mardi 7 janvier 2020

Leonard COHEN - "L'EDITION SPECIALE" (1979) - par Pat Slade



Il y a déjà trois ans que le canadien ténébreux a tiré sa révérence et personne n’a repris le flambeau.



L’Édition Spéciale, le Best of des Compilations




Ma première rencontre avec Léonard Cohen date d’une époque ou j’essayais d’apprendre l’anglais au collège, mais mes résultats n’étaient pas à la hauteur de mon accent qui parait-il était bon ! Une époque ou des profs plus intelligents que d’autres t’apprenaient des chansons qui voulaient dire quelque-chose et non les éternelles niaiseries comme «Baa Baa Black Sheep» une histoire de mouton noir à qui on demande de la laine et qui répond qu’il en a trois sacs pleins… lamentable! Bon ! Bien sûr j’ai eu une prof qui m’a appris cette bêtise, mais j’en ai eu une autre qui était plus jeune et avait une grande culture musicale (Nous étions dans les années 70), et elle nous a fait étudier «Suzanne» de Léonard Cohen. L’étude et l’écoute de l’album «Greatest Hits» de 1975 fût une révélation pour beaucoup d’entre nous peut habituée à la musique folk de nos cousins canadiens. C’est beaucoup plus tard que Neil Young, Gordon Lightfoot et Joni Mitchell approfondiront nos connaissances dans le domaine de ce lointain pays.

Pourquoi parler d’un album de Léonard Cohen du nom d’«Édition Spéciale» ? Tout simplement parce que ce n’est pas un album officiel dans sa discographie. J’aurais pu tout aussi parler de son «Greatest Hit» de 1975 ou de «The Essential Leonard Cohen» de 2002 mais même si ces compilations sont très bonnes, elles ne sont pas complètes du point de vue des titres apparaissant sur les plages.

L’«Édition Spéciale» c’est quoi ? Non ! Ce n’est une marque de gâteau de chez LU ! Ce n’est pas non plus une émission radiophonique ou télévisée ! Alors c’est quoi ? L’ «Édition Spéciale» est un album qui à été pressé spécialement pour France-Loisir, un club de vente à distance de livres et de disques. Mes parents adhéraient à cette "arnaque" (N’ayons pas peur des mots) ; il fallait au moins faire une commande mensuelle et c’est comme ça que je me suis retrouvé l’heureux acquéreur dudit album. 

Plus Best Of, il n’y a pas mieux ! Tous les titres célèbres de Léonard Cohen de 1967 à 1974, de «Lover Lover Lover» à «Suzanne» en passant par «Chealsea Hotel n°2» et de «Bird on the Wire» à «The Partisan». Un total de dix titres incontournables qui sont entrés dans la légende de son répertoire. On peut regretter l’absence de certains morceaux comme «Hey, That’s no way to say goodbye», «Take this longing» ou l'incontournable «Hallelujah», mais cette compilation est une des plus complète qu’il m’a été permis d’entendre, tout artistes confondus.

Quoi dire d’autre sur ce disque un peu particulier ? Je ne sais pas s’il est facile à trouver avec ses quarante années au compteur et sa photo verso de Claude Gassian. Un disque à écouter au calme le soir après une journée de travail harassante. Je me répéterais en disant que ce disque…c’est le must de la compilation !      





3 commentaires:

  1. Ah, France-Loisirs… *tousse très fort* Sa commande par mois, ses vendeuses qui interpellent les clients à l'entrée de leurs boutiques pour leur refourguer un abonnement à la noix… pourtant, parfois, dans leur catalogue, il y avait des perles. Ce best-of du Maître semble fort bon (quoique je ne sois pas spécialement difficile en la matière, s'il y a "Chelsea Hotel #2" et "Sisters of Mercy", je suis contente).

    Je ne sais pas si j'aurais voulu étudier Leonard Cohen au collège. C'était une époque remarquablement compliquée pour moi et je n'aurais pas voulu que les chansons de cet artiste servent de bande-son à des souvenirs dégueulasse. J'ai étudié "She loves you" des Beatles (que mes petits camarades ont transformé exprès pour moi en "We hate you yeah, yeah, yeah, with a face like that, we know you should be dead"), et ce nondidjû de "All I want for Christmas" de Mariah Carey, parce qu'être en classe de troisième en 1994, c'était vraiment nul XD

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    1. J'ai étudié "Suzanne" en 1976, l'époque était différente. J'aurais eu droit au Beatles avec "She loves you" et son texte qui ne casse pas quatre pattes à un canard m'aurais surement em....é (On ne touche pas au Beatles !)!

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  2. Je me souviens en seconde d'un Cat Stevens, et le fameux "Blowin' in the wind" de Dylan (le texte le plus étudié après les fables de la Fontaine ?) et plus tard "America" du film West Side Story !

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