J’aime les femmes dans la musique, dans n’importe quel genre de
musique, que ce soit du classique au rock et Melissa Etheridge fait partie de
celle-là.
Melissa Etheridge une Springsteen version LGBT
Melissa Etheridge n’est pas l’artiste la plus
connue en Europe et je trouve que nous sommes passés à coté de quelque-chose.
Elle passe rarement en France, pourtant chacun de ses concerts outre-Atlantique
déplace les foules et cela depuis trente ans.
Melissa Etheridge est une artiste à part, un croisement
entre Bruce Springsteen et Janis Joplin et une
belle énergie à revendre. Une voix quelques fois rocailleuse comme celle de Joe Cocker ou de Janis.
Cette fille du Kansas née en 1961,
commencera la guitare à huit ans et jouera dans des groupes de country pendant
son adolescence. Mais dans la petite ville perdue ou elle grandit, il n’y avait
qu’une seule station de radio et elle découvrira son intérêt pour le
rock’n’roll en écoutant les Rolling Stones, les Beatles et aussi Marvin Gayes,
les Supremes, Tammy
Wynette et Hank Williams et quand elle
commencera sa carrière en solo dans les années 70, ce sera avec des reprises de
Fleetwood Mac à Bruce
Springsteen.
Mais au États-Unis les clichés ont la vie dure et lorsqu’elle commença à jouer seule avec sa guitare, elle fût cataloguée chanteuse folk. La réaction des gens étaient : «Une fille avec une guitare ? Elle ne peut faire que du Joan Baez». Après avoir joué seule pendant sept ans, elle crée finalement son propre groupe pour son premier album éponyme «Melissa Etheridge» qui sortira en 1988 qui sera produit par Chris Blackwell et que l’on pourra qualifier de roots rock. Le succès est au rendez-vous et le single «Bring Me Some Water». Un album qui lui vaudra sa première nomination au Grammy Award de la meilleure performance vocale rock féminine. Plusieurs autres succès sortiront de cet album dont «Like the Way I Do».
Mais au États-Unis les clichés ont la vie dure et lorsqu’elle commença à jouer seule avec sa guitare, elle fût cataloguée chanteuse folk. La réaction des gens étaient : «Une fille avec une guitare ? Elle ne peut faire que du Joan Baez». Après avoir joué seule pendant sept ans, elle crée finalement son propre groupe pour son premier album éponyme «Melissa Etheridge» qui sortira en 1988 qui sera produit par Chris Blackwell et que l’on pourra qualifier de roots rock. Le succès est au rendez-vous et le single «Bring Me Some Water». Un album qui lui vaudra sa première nomination au Grammy Award de la meilleure performance vocale rock féminine. Plusieurs autres succès sortiront de cet album dont «Like the Way I Do».
Melissa Etheridge auteur-compositrice-interprète-guitariste,
mais aussi activiste au mouvement gay et lesbienne, en 1993 elle va remporter son premier Grammy Award pour son single
"Ain't
It Heavy" sur son troisième album «Never Enough». La même année, elle
fera son coming out après la sortie de
«Yes I Am»
qui sera certifié six fois disques de platine, il reste son album le plus
engagé et le plus vendu à ce jour. Elle remportera son deuxième Grammy avec le
single «Come
to My Window». La chaîne de télévision musicale américaine VH-1 lui rendra hommage pour son travail au sein de l'organisation
de lutte contre le sida.
Même si «Yes I Am» fût un tremplin pour
la vente de ses précédents albums, la suite se fera plus discrète, les ventes
feront la culbute, l’album «Your Little Secret» ne sera quand même
certifié que deux fois disque de platine. Si tout va bien dans sa vie professionnelle
et amoureuse, un cancer du sein sera diagnostiqué en 2004. Elle fait un retour fracassant sur scène en 2005 au Grammy Awards, chauve des
suites de sa chimiothérapie ; elle rendra hommage à Janis
Joplin avec la chanson "Piece of My Heart".
En 2007 elle obtient l'Oscar de la
meilleure chanson original pour «I Need to Wake Up» dans le film «An
Inconvenient Truth».
Melissa Etheridge est partout, même dans les endroits où on l’attend la moins,
elle va participer au ReAct Now : Music & Relief,
un téléthon de soutien aux victimes de l’ouragan Katrina, elle va collecter des
fonds pour la croix rouge et l’armée du salut américaine, elle va se produire à
la nuit de la Convention Nationale Démocrate et d’autres œuvres de bienfaisance
comme The Dream Foundation et Love Our Children USA. Elle apparaît dans des sitcoms et aussi
dans des films. En mai 2014
elle épouse sa compagne Linda Wallem deux jours
avant ses cinquante trois ans.
Melissa Etheridge est infatigable, seize albums studios, trois live, deux
compilations, une filmographie bien remplie, des récompenses à qui mieux mieux
(Elle a son étoile sur le Walk of Fame à
Hollywood). La blonde «Révoltée»
n’a pas fini de faire parler d’elle.
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