez facile à convaincre que les fantômes, zombies, vampires,
démons
et même les aliens
existent vraiment… Après Shining, Il lui a suggéré de s'intéresser
à la saga littéraire et cinématographique "The
Thing", un autre film effroyable mais génial de 1982 de John Carpenter… Ce sont les masques qui effacent partiellement nos identités
et expressions du moment qui ont donné à Claude cette idée diabolique. Derrière le
masque, qui est vraiment qui ? Comme dans le film de Carpenter
qui réalisa un film titré La nuit des
masques (Halloween),
le prototype du slasher qui reçut un prix à Avoriaz en 1978…
Bizarre, Sonia
est à la bourre ce matin ?! Elle débarque have, pâle et défaite (Voltaire) vers 10 H et passe la tête dans les
bureaux pour un "b'jour" hâtif comme si nous étions des inconnus et
file se claquemurer dans son bureau. Surprise générale, mais le Toon, lui, se
marre derrière son "rempart facial" (un peu obséquieux le terme mais
ça jette).
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
- Pfff, je le
retiens le Claude avec ses films de SF effroyables… Avec Nema on était glacées
d'horreur et pas parce que l'histoire se déroule en Antarctique. Impossible de
dormir. Du coup j'ai rédigé mon papier cette nuit… Nema a hurlé dans la nuit ;
un cauchemar, elle croyait s'être transformée en Calisson, le clebs d'Hugo
mais en version anthropophage et avec plein de tentacules… (Clic).
- Le boulot,
c'est le boulot, mais avec ces cons de masques allez savoir… Pat a toutes ses
breloques de Rocker classé monument historique, donc ça rassure, la créature
du film ne sait pas reproduire les matières non biologiques. Sympa Pat. Enfin,
un jour il va me demander de chroniquer "L'attaque des merguez tueuses" ou une débilité de la même farine ; paraît que le Toon il a en
réserve "Les castors zombies" de 2014 avec des crétins et
des bimbos en bikinis… Le Deblocnot, c'est culturel. Enfin, y parait…
Fusion ou scission ??? |
Sauf que le chien est en fait une créature
extraterrestre qui a pris la forme de Médor. Un organisme qui a la possibilité
de se transformer en tout ce qu'il attaque, discrètement, hop là, des
métamorphoses démentes et à gerber. Sacrés effets spéciaux, j'admets, mais
rapidement, et un à un, chaque membre de la base doute de l'identité de son
prochain : alien hyper agressif ou humain ? Un saut en hélico chez les
norvégiens révèle un camp ruiné, une soucoupe volante congelée depuis des
lustres et les restes de l'horreur bicéphale en photo. (- Vous trouvez pas que je fais des
progrès question vocabulaire ?) Ce n'est pas un ex norvégien qui
se dédouble façon scissiparité comme les amibes (- Quand je vous le dis.), mais deux types qui commençaient
à fusionner !!! On apprend ça dans une très bonne préquelle tournée à l'heure du numérique.
Cette histoire flippante est l'adaptation d'une nouvelle
de John W. Campbell de 1938 éditée
chez Denoël (Claude m'a passé son
exemplaire rare). Un premier film également titré "The Thing" ou en français "La chose d'un autre monde" en NB s'écartait
complètement de l'histoire romancée. La créature copie que dalle et est
constituée de matière végétale. Un savant fou essayera d'en cultiver : des gros
fayots pulmonaires qui respirent ou une paire de… (Non rien). Et on fait frire la
bestiole humanoïde avec du courant Haute Tension. En réalité, ça marche pas. Avec
Nema on a essayé de mettre une carotte dans une prise 220 V… On a juste fait sauter
le disjoncteur.
Un peu cucul ce vieux film…
Ennio Morricone, auteur de B.O.F. de Légende des Westerns cultes de Sergio Leone sera contacté par Carpenter. Rien à voir avec la B.O. de Il était une fois en Amérique déjà programmée. M'sieur Bruno
en a super bien parlé, on sent la passion. Juste un détail fourni par Claude : le thème rythmé et oppressant du
générique est proche du style des musiques de John Carpenter qu'il compose lui-même… Il sait tout faire ce gars ! On entend un thème
similaire dans New-York 1997, un thriller survolté et futuriste avec Kurt Russel, de nouveau, Ernest
Borgnine, Lee van Cleef et Donald Pleasence ; je le préfère à ces
horreurs ; cela dit la musique file des frissons…
Cela étant dit, rendez-vous dès demain pour :
FredObert :
DU VELOURS (2020)
Étonnant la force évocatrice de cette musique pourtant d'apparence simpliste, tellement dépouillée. A l'écoute, les images défilent, nettes et précises.
RépondreSupprimerEt dire que Morricone était plutôt déçu que Carpenter ne sélectionne qu'une partie de son travail.
"breloques de Rocker classé monument historique" ??? Je n'habite pas au Hard Rock Café !!! ""L'attaque des merguez tueuses" Pourquoi pas, tu as bien "L'Attaque de la moussaka géante" ou "L'Attaque des tomates tueuses" et la production brésilo- anglo-greco-turco-hongro- italienne "L’espion qui venait du surgelé" ou encore "Dr. Goldfoot and the Bikini Machine" ou tu trouves Vincent Price dans les deux dernier !
RépondreSupprimer