Le retour attendu de Nine Skies dans les colonnes du Deblocnot
avec un deuxième LP.
Un
samedi matin…
© Moi |
De
retour dans mon salon Louis XIV, j'ouvre le fameux «colis» (Qui n’est qu’une
simple enveloppe bulle du format d’un CD) et comme je m’y attendais, je
découvre le nouvelle album de Nine Skies «Sweetheart Grips» envoyé par Eric Bouillette le guitariste du groupe (J’en ai déduit que cela venait de lui,
aucune adresse de l’expéditeur n’apparaissait sur l’enveloppe). Nine Skies
dont j’avais déjà commenté leur premier album «Return Home» en février dernier
et que j’ai vu sur scène pour leurs premières apparitions en live le 26 octobre au Prog en Beauce (PEB) le festival de musique prog que le
monde entier nous envie ! Nine skies revient en force et monte en
puissance, après un petit EP de trois titre en 2013 «Dark Void», un LP en 2017
«Return Home»,
voici maintenant un double album. S’ils continuent comme ça, la prochaine
parution sera un coffret cinq CD au minimum !
Eric Bouillette |
© Christian Mandrin |
Avec «Sweetheart Grips»,
Nine Skies
ne sort pas de son principe du concept album, de la
vie de plusieurs personnes au sein d’une métropole contemporaine au travers du
regard du personnage principal avec «Return Home», nous
voici plongé dans les souvenirs et les sentiments d’un jeune soldat exposé au
syndrome post traumatique. La Sweetheart Grips que l’on peut traduire par «Poignées chérie» était la poignée des
armes de poing ou après avoir installé une plaquette transparente, le soldat y
installait une photo, principalement celle de la petite amie ou de l'épouse restée au pays.
Aliénor Favier |
«Vestige»
: un début dans une ambiance plutôt étrange et une très courte introduction avec
les pleurs d’une femme en fond sonore… Et puis je ne chroniquerai pas titre par titre, parce
qui dit concept album dit morceaux enchaînés. La première plage avec ses six
titres va apporter à la musique prog de superbes titres comme «Burn My Brain»
ou la voix d’Aliénor Favier et le clavier de Clive Nolan font de ce morceau envoûtant une pièce de
choix sur cet album. Il s’en suit un «Catharsis (Part II)» reposant chamboulé par «The Thought Trader»
: un rock plutôt noir qui sort un peu des sentiers battus. «Sweetheart Grips» : une longue fresque en
deux parties avec une intro narrative et la seconde avec Riccardo Romano au chant et différentes parties
musicales ; enfin, «Burn
my Brain» reste l'un de mes morceaux préférés sur ce premier CD. (Et je viens de me rendre compte que j’ai,
malgré moi, écrit sur chaque morceau… !)
© Christian Mandrin |
Le
deuxième CD s’ouvre sur «Somewhere Inside Mankind» avec la basse omniprésente de
Bernard Héry et les claviers d’Anne Claire Rallo et Alexandre
Lamia ramène une certaine puissance à l’ensemble en plus de la guitare d’Eric Bouillette. La présence du saxophone de Laurent Benhamou apporte un petit je ne sais quoi de Supertramp bien placé. Un grand morceau ! «Fields of
Perdition» Aliénor revient sur le
devant de la scène avec un morceau qui penche entre le pop rock et le prog
floydien. «Tyrant
or Nothing» : un peu de calme dans cette océan de notes avec une
guitare très orientale et la parfaite intrusion du sax de Laurent Benhamou. Ce morceau instrumental rappelle
beaucoup ce que faisait le musicien Grec Yanni. «Soldiers of
Shame» Quand Pat Sanders se met
au piano, cela donne une intro magnifique et puis Eric
à la guitare ne laisse pas sa part au lion et nous sort un solo de son cru. «Flowers of Pain» qui commence comme une fanfare qui rappelle «L’apprenti
sorcier» de Paul Dukas. Un
instrumental bien mené. «Isolation» Encore un instrumental pour clôturer
l’album ou Eric délaisse la guitare pour le
violon, donc : un morceau calme et tristounet pour finir ce belle album.
© Christian Mandrin |
© Christian Mandrin |
Beaucoup
vont dire qu’un concept album avec ses titres pratiquement enchaînés est
lourd à écouter. Et bien non ! «Sweetheart Grips» passe comme une lettre à la
poste, il n’y a pas besoin de l’écouter trois ou quatre fois pour en comprendre
sa ligne musicale et les thèmes de chaque morceaux restent en mémoire dès les premières écoutes.
Nine Skies est un groupe reconnaissant,
puisque dans les remerciements, il cite une partie du staff du PEB et le
journal des progueux Koid’9.
Avec
une sublime image en sépia, sachez que vous ferez une bonne action en l’achetant,
tous les bénéfices des ventes seront reversés à l’association Ian’s Chain
qui œuvre pour la prévention sur le suicide et pour venir en aide à ceux qui on
perdu quelqu’un. Alors
pas de crainte à avoir, vous achetez un très bon album et en plus vous faites une bonne action.
Nine Skies, c’est le groupe du moment à
écouter ou à découvrir et pour acquérir la précieuse galette, il suffit d’aller
sur leur site officiel. Vous pourrez aussi acheter le premier album «Return
Home» et pour avoir la tenue complète, prenez le tee shirt (Je le porte actuellement pour écouter «Sweetheart Grips»!).
Nine Skies ne suit pas la mode du rock
progressif, Nine
Skies suit sa propre ligne avec sa propre musique progressive et c’est
tant mieux ! Et puis le tabac qu’ils ont fait au PEB veut bien dire que
c’est une valeur sûre… très sûre !
https://nineskiesmusic.com/
P.S :
Merci à Christian Mandrin de m’avoir permis de pouvoir publier quelques-unes de ses
photos.
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