Le retour de Laura Cox avec un deuxième album, deux ans après
«Hard Blues Shot». Un album attendu au tournant par certains. (Sur ma chronique de «Hard Blues Shot», l’album
a été très légèrement égratigné, mais ce n’est pas grave, la critique négative est
toujours constructive !)
Le retour de la Bacchus Duke
Depuis
deux ans, le Laura
Cox Band n’a pas chômé ; des concerts à tire larigot, des festivals
en pagaille (Dont le Download en 2018),
des tournées en Allemagne, des duos avec Gaëlle Buswell,
Art Mengo, des bœufs mémorables avec Nono Krief (Trust), le Peter Alexander Band (Tribute
Lynyrd Skynyrd) et dernièrement une montée
sur scène avec le Franck Carducci Band avec une
reprise décoiffante de «Rock’n’roll» du Zeppelin.
Finie la petite youtubeuse avec des millions de vues et au nombre
impressionnant d’abonnés sur sa chaîne. Le retour de Laura avec sa Bacchus Duke (Pas seulement !) devrait s’annoncer
sous les meilleurs augures.
Le
retour du Laura
Cox Band avec dix titres écrits de concert avec Mathieu Albiac et des arrangements concoctés par ses
deux autres compagnons de jeu, François Delacoudre
et Antonin Guérin. «Fire Fire» Comme entrée en
matière, le band attaque sur un riff rapide façon Led
Zeppelin et nous montre tout de suite de quel bois il se chauffe.
Tout de suite, la première chose que l’on remarque, c’est une prise de son plus
claire et moins brouillonne que sur «Hard Blues Shot». Laura toujours aussi impériale
et ravageuse dans ses solos et Mathieu très bon
soutien en guitariste rythmique. François C.
Delacoudre se positionne comme le bon bassiste que l’on connaissait déjà
et son compagnon de rythme Antonin Guérin est un
excellent batteur. Et ces quatre là réunis nous ont concocté un rock, peut
être simple aux yeux de certains, mais jouissif à écouter et à force de battre
la semelle sur les titres, après chaque concert, vous vous retrouvez obligés de
prendre un rendez-vous chez votre cordonnier (Et un Oto-rhino-laryngologiste par la même
occasion !).
«Bad Luck Blues» Le mot blues ne veut pas
obligatoirement suggérer un morceau lent, ici c’est un blues furieux ! Avec une
partie rapide et toujours Laura qui décolle les frets de son manche de
guitare à chaque solo. «Last Breakdown» Une petite intro à la sèche et
attaque électrique façon ZZ Top. Le reste est
servi tout en douceur avec une petite partie basse-batterie et une sortie solo
évidemment. «Looking
Upside Down» Un blues lent qui calme un peu les tympans après une
entrée en matière très hard, mais les guitares électriques ne sont jamais
lointaines. «Just
Another Game» Plus cool avec le son d’une guitare National (Qui d'ailleurs est une Gretsch G9221 je crois !) et un son slide en second plan. Très beau titre qui fait rêver des grands espaces
américains. «Here’s
to War» Du blues lourd et je suis sûr maintenant que Laura
est moins timide dans son chant par rapport à son premier album, elle a pris
beaucoup d’assurance et quelle envolée lyrique sur le solo ! Ça dépote
grave !
Une
petite mise au point s’impose. Quand j’ai écris la chronique sur son premier
album «Hard
Blues Shot», j’avais eu des commentaires disant que c’était «une musique prévisible», «Peu originale»
j’ai même eu «Engouement suspect» et
«…Ça sent la manip caviardée…»
suite aux commentaires sur Amazon, et pourtant le succès est là et «Burning
Bright»
rabattra le caquet de certains.
«Freaking Out
Loud» Ça sonne très glam-rock, comme du Joan
Jett remis au goût du jour avec
un petit solo orné de pédal Wah. «As I Am» Un morceau fabriqué au fer rouge, du
lourd qui sur une rythmique assez lourde,
finira à la vitesse d’un cheval au
galop. «River»
Un titre que l’on aurait pu attribuer à Pat Benatar,
plein de feeling sur des guitares omniprésentes. «Letters to the Otherside» On termine
tout en douceur sur un son très spatial, un blues lent très agréable pour finir
un album.
«Burning Bright»
est un album plus fini, plus abouti que «Hard Blues Shot». Laura Cox a encore réussi à
trouver une musique qu’il lui est propre, et avec une prise de son de premier
ordre, voici un album pour les amateurs de guitares aux consonances très
américaines.
P.S : Happy Birthday Laura ! Elle a eu... ans dimanche dernier ! (Quand on est un gentleman, on ne donne pas l'âge d'une dame !)
P.S : Happy Birthday Laura ! Elle a eu... ans dimanche dernier ! (Quand on est un gentleman, on ne donne pas l'âge d'une dame !)
Oui Pat je me souviens très bien qu'en 2017 , les soupçons d' engouement suspect c'était moi qui les avait émis et je n'enlève rien à ces propos , ce qui ne va pas m'empêcher d'écouter ce nouveau Laura Cox afin de faire la différence avec le premier . Si comme tu le dis l'évolution est évidente pourquoi se priver. L'amateur de blues-rock saignant que je suis devrait quand même y trouver son compte.
RépondreSupprimerDepuis quand Joan jett c'est du Glam Rock ???....et rectification cette album est estampillé " Laura Cox" et non pas "Laura Cox Band" d'ailleurs j'aimerais bien savoir pourquoi.
RépondreSupprimerj'ai dis que ça sonnait très Glam-rock d'un coté et du Joan Jett remis au goût du jour de l'autre à l'époque des Runaway...Mais hormis cela, nul part je n'ai mentionné que l'album était estampillé "Laura Cox Band", quand je parle du LCB, je ne parles que du groupe, pas de l'album !
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